ZYTIGA, UN NOUVEL ESPOIR DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DE LA PROSTATE

ZYTIGA, UN NOUVEL ESPOIR DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DE LA PROSTATE

Anatomie de l’appareil génital masculin

L’appareil génital de l’homme (fig.1) est constitué par : – Les organes génitaux externes : le pénis et le scrotum. – Les organes génitaux internes : les testicules, l’épididyme, le canal déférent, l’urètre et les glandes annexes (prostate, vésicules séminales glandes de cowper) [9]. www.doctissimo.fr/Santé-Anatomie.

Les organes génitaux externes 

Le pénis

Encore appelé verge, c’est l’organe de copulation destiné à déposer les spermatozoïdes dans les voies génitales de la femme. Il est surtout constitué de tissu érectile. Il comprend une racine fixe et un corps mobile se terminant par une extrémité renflée, le gland du pénis. Le pénis est principalement constitué de trois couches : les deux corps caverneux et le corps spongieux. L’urètre, qui constitue la dernière partie du tractus urogénital, traverse le corps spongieux ; sa sortie, le méat urétral, se trouve au bout du gland. La peau du pénis est lâche et glisse vers l’extrémité distale pour former autour du gland un repli de peau appelé prépuce. Le pénis est l’organe qui assure l’éjection du sperme, appelée éjaculation, au moment du rapport sexuel. Il permet aussi l’évacuation de l’urine. Lorsque l’homme est excité sexuellement, ces organes se gonflent de sang et le pénis se durcit : c’est l’érection. 

Le scrotum

C’est un sac de peau plus ou moins plissée, généralement plus pigmentée que la peau du corps (plus foncée), couvert de poils. Le scrotum se divise en deux compartiments, les bourses contenant chacune un testicule. 

Les organes génitaux internes

Les testicules Les testicules ou gonades mâles sont deux glandes de forme ovoïde d’environ 5cm de long et 3cm de large, de poids 20g. Leur surface est lisse, leur couleur blanc-bleuâtre, leur consistance ferme, leur sensibilité grande. Le testicule est entouré par une couche de tissu conjonctif dense et fibreux, l’albuginée, d’où partent à sa face interne de nombreuses cloisons fines, mal définies, divisant le tissu en lobules (fig.2). A l’intérieur de chaque lobule, il existe un à quatre tubes séminifères, très contournés, lieu de formation des spermatozoïdes. Les tubes séminifères contournés renferment les cellules interstitielles ou cellules de 7 Leydig. Ces cellules synthétisent les androgènes en particulier la testostérone et les libèrent dans le liquide interstitiel où elles baignent

L’épididyme

C’est une structure en forme de virgule, long d’environ 3,8cm. Elle se situe dans le scrotum et coiffe le testicule. L’épididyme est un long canal contourné, s’étendant de la face postérieure du testicule jusqu’à son pôle inférieur où il devient le canal déférent. Sa fonction principale est le stockage des spermatozoïdes qui gagnent à ce niveau leur mobilité. 

Le canal déférent

Il continue l’épididyme et possède une paroi musculaire très développée formée de trois couches longitudinales interne et externe séparées par une couche circulaire. Il mesure environ 50cm de long. Le canal déférent amène les spermatozoïdes de l’épididyme à l’urètre. Sa lumière est bordée par un épithélium similaire à celui de l’épididyme. Le canal est innervé par le système nerveux sympathique et se contracte pendant 8 l’éjaculation pour expulser son contenu dans l’urètre. La partie dilatée de chaque canal déférent appelée ampoule reçoit un canal court venant de la vésicule séminale, formant ainsi le court canal éjaculateur. Les deux canaux éjaculateurs se rejoignent dans l’urètre lors de leur trajet prostatique.

L’urètre

Canal de 20 à 25cm de long, il commence au col de la vessie et se termine à l’extrémité de la verge. C’est la portion terminale des voies génitales de l’homme. Il transporte l’urine et le sperme (à des moments différents) jusqu’ à l’extérieur du corps. L’urètre fait partie à la fois du système urinaire et du système génital.

Les vésicules séminales

Au nombre de deux, elles reposent sur la paroi postérieure de la vessie. Chaque vésicule séminale est une invagination glandulaire à nombreuses circonvolutions, développée sur le canal déférent. Elles sont placées en dérivation de la portion distale du canal déférent et s’abouchent dans l’ampoule du conduit déférent. Ce sont deux grosses glandes, chacune ayant approximativement la longueur du petit doigt (5 à 7cm). Leur sécrétion, qui compte environ 60% du volume de sperme, est un liquide alcalin, visqueux et jaunâtre. I-1-2-6- Les glandes de cowper Encore appelées glandes bulbo-urétrales, ce sont des glandes de la grosseur d’un pois situées sous la prostate. Elles produisent un épais mucus translucide qui s’écoule dans l’urètre avant l’éjaculation. Cette sécrétion neutralise l’acidité des traces d’urine encore présentes dans l’urètre. 

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La prostate

Situation La glande prostatique est un organe du petit bassin situé à l’arrière de la symphyse pubienne, à l’avant du rectum et sous la vessie. Elle entoure sur 4 centimètres l’urètre 

Développement

La prostate est peu développée pendant l’enfance. Au cours de la puberté, elle entre en phase de maturation et double de taille. Puis, après l’âge de 50 ans, elle devient progressivement hypertrophiée 

Morphologie externe

Elle est de couleur blanchâtre. Elle est ferme au toucher (toucher rectal), élastique et régulière. Elle mesure en moyenne 4 centimètres de largeur, 2 à 3 centimètres d’épaisseur et de 3 à 4 centimètres de hauteur. Son poids est de 20 à 25 grammes en moyenne. Elle est conique à sommet inférieur. Elle est aplatie en arrière. Elle présente une base supérieure, un apex inférieur, une face antérieure, une face postérieure et deux faces latérales. La face postérieure, comparable à un « cœur de carte à jouer » est divisée par un sillon médian vertical (fig.3)

Table des matières

Introduction
Première partie : Généralités sur la prostate
CHAPITRE I : Anatomie de l’appareil génital masculin
I-1- Généralités
I-1-1- Les organes génitaux externes
I-1-1-1- Le pénis
I-1-1-2- Le scrotum
I-1-2- Les organes génitaux internes
I-1-2-1- Les testicules
I-1-2-2- L’épididyme
I-1-2-3- Le canal déférent
I-1-2-4- L’urètre
I-1-2-5- Les vésicules séminales
I-1-2-6- Les glandes de cowper
I-1-2-7- La prostate
I-1-2-7-1- Situation
I-1-2-7-2- Développement
I-1-2-7-3- Morphologie externe
I-1-2-7-4- Morphologie interne
I-1-2-7-5- Anatomie microscopique de la prostate
I-1-2-7-6-Relations entre la prostate et les organes de l’appareil uro-génital
I-1-2-7-7- Anatomie zonale de la prostate
I-1-2-7-8- Vascularisation et innervation
I-1-2-7-9- Fonctions de la prostate
I-1-2-7-10- Troubles de la prostate
I-1-2-7-11- Exploration de la prostate
CHAPITRE II : Le cancer de la prostate
II-1- Mécanisme de la carcinogénèse dans le cancer de la prostate
II-2- Classification
II-2-1- Score de Gleason
II-2-2- Classification TNM
II-2-3- Classification d’Amico
II-2-4- Les stades du cancer de la prostate
II-3- Facteurs de risque
II-3-1- L’âge
II-3-2- Les antécédents familiaux
II-3-3- Facteurs liés à l’origine ethnique et géographique
II-3-4- Les conditions de vie
II-4- Signes cliniques
II-5- Diagnostic
II-5-1- Le toucher rectal
II-5-1-1- Résultats
II-5-2- Les examens biologiques
II-5-2-1- Dosage du PSA total sérique
II-5-2-2- Rapport PSA libre/ PSA total
II-5-2-3- Résultats
II-5-3- Les examens histologiques
II-5-4- Examens complémentaires
II-6- Traitement
II-6-1- Bilan avant traitement
II-6-2- Options thérapeutiques
II-6-2-1- Surveillance active
II-6-2-2- Prostatectomie totale
II-6-2-3- Traitements locaux
II-6-2-3-1- Radiothérapie externe
II-6-2-3-2- La curiethérapie
II-6-2-3-3- Traitement par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU)
II-6-2-4- Thérapie hormonale 7
II-6-2-4-1- Thérapie hormonale dans le traitement du cancer de la prostate non métastatique
II-6-2-4-1-1- Les agonistes de la LH-RH
II-6-2-4-1-2- Les antagonistes de la LH-RH
II-6-2-4-1-3- Les anti-androgènes stéroïdiens ou non stéroïdiens
II-6-2-4-1-4- Œstrogènes
II-6-2-4-2- Thérapie hormonale dans le traitement du cancer de la prostate métastatique
II-6-2-5- Traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration
II-6-2-5-1- La chimiothérapie
II-6-2-5-2- Les biphosphonates
II-6-2-5-3- Nouvelles hormonothérapies
II-7- Suivi
II-8- Cas de la prise en charge du cancer de la prostate au Sénégal
II-8-1- Patients et méthodes
II-8-2- Résultats
II-8-3- Discussion
II-8-4- Conclusion
Deuxième partie : Procédés de préparation de l’acétate d’abiratérone
CHAPITRE III : Pharmacochimie de l’acétate d’abiartérone
III-1- Historique de l’acétate d’abiratérone
III-2- Structure chimique de l’acétate d’abiratérone
III-3- Préparation de l’acétate d’abiratérone
III-3-1- Procédé de préparation de l’AA (Brevet US5604213A)
III-3-1-1- Synthèse utilisant un dérivé triflate stéroïdien 17-énol comme intermaidiare
III-3-1-2- Synthèse utilisant un halogénure de vinyle comme intermédiaire
III-3-2- Procédé de préparation de l’AA (Brevet WO2006/021777A1)
III-3-3- Procédé de préparation de l’AA (Brevet US20140155363 A1
III-3-3-1- Description générale de la technique
III-3-3-2- Description de modes de réalisation
III-3-3-3- Exemples de modes de réalisation
III-4- Propriétés physico-chimiques de l’acétate d’abiratérone
III-5- Relation entre la structure et l’activité de l’acétate d’abiratérone
III-6- Mécanisme d’action de l’acétate d’abiratérone
III-7- Présentation du médicament
III-8- Données cliniques
III-8-1- Indications thérapeutiques
III-8-2- Posologie
III-8-3- Contre-indications
III-8-4- Effets indésirables
III-8-5- Propriétés pharmacocinétiques de l’acétate d’abiratérone
III-8-5-1- Absorption
III-8-5-2- Distribution
III-8-5-3- Biotransformation
III-8-5-4- Elimination
III-8-5-5- Interactions médicamenteuses
III-8- 6- Efficacité et sécurité clinique

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