Mémoire Online: Champs électromagnétiques (statiques, basses fréquences, et radiofréquences), rôle et attitude du Médecin Généraliste

Sommaire: Champs électromagnétiques (statiques, basses fréquences, et radiofréquences), rôle et attitude du Médecin Généraliste

DEFINITIONS
SIGLES ET ABREVATIONS
INTRODUCTION
1 REVUE DE LA LITTERATURE
1.1 Les rayonnements ionisants
1.2 Rayonnements non ionisants
1.2.1 Champs statiques
1.2.2 Champs électromagnétiques basse fréquence (<100 kHz)
1.2.3 Champs électromagnétiques hautes fréquences : radiofréquences (100kHz-300GHz) 30
1.2.4 Le spectre élevé (>1014 Hz) des champs électromagnétiques non ionisants : rayonnement infrarouge, la lumière et le rayonnement visible, le Soleil et le rayonnement ultraviolet
2 METHODE
2.1 Méthodologie de recherche concernant la revue de la littérature
2.1.1 Sources interrogées
2.1.2 Mots-clés utilisés
2.1.3 Résultats obtenus
2.2 Méthodologie de l’étude : les focus groups
2.2.1 Définition et objectif des focus groups
2.2.2 Méthodologie du déroulement des séances
2.2.3 Sélection des participants
2.2.4 Résultats des castings
2.2.5 Méthodologie d’analyse des focus groups
3 RESULTATS
3.1 Caractéristiques des participants
3.1.1 Age des participants
3.1.2 Sexe et caractéristiques démographiques des participants
3.1.3 Mode d’exercice
3.1.4 Formation médicale
3.1.5 Utilisation de technologies radiofréquences
3.2 Résultats des entretiens des focus groups
3.2.1 Première question
3.2.2 Deuxième question
3.2.3 Troisième question
3.2.4 Quatrième question
3.2.5 Cinquième question
3.2.6 Sixième question
4 DISCUSSION
4.1 Méthodologie et recrutement des participants
4.1.1 Avantages
4.1.2 Inconvénients
4.2 Analyse des résultats
4.2.1 Manque de connaissances, de formation, d’information des médecins généralistes
4.2.2 Problème se posant peu, jusqu’à présent, en pratique courante au quotidien d’un cabinet de médecine générale
4.2.3 Quand ce thème est abordé, ce sont les patients qui l’évoquent en premier, quasiment pas les médecins
4.2.4 Paradoxe entre préoccupation et scepticisme des médecins
4.2.5 Préoccupations plus importantes concernant les enfants, adolescents, femmes enceintes et patients exposés professionnellement
4.2.6 Nécessité de s’y intéresser
4.3 Perspectives et solutions envisagées
4.3.1 Formation médicale des médecins
4.3.2 Identifier les populations les plus concernées
4.3.3 Aborder spontanément les conseils de prévention aux populations ciblées
4.3.4 A plus grande échelle : implication des pouvoirs publics
4.4 Comparaison de cette étude avec d’autres études qualitatives concernant les champs électromagnétiques et la médecine générale
4.4.1 Etudes internationales
4.4.2 Thèses de médecine
4.4.3 Autres études : études sociologiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Extrait du mémoire champs électromagnétiques (statiques, basses fréquences, et radiofréquences), rôle et attitude du Médecin Généraliste

1 REVUE DE LA LITTERATURE
La classification la plus répandue des champs électromagnétiques utilise la fréquence. Les ondes électromagnétiques en couvrent une large gamme, de fréquence nulle (champs électriques et magnétiques statiques) à l’infini (rayonnement cosmique). (Cf. Annexe 2) Ces rayonnements transportent une énergie, qui se propage dans le temps et l’espace, et entre en interaction avec les matières traversées.
C’est de cette énergie et de cette interaction que découlent les effets biologiques et sanitaires.

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1.1 Les rayonnements ionisants
Ils ne vont pas faire l’objet d’étude dans cette thèse, mais il semble important de rappeler ce que sont les rayonnements ionisants. En effet, leurs pouvoirs pathogènes* sont connus depuis de nombreuses années.
Rappelons simplement qu’ils correspondent aux gammes les plus élevées du spectre électromagnétiques (rayons X, et rayons Gamma, et rayonnement cosmique), ainsi que les rayons provoqués par des atomes radioactifs en désintégration (rayonnement alpha, beta moins, beta plus) et les neutrons (non « ionisants » directement mais indirectement par les particules secondaires qu’ils génèrent).
Par l’énergie très importante qu’ils transportent, ces rayons peuvent pénétrer la matière, et sont capables de produire une « ionisation » : les molécules et atomes traversés se chargent électriquement. Sous leur effet, cela peut provoquer des cassures, des mutations de l’information génétique du vivant (ADN* ou ARN*). [8]  A terme, si les systèmes de protection des êtres vivants sont « dépassés » et ne « réparent » pas ces mutations, cela peut induire des cancers*.
Ces effets sanitaires dépendent de la pénétration des rayons ionisants, qui varie selon le type du rayonnement, son énergie et selon la nature de la matière traversée.

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En application, on définit le « pouvoir d’arrêt de la matière », qui fixe les épaisseurs des matériaux, pour se protéger des rayonnements si nécessaire et si possible.
Dans le domaine médical, le plomb est utilisé pour la radioprotection: par exemple, une épaisseur de 1 millimètre de plomb réduit la dose d’un rayonnement X de 100 kilo électron – Volt (eV) d’un facteur 100 ; en application, un écran dixième de plomb (qui ne laisse passer que 10 % de la dose) a une épaisseur de 50 mm.
Dans le domaine industriel, où l’énergie est plus importante (pouvant atteindre plusieurs Méga eV), on utilise du béton (moins absorbant que le plomb mais plus épais) et parfois même du plomb avec ajout de baryte (plomb baryté) pour augmenter son pouvoir de radioprotection.
Quand l’énergie transportée par les champs électromagnétiques est trop faible pour produire une ionisation, on parle alors de « rayonnement non ionisant », objet d’étude de cette thèse.
1.2 Rayonnements non ionisants
Les champs électromagnétiques dits « non ionisants » couvrent une large gamme de fréquence de zéro à Hz (champs statiques, basses fréquences, fréquences radio, hautes fréquences, micro-ondes, infrarouge, lumière visible et ultra-violet). (Cf. Annexe 2)  En dehors de la lumière visible, ces rayonnements sont imperceptibles par les 5 sens de l’être humain : l’énergie ainsi transportée est « invisible ».
Les effets sanitaires possibles des champs électromagnétiques ne dépendent pas uniquement de la fréquence : l’énergie absorbée dans les tissus dépend également l’interaction avec la matière et de la puissance du champ électromagnétique. [8]
……….

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