Vers l’équilibre des milieux naturels

Vers l’équilibre des milieux naturels

Paysage verte

Agroforesterie L’agroforesterie : C’est une nouvelle technique très praticable dans une région où l’érosion du sol est très intense surtout sur le bassin versant. Cette nouvelle technique est très intéressante pour le cas de sous-espace d’Ambohimanambola. Pour des raisons de l’aménagement des bassins versants , la région tend vers le degré de dégradation qu’est le tanety à Aristida, herbe fortement silicifiée et sans valeur nutritive. L’avantage de cette technique pour la zone d’Ambohimanambola est : l’augmentation de la rentabilité des terres, l’augmentation de la productivité, la contribution de lutte contre l’érosion, la réduction de la pollution des nappes par les engrais agricoles, l’amélioration de la qualité des sols.

Reboisement

C’est une ancienne pratique traditionnelle mais très efficace pour augmenter l’humidification de l’atmosphère, c’est-à-dire facteur explicatif pour accroître l’humidification de l’air. Mais en tenant compte des associations qui font le reboisement, ainsi que les personnes qui vivent en milieu rural complètement envahi par l’eau.

Changement de technique culturale (teknikan’ny fitsitsina rano)

Il s’agit d’une technique ancienne pour la gestion de l’eau, pour lutter contre l’inondation. Le plus important, c’est de préserver la nature et d’avoir plus de produit obtenues, d’améliorer le rendement. D’une part, de grands barrages-réservoirs construits en amont de la rivière font chuter l’eau par des conduites artificielles jusqu’en aval. Le réservoir stocke l’eau jusqu’à son utilisation pendant la période sèche. Et le niveau de la rivière reste stable pendant la période des crues. D’autre part, l’eau est une source d’énergie. On peut transformer l’énergie hydroélectrique en énergie électrique. Ce sont les barrages de dérivation installés sur la plaine qui fournissent les centrales.

Dynamisme fluviatile pertinente 

Migration forcé

Dans le sous-espace d’Ambohimanambola, les sinistrés augmentent chaque année à cause des crues annuelles. Pour les bas quartiers, ils ont migré vers les sommets ou chez le « Lycée Ambohimanambola » (site d’hébergement) (cf photo n°43). Les habitants situés sur les versants ont obligées de s’enfuir car c’est une zone à risque les plus vulnérables à l’érosion, le plus active par des glissements des terrains. 79 Source : Cliché de l’Auteur (Decembre 2017).

Projet d’urbanisation bien orienté

Source : FTM (Foibe Taosaritanin’i Madagasikara), BDA, CITIES ALLIANCES. La figure n°3 montre que tout doit être planifié, c’est-à-dire que chaque construction a sa place. Dans ce plan, on constate que : les environs de la Commune Urbaine d’Antananarivo sont considérés comme des zones urbanisables ; elles se trouvent, surtout, sur la partie est, sud-est et nord-est de la commune ; Photo 43 : Les sinistrés du cyclone AVA à l’ancien lycée d’Ambohimanambola. Figure 3: Plan d’urbanisme directeur de la Commune Urbaine d’Antananarivo 80 Les zones d’extension industrielles sont localisées, en principe, sur la plaine ; les zones à urbaniser sont situées, principalement sur la plaine; seulement, elles sont localisées dans la partie sud-ouest de la commune (au sud d’Andohatapenaka) ; la partie nord et nord-ouest de la Commune sont des zones à préserver ; ce sont des zones agricoles réservées surtout, à la riziculture. Cette zone est considérée comme un bassin tampon après la moisson du riz vers mi-janvier. Pour les trois derniers cas d’inondation, on constate que la plupart des quartiers vulnérables se trouvent dans les zones à urbaniser, les zones à préserver et autour des zones industrielles. L’une des solutions durables consiste, en premier lieu, à renforcer le système de contrôle des constructions. D’aucuns n’ignorent que la majorité de ces sinistrés vivent dans des constructions illicites au beau milieu des rizières, des marécages ou le long des rivières ou des canaux. Il faut donc respecter la loi. Pour cela, on doit appliquer les lois figurées dans les articles 2 et 3 de l’arrêté interministériel n° 9526/2003 portant application du décret n° 2002-979 réorientant 31l’APIPA. Il faut que la migration des populations vulnérables à l’inondation reste dans un endroit sûr et stable (cf figure n°3). 

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Aération du sol

Protection du sol

D’abord, il faut que la population locale respecte l’environnement, de protéger et utiliser d’une manière responsable pour promouvoir le développement. Puis, il faut que les habitants prennent la défense à la restauration du sol, car la conservation du sol maintien la couche humifère. Ensuite, la protection du sol prévient contre l’ensablement des rizières, c’est à dire la régularisation du régime hydrique (cf photo n°44). Source : Cliché de l’Auteur (Décembre 2017).

Respect du lit d’une rivière

La pratique illicite (cf photo n°45, n°46, n°47) est plus dominante en milieu urbaine. A Ambohimanambola, les habitants construisent leur maison sur le champ culturale, au beau milieu  des rizières en remblayant avec des terres. Ce remblaiement diminue la circulation des eaux des zones basses, ce qui favorise l’inondation. La majorité de ces sinistrés vivent dans des constructions illicites, dans des marécages ou le long des rivières ou des canaux. 

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