UNE OUVERTURE VERS UN OUTIL DE TYPE CALCULETTE

UNE OUVERTURE VERS UN OUTIL DE TYPE CALCULETTE

Un outil pour uniformiser la démarche

Un ménage ne choisit pas par hasard son futur lieu d’habitation. Celui-ci prend en compte un nombre important de critères qui va permettre au ménage de pouvoir se sentir bien sur son futur lieu d’habitation. L’aspect environnemental n’est pas le seul critère envisagé par les ménages, rentrent également en compte des critères économiques et des critères sociaux dont les déplacements sont une part importante. L’objectif de cet outil calculette est de « mesurer » l’influence de l’ensemble de ces critères et de constituer un véritable outil d’aide à la décision pour un ménage hésitant à s’installer entre plusieurs communes. Dans un premier temps, il s’agit d’étudier l’ensemble des critères qui peuvent être pris en compte par un ménage puis de savoir quel est le degré d’implication de ces critères dans le choix d’une implantation. Une calculette basée sur 3 critères et un territoire d’étude Les critères pris en compte se divisent en 3 domaines : environnemental, économique et social. En fonction des informations sur le ménage, les résultats obtenus seront dans un premier temps répartis dans ces trois catégories. Afin de rester dans une démarche centrée sur la mobilité, l’ensemble des données sera analysé en tenant compte du mode de déplacement. Pour l’aspect environnemental de la démarche, le résultat se base sur l’étude précédente (voir illustration 4 : Schéma récapitulatif de la méthode page 42). Selon le lieu d’implantation, les pratiques de déplacement et de vie, il ressort une quantité de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère. On en déduit alors un critère environnemental : la quantité de CO2 émise par le ménage. Pour le critère économique, l’objectif est de représenter les dépenses d’un ménage vis-àvis d’une implantation sur tel ou tel lieu. En effet une implantation détermine des pratiques de vie différentes, et par conséquent un coût économique qui peut être quantifié. Enfin pour le critère social, le but est de pouvoir donner une représentation de l’impact social que peut entraîner une implantation sur un territoire. Cet impact se traduit par un critère de confort qui réunit toutes les contraintes d’une implantation..

Choix et conceptualisation des indicateurs

Lors de la conception d’un outil, la première phase du travail consiste à sélectionner les critères qui pourront influencer le calcul. Il s’agit donc d’évaluer dans un premier temps, l’ensemble des données disponibles pour effectuer le calcul puis, à partir de cette base de données de sélectionner les plus pertinents. Ainsi les trois coûts ont été mis en sortie : on retrouve le coût économique, le coût environnemental et le coût social. Le coût économique doit être le reflet de ce que dépense réellement le ménage, ainsi celui-ci va dépendre de 5 critères : – le lieu de résidence : selon la commune sur laquelle le ménage s’implante, le coût du foncier et par conséquent les dépenses liées aux logements sont différents. – le mode de déplacement : un mode de déplacement n’engendre pas les mêmes coûts que l’on utilise un bus ou une voiture. Il est ainsi essentiel de prendre en compte cet indicateur pour le coût économique. – le nombre de déplacements : le coût économique dépend directement du nombre de déplacements que le ménage effectue. – le revenu des ménages : cet indicateur permet de connaître quelle est la part du budget accordée aux transports par rapport au revenu du ménage. Celui-ci permet à terme d’obtenir un indice de confort sur le coût économique. Le coût environnemental correspond aux émissions des usagers. Ce coût dépend de trois indicateurs : – le mode de déplacement : selon le mode de déplacement, le facteur d’émission est différent, ainsi il est essentiel de connaître le mode de déplacement. – le nombre de déplacements : comme pour le coût économique, le nombre de déplacement entraine une quantité de CO2 rejeté et ainsi un coût environnemental. – la distance parcourue : cet indicateur est nécessaire pour faire le calcul de la quantité de CO2 rejetée. Le coût social est illustré par un indice qui sera appelé indice de confort. Cet indice dépend de 5 critères : – le mode de déplacement : selon le mode de déplacement, l’usager est dans un environnement plus ou moins confortable. – le nombre de déplacements : le nombre de déplacements que l’usager effectue influe sur le confort car plus on effectue de déplacements, plus le confort diminue. – la distance parcourue : comme le nombre de déplacements, lorsque la distance augmente le confort diminue. – le temps de transport : c’est un indicateur qui va permettre de connaître le temps passé par chaque usager dans les transports. Ainsi plus le temps de transport augmente, moins la personne peut faire autre chose, et ainsi son indice de confort va diminuer. – l’âge : cet indicateur permet de mettre en relation directe la condition physique de l’usager avec le confort lors de son déplacement.

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