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DELIMITATION ET PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDE
Il faut reconnaître que l’éducation pose de nombreux problèmes à la société au point qu’il est difficile de tous les circonscrire non sans risque de verser dans des interprétations hâtives. Nous avons donc décidé de consacrer notre étude aux phénomènes d’OSP des élèves de Terminale et les résultats auxquels nous serons parvenus nous autoriseront d’y voir plus clair sur le système éducatif dans son ensemble.
Ainsi, dans une perspective comparative, nous avons ciblé deux établissements à Dakar l’un à caractère public et l’autre à caractère privé. Il s’agit du lycée Blaise DIAGNE et du cours Sainte Marie de Hann et ce choix tient au fait que nous voulons mettre en exergue une certaine diversité de la carte scolaire au Sénégal.
Ainsi nous rappelons que notre étude porte sur Dakar qui est la capitale politique et économique du Sénégal. C’est une ville qui de par sa situation démographique, apparaît comme le creuset de toutes les couches sociales sénégalaises du fait entre autres du mouvement migratoire qu’on appelle communément l’exode rural. Par ailleurs, sa situation politique et économique se traduit par une certaine concentration administrative et industrielle malgré toutes ces politiques de décentralisation qui tardent à se concrétiser dans les faits. En effet, ces établissements qui constituent notre champ d’investigation ont ceci de commun : en tant qu’institution scolaire, ils apparaissent comme une instance d’acquisition de savoir et de savoir-faire.
Mais l’organisation interne de ces deux établissements n’est pas identique ainsi que les mécanismes d’orientation de leurs élèves à cause de cette sectorisation (public – privé). De ce fait, une présentation de ces deux établissements nous paraît essentielle pour la suite de notre étude.
LE LYCEE BLAISE DIAGNE :
C’est un lycée qui se situe dans un quartier du centre de Dakar appelé Zone B. La position géographique de cet établissement fait qu’il n’est pas loin de l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) et de surcroît fait face à une grande école prestigieuse qu’est l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) sans oublier le lycée Kennedy qui se trouve dans la même zone. Tout cela pour dire que nous sommes en présence d’une agglomération pourvue d’offre éducative assez importante et qui regroupe en son sein, différentes couches sociales issues des quartiers périurbains tels que fass, niary –tally, colobane, medina. Il s’agit donc d’un établissement dont la composition sociale est fortement marquée par une certaine hétérogénéité tant du point de vue de l’origine géographique des élèves qu’en terme de potentialités socio-économiques.
Le lycée Blaise DIAGNE était jadis appelé Collège d’orientation, ce qui n’a rien à avoir avec l’orientation que nous étudions si ce n’est qu’une pure coïncidence dans les termes. C’est par la suite qu’il a été baptisé de Lycée Blaise DIAGNE qui fut le premier député africain.
La particularité de ce lycée réside dans le fait qu’il a toujours été fréquenté par des élèves d’origines sociales très diverses en raison de son statut d’établissement public.
COURS SAINTE MARIE DE HANN
Le cours Sainte Marie de Hann était jadis appelé <<collège de Hann>> et a été conçu et créé par Monseigneur Marcel LEFEBVRE en 1948/1949. Ce dernier fut le premier archevêque de Dakar et de surcroît apostolique pour toute l’Afrique occidentale française.
C’est un établissement situé dans un quartier appelé Hann mariste caractérisé par une grande ouverture aux enfants de toutes confessions religieuses et qui jouissait d’une grande notoriété dans toute l’Afrique de l’Ouest. Cependant, reflétant la réalité socio-économique de l’époque, seuls les élèves issus de classes sociales nanties pouvaient s’y inscrire : les enfants des hauts fonctionnaires français et ceux de bourgeois locaux.
C’est à la suite de l’instauration d’une << grille des scolarités>>, dont le taux varie graduellement avec le revenu des familles, que le Cours Sainte Marie de Hann, a véritablement ouvert large ses portes à toutes les nationalités. Il est désormais devenu accessible à toutes les catégories socio-économiques. Au fil des ans, l’école a gagné en prestige à l’image de brillants résultats scolaires des élèves et du coup l’établissement fait l’objet d’un attrait considérable. Ainsi, 1971 est restée une date repère avec l’arrivée aux commandes d’un sénégalais d’origine portugaise. Si le <<dialogue des cultures>> et, le métissage culturel sont les principes sur lesquels s’appuie l’école c’est justement dû au fait que le nouveau directeur est sans doute à cheval entre différentes cultures.
Le Cours Sainte Marie de Hann de par son caractère multiculturel a finalement proposé la mise à jour d’un <<système d’enseignement biculturel>> autrement dit, l’enseignement du programme français et l’enseignement du programme sénégalais cohabitent au sein d’une même école.
Ainsi, l’acception de cette proposition aussi bien du côté sénégalais que du côté français est assez symptomatique de toute l’originalité du Cours Sainte Marie de Hann avec en toile de fond une certaine vocation internationale. L’existence d’environs 46 nationalités différentes au sein de l’établissement en est une parfaite illustration.
Toutefois, pour éviter toutes affirmations tendancieuses allant dans le sens d’un certain satisfecit concernant l’organisation interne du CSMH, nous estimons qu’il faudra confronter ce projet administratif à la réalité concrète du terrain. Ce recul nous semble plus que jamais nécessaire pour préserver notre étude de toute tonalité subjective.
LES TECHNIQUES D’INVESTIGATION
Nous avons rappelé plus haut que deux approches ont été retenues dans cette étude à savoir la méthode qualitative et la méthode quantitative. Nos techniques d’investigation reposent essentiellement sur l’enquête par questionnaire et la mise sur pied d’une série d’entretiens grâce à l’élaboration d’un guide d’entretien. Ces deux supports d’investigation constituent donc à nos yeux des instruments méthodologiques indispensables à toute recherche scientifique.
LE QUESTIONNAIRE:
L’enquête par questionnaire consiste à recueillir certaines informations auprès d’un certain nombre de personnes qui représentent une fraction de la population et c’est dans ce sens que Raymond QUIVY et Luc Van CAMPENHOUDT affirment que<< elle consiste à poser à un ensemble de répondants, le plus souvent représentatif d’une population, une série de questions relatives à leur situation sociale, professionnelle ou familiale, à leurs opinions, à leurs attitudes à l’égard d’options et d’enjeux humains et sociaux, à leurs attentes, à leur niveau de connaissance ou de conscience d’un événement ou d’un problème ou encore sur tout autre point qui intéresse les chercheurs>>38.
Nous précisons que notre questionnaire s’articule autour de trois thèmes à savoir la signalétique, ensuite viennent les éléments liés à l’origine sociale de l’élève ainsi que les choix d’orientation et enfin l’information. L’élaboration de ce questionnaire qui sera administré auprès des élèves des deux établissements nous paraît indispensable pour bien mesurer le comportement des élèves et comprendre l’idée qu’ils se font de leur avenir scolaire. Elle va aussi nous permettre d’avoir un aperçu concret sur les difficultés auxquelles les élèves sont quotidiennement confrontés.
Reste à voir si l’approche qualitative que nous entendons adopter comme second type d’enquête va surtout nous servir.
L’Entretien
Cette méthode d’entretien sera appliquée aux des parents et au personnel des deux établissements scolaires en l’occurrence les professeurs.
Le recours à cette méthode qualitative se justifie pleinement par le fait que nous voulons découvrir concrètement le comportement des parents et des professeurs et par la même occasion reconstruire le sens qu’ils donnent à leurs attitudes.
En ce qui concerne les parents, deux thèmes seront retenus à savoir : l’attitude des parents face aux choix d’orientation, la relation entre parents et élèves au moment du choix, quant aux professeurs, nous aborderons des thèmes tels que la relation entre l’évaluation scolaire et l’orientation, la formation des professeurs en matière d’orientation. Ainsi autant l’élaboration d’un questionnaire sera déterminante pour mesurer l’attitude des élèves concernant leur choix d’orientation, autant la méthode qualitative nous permettra d’avoir de plus amples informations en interrogeant les parents et les professeurs.
François De Singly a d’ailleurs parfaitement évoqué l’assertion de ces deux approches en affirmant que << les questionnaires rendent visibles certains déterminants sociaux des trajectoires, les entretiens la construction individuelle de ces trajectoires, et notamment l’appréhension de certains moments clés. Ses deux côtés se trouvent la richesse davantage dans la complexité de la production pour l’enquête par questionnaire, davantage dans la manière dont les acteurs appréhendent (et contribue ainsi à produire) le social pour l’enquête par entretien>>.39
Après avoir élaboré, les supports méthodologiques avec lesquels nous comptons mener ce travail de recherche, il paraît essentiel de dégager notre échantillon représentatif étant entendu que pour des critères de faisabilité, nous ne pouvons pas enquêter l’ensemble des élèves de terminales des deux établissements. Quelle est donc la méthode d’échantillonnage la plus appropriée pour mener à bien cette étude ?
L’ECHANTILLONNAGE
On pouvait définir l’échantillonnage comme une manière d’extraire au sein d’une population communément appelée base de sondage, un groupe de manière à pouvoir les étudier grâce à des méthodes quantitatives et qualitatives.
C’est pour cette raison que A. Blanchet et A Gotman affirment que <<définir la population, c’est sélectionner les catégories de personnes que l’on veut interroger et à quel titre; déterminer les acteurs dont on estime sont tous en position de produire des réponses aux questions que l’on se pose>>.40
C’est cette sélection de catégorie de personnes qui nous conduit à un échantillon représentatif qui selon R. Ghiglionne et B. Matalon est possible <<si les unités qui le constituent ont été choisies par un procédé tel que tous les membres de la population ont la même possibilité de faire partie de l’échantillon>>41. Ainsi, notre technique d’échantillonnage s’appuie essentiellement sur la méthode non probabiliste en recourant à l’échantillonnage par quota.
Nous rappelons que la population que nous avons ciblée est essentiellement constituée par les élèves de terminales des deux lycées, ensuite nous avons les parents, les professeurs ainsi que les conseillers d’orientation qui seront interrogés sur la base d’un guide d’entretien.
S’agissant du lycée Blaise DIAGNE, après avoir interrogé M. Mbow en sa qualité d’adjoint du censeur, nous avons obtenu une base de sondage de 1038 élèves de terminale.
En prenant 1/10 comme taux de sondage (rapport entre la taille n de l’échantillon et la taille N de la population mère P : n/N X100), nous nous sommes retrouvé avec un échantillon représentatif de 104 élèves de terminale qui seront répartis en respectant systématiquement la distribution qui prévaut dans la population de référence. Autrement dit, la proportion des garçons et des filles selon la série qui prévaut dans la population mère, va correspondre avec le même quota dans notre échantillon représentatif pour éviter un biais.
R. GHIGLIONNE et B. MATALON affirment à ce propos que <<dans son principe, la méthode des quotas consiste à obtenir une représentativité suffisante en cherchant à reproduire dans l’échantillon, les distributions de certaines variables importantes telles que ces distributions existent dans la population à étudier .Par exemple, si celle-ci comporte autant d’homme que de femmes on fera en sorte qu’il en soit de même dans l’échantillon>>42.
En outre, les 104 interrogés grâce à l’administration directe d’un questionnaire, nous avons aussi travaillé sur 15 parents d’élèves et 10 professeurs grâce à l’élaboration d’un guide d’entretien. Ces parents ont été retenus sur la base d’une catégorisation partant des classes sociales favorisées aux classes moyennes sans oublier en dernier ressort les classes sociales défavorisées. Nous avons aussi choisi des professeurs d’origine sociale diverse et qui viennent de quartiers différents et en tenant aussi compte de leur ancienneté.
Par ailleurs en ce qui concerne le cours sainte Marie de Hann, la population totale des élèves de terminale était au nombre de 475 dont 136 qui suivaient le programme Sénégalais tandis que les autres suivaient le programme français. Compte tenu d’une base de sondage assez réduite par rapport à celle du LBD, nous avons décidé de prendre un sondage de 1/5 qui nous a donné un échantillon de 95 élèves dont les caractéristiques vont correspondre à celles de la population mère.
Pour éviter que l’échantillon soit biaisé, nous avons décidé de combiner la méthode des quotas à l’échantillonnage aréolaire. Il s’agit de tirer au sort les bâtiments ou les pavillons fréquentés par les élèves pour ensuite y mener l’enquête. Cette combinaison nous paraît essentielle dans la mesure où tous les élèves de terminale auront la chance de figurer dans l’échantillon assurant ainsi une bonne représentativité. Tout dépend donc de la manière dont nous allons choisir les élèves à enquêter et c’est justement à ce titre que nous avons jugé nécessaire de recourir à une méthode aléatoire. Nous avons par la suite, opté pour 15 parents d’élèves choisis sur la base de trois catégories à savoir la classe défavorisée, classe moyenne et favorisée.
Les professeurs retenus sont aussi d’origines sociales diverses et ont des parcours professionnels assez variés. Par ailleurs, nous avons travaillé avec deux conseillers d’orientation et ce choix s’inscrit dans une démarche comparative dans la mesure où le Cours Sainte Marie de Hann est l’un des rares établissements privés qui disposent d’une instance d’orientation en son sein.
Par ailleurs, le lycée Blaise DIAGNE représente à nos yeux l’établissement public par excellence où il n’existe pas un service d’orientation. C’est donc le choix de ces deux types d’établissements qui a motivé le choix des conseillers en tant que l’un exerce au sein de l’établissement privé et l’autre travaillant au niveau du CNOSP qui est rattaché au Ministère de l’éducation Nationale du Sénégal. Globalement, nous estimons que le recours à cette méthode d’échantillonnage se justifie par ce souci de recueillir le maximum d’information auprès des élèves en réduisant considérablement les biais statistiques.
L’ENQUETE DE TERRAIN
Il faut dire que cette phase de recherche a beaucoup contribué à une meilleure opérationnalisation de notre enquête. D’abord, nous avons mis l’accent sur une sorte de pré enquête, ensuite pour vérifier toute la pertinence de nos instruments de recherches, nous avons procédé à un pré-test et enfin il fallait se consacrer à l’enquête proprement dite sur le terrain.
LA PRE-ENQUETE
Des recherches documentaires approfondies nous ont amené à nous familiariser avec un certain nombre d’ouvrages qui traitent de la question de l’orientation scolaire et professionnelle.
En effet, cette documentation s’est déroulée de manière assez organisée pour éviter de faire fausse piste. C’est aussi pour nous une manière de renoncer à ce que R. Quivy et L. V. Campenhoudt ont appelé la <<gloutonnerie livresque>> c’est-à-dire l’acte par lequel on accumule le maximum d’informations sans être en mesure de les intégrer. C’est ainsi qu’ils estiment que << cette attitude conduit immanquablement au découragement, car l’abondance d’informations mal intégrées finit par embrouiller les idées>>43. Pour ce faire des grilles de lecture ont été élaborées pour ainsi répertorier toutes les idées et analyses qui renvoient à notre objet d’étude. La pré enquête nous a aussi permis de réaliser une importante phase d’exploration du terrain d’enquête. Nous avons d’entrée de jeu essayé de nous mettre en contact avec le personnel des deux établissements.
LE PRE-TEST
Dans un souci de vérifier l’univocité et la pertinence de nos questions ainsi que nos méthodes de recherches, nous avons avant tout administré nos questions à une dizaine d’élèves afin de rectifier certaines imperfections. Ce pré-test constitue à nos yeux une manière spécifique de rompre avec ce que BOURDIEU a appelé la sociologie spontanée et a donc facilité l’élaboration de notre questionnaire et nous avons par la suite compris que nous avons affaire à des élèves de terminale qui ont un examen à passer avec tout ce qui gravite autour en terme d’angoisse, d’anxiété. Par ailleurs, c’est grâce à ce travail de reconnaissance que nous avons pris conscience de toute la dimension sociale de l’orientation et de ce point de vue, l’irréductibilité du phénomène d’orientation au cadre institutionnel de l’école est plus que jamais une évidence.
L’ENQUETE PROPREMENT DITE
Etant donné que notre terrain d’enquête reposait essentiellement sur les deux établissements, il nous fallait impérativement administrer les questionnaires auprès des élèves et aussi entamer nos entretiens avec les professeurs avant les périodes de vacances. L’enquête s’est donc déroulée durant la période mai-juin.
On était obligé de faire la navette entre les deux écoles pour ne pas perdre de temps. S’agissant des entretiens avec les professeurs et les parents d’élèves, nous avons profité des rencontres entre parents et professeurs au sein des établissements pour les réaliser.
DIFFICULTES RENCONTREES
Il faut reconnaître qu’on a eu beaucoup de difficultés pour enquêter les élèves de terminale. Au début, le contact a été marqué par des réticences manifestes. Cela est certainement dû au contexte dans lequel l’enquête s’est déroulée car avec l’approche du bac, les élèves sont en majorité stressés et sont plus préoccupés par les révisions que par d’autres activités aussi utiles qu’elles puissent paraître.
De ce fait le remplissage du questionnaire constituait pour les élèves une perte de temps. Nous avons aussi eu du mal à approcher les élèves à cause des cours de rattrapage organisés par les professeurs pour combler certaines lacunes.
Ainsi, on devait s’assurer que les questions étaient effectivement remplies sans précipitation. Pour y remédier, on a essayé de collaborer avec certains professeurs qui ont accepté qu’on administre les questionnaires dans les salles de classe en plein cours.
Quant aux contacts avec le personnel des établissements, nous avons été par moment confronté à certaines lourdeurs pour accéder à certaines informations officielles.
Concernant l’entretien avec les parents, il s’est posé un problème de communication surtout avec les parents d’élèves non instruits. En fait un effort de traduction des entretiens réalisés en wolof a été fourni, ce qui suppose évidemment un risque de déformation des grands axes de réflexion retenus dans notre étude.
Par ailleurs, l’accès aux établissements a été facile au niveau du lycée Blaise DIAGNE bien qu’au Cours Sainte Marie de Hann on soit obligé à chaque fois de décliner notre identité pour les entretiens et l’administration du questionnaire.
Table des matières
INTRODUCTION
1ère PARTIE CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
1.1. Cadre théorique
1.1.1. Problématique
1.1.2. Objectifs
1.1.2.1. Objectif général
1.1.2.2. Objectifs spécifiques
1.1.3. Hypothèses
1.1.4. Quelques concepts fondamentaux
1.1.5. Modèle théorique
1.1.5.1. Le modèle d’éligibilité
1.1.5.2. Le modèle culturel
1.1.6. Revue critique de la littérature
1.2. Cadre Méthodologique
1.2.1. Cadre d’étude
1.2.2. Délimitation et présentation du champ d’étude
1.2.2.1. Le lycée Blaise Diagne
1.2.2.2. Le Cours Sainte Marie de Hann
1.2.3. Techniques d’investigations
1.2.3.1. Le questionnaire
1.2.3.2. L’entretien
1.2.4. Méthodes d’échantillonnage
1.2.5. L’enquête de terrain
1.2.5.1. La pré-enquête
1.2.5.2. Le pré-test
1.2.5.3. L’enquête proprement dite
1.2.6. Difficultés rencontrées
2ème PARTIE PRESENTATION GENERALE DES DONNEES
2.1. Vue d’ensemble sur les déterminants institutionnels de l’orientation
2.1.1. Quelques repères historiques de l’orientation
2.1.2. Sur les structures d’orientation
2.2. Sur l’orientation des nouveaux bacheliers
2.2.1. L’entrée dans l’enseignement supérieur public
2.2.2. Les procédures d’admission dans les universités
2.3. Quelques caractéristiques propres à la population cible
2.3.1. Sur l’âge et la dimension genre
2.3.2. Sur la structuration scolaire
2.3.3. Sur l’origine sociale
2.3.3.1. Selon la catégorie socioprofessionnelle du tuteur
2.3.3.2. Selon la zone de résidence
2.3.3.3. Selon la taille de le famille
3ème PARTIE ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
3.1. Sur les choix d’orientation véritables des élèves du LBD et du CSMH
3.1.1. Des choix d’orientation très typés
3.1.1.1. Selon la série du baccalauréat
3.1.1.2. Par rapport à la dimension genre
3.2. L’OSP : un phénomène multifactoriel qui dépasse le cadre institutionnel de l’école
3.2.1. Une dominance de l’aspect collégial du choix
3.2.2. Sur les conseils les plus déterminants dans les choix d’orientation
3.3. Le comportement des familles : une inégalité sociale de choix scolaire
3.3.1. Sur l’effet de la position sociale dans les choix d’orientation
3.3.2. De l’élaboration de stratégies fort inégales à la prise de décision finale
3.4. La question de l’effet établissement
3.4.1. Un contexte de scolarisation différemment apprécié par les élèves
3.4.2. Une implication des professeurs qui varie selon les établissements
3.4.3. Une inégalité d’accès à l’information
CONCLUSION GENERALE
Annexe
Questionnaire