UN ATTACHEMENT TRÈS PARTICULIER À L’ARGENT

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Leur apparence matérielle

Le livre de raison

Le livre de raison de Pierre‐Vincent Botu se compose de deux « cahiers » qui sont de taille et dʹapparence strictement identiques. Tous deux mesurent 29 cm de hauteur pour 20 cm de largeur, ce qui correspond à la taille des feuilles de format A4 utilisées de nos jours. Pour plus de précision, ajoutons que leurs dimensions avoisinent les feuilles de format A3 pliées en deux par leur milieu, afin de former une copie double dont la grande majorité fut écrite recto verso. Chacune des feuilles fut généralement insérée dans une autre à raison de petits paquets non homogènes compris entre trois et douze feuilles. Ce fut le cas, pour le premier cahier qui comporte quatre petits paquets de feuillets, tous reliés entre eux par une cordelette.2 Quant au second livre de raison, un peu mieux élaboré, il se compose dʹune première feuille indépendante, puis dʹun seul paquet conséquent formé aussi de douze feuilles.
Il demeure fort intéressant de les comparer avec les dimensions dʹautres livres de raison déjà étudiés afin de déterminer le choix du support dʹécriture de Pierre‐Vincent Botu. En effet, on peut se demander si son choix sʹapparentait à ce qui se pratiquait couramment sous lʹancien régime ou si au contraire il s’appliquait à le rendre différent ? Les historiens François‐Joseph Ruggiu, Michel Figeac, Laetitia Sfiligoi et Hanna Soualine de lʹuniversité de Bordeaux 3, répertorièrent et présentèrent la taille de 34 documents pour la Dordogne ainsi que de 30 documents pour la Gironde3. Leur analyse démontra que dans la pratique, il nʹy avait pas systématiquement une mesure identique à une autre. Néanmoins, ils dégagèrent une fréquence de formats comprise entre 20 et 35 cm pour la hauteur et 15 à 25 cm pour la largeur des documents. Il ressort donc, que le papier utilisé par Pierre‐Vincent Botu correspondait tout à fait à la moyenne des documents utilisés dans le sud ouest de la France, à son époque.
Il aurait été aussi instructif de faire une comparaison avec les mesures nationales et mieux encore avec les dimensions des livres grenoblois, afin de déterminer si Pierre‐Vincent Botu avait cherché ou non, à se dégager de ce qui se pratiquait dans sa propre province. Pour se faire, l’étude de Nicole Lemaître4 qui porte sur les caractéristiques physiques des livres de raison semblaient être la plus même de réaliser ce genre de comparaisons. Cependant, les dimensions des documents ne sont pas exprimées en largeur et en longueur, mais données sous forme de dimensions globales qu’elle nomme « taille moyenne » et qu’elle exprime en multipliant la hauteur par la largeur. Or, un tel résultat devrait en principe donner des centimètres carrés ainsi qu’un résultat à trois chiffres. Les tailles moyennes de 56,6 pour les caractéristiques physiques générales du XVIIIe siècle et de 53,9 pour celles de Grenoble sont par conséquent difficilement comparables avec les dimensions du livre de Pierre‐Vincent Botu. N’ayant pas fournis d’autres éléments susceptibles d’éclairer sa méthode, il demeure malheureusement impossible d’en tirer des conclusions cohérentes.
Malgré tout, il suffit de comparer le livre de raison de Pierre‐Vincent Botu avec d’autres livres des archives départementales de l’Isère, pour saisir pleinement que son aspect matériel est d’ores et déjà porteur d’indices sur le sens qu’il voulut donner à ses écrits. Manifestement, Pierre‐Vincent Botu ne cherchait pas à faire de son livre de raison, un livre d’exception, mais il aspirait avant tout, à en faire un livre fonctionnel. Qu’en est‐il de son minutier, cherchait il également à le rendre avant tout utilitaire ?

Le minutier

L’apparence formelle de son minutier ne diffère que peu de celle de son livre de raison. Le papier utilisé et ses dimensions sont strictement identiques, révélant ainsi qu’en cinq années d’intervalle, il n’y eut guère d’évolution quant au choix du support d’écriture. Ainsi, le sens que Pierre‐Vincent Botu voulut donner à ses écrits resta t‐il cohérent.
Il est vrai que le papier utilisé est relativement épais, ce qui s’explique par l’obligation d’utiliser une plume. Malgré tout et dans tous les cas, il faut reconnaître que le support matériel choisi demeure des plus sobres5. Une couleur sable des plus traditionnelles, un aspect dépourvu de tout filigrane, de tout monogramme, de tout motif, signature, ornementation ou particularité quelconque qui auraient pu attester d’une volonté d’embellissement de ses œuvres épistolaires. À l’instar du livre de raison, le minutier de ses lettres d’affaires, relève aussi davantage du fonctionnel que dʹun désir dʹen faire un livre à la dimension particulière. Dʹailleurs, l’ensemble des trois cahiers réaffirme cette économie de l’inutile par lʹabsence totale de couverture, de liens venant clore les pages ou de fioritures quelconques.
L’analyse de l’aspect formel des écrits du for privé de Pierre‐Vincent Botu dégage par conséquent une fonctionnalité qui se voulait récurrente et qui se perçoit également à travers l’exploitation qu’il fit des feuilles destinées à son livre de raison6.

Une méthode d’exploitation fonctionnelle

La méthode concerne essentiellement, les deux cahiers qui composent le livre de raison. Chaque folio a une présentation absolument identique, constituée de trois colonnes. La colonne située au centre de la feuille mesure invariablement une dizaine de centimètres et représente le double des deux colonnes latérales qui encadrent ses deux côtés respectifs. Elle comporte le libellé, le détail de la dépense ainsi que la date correspondante. Chez Pierre‐Vincent Botu, l’usage de celle‐ci prit une importance croissante notamment après le décès de sa première épouse, le 21 octobre 17817 où il se mit à noter également les jours, voire les moments de la journée8, comme pour marquer une volonté d’égrener le temps qui passe. Il apparaît évident que Pierre‐Vincent Botu utilisait une méthode identique et rationnelle pour borner chacune de ses marges. On ne note aucune trace de plume qui aurait pu matérialiser l’espace, en revanche, on peut observer trois plis, certes imperceptibles, mais bien présents, au centre de la feuille ainsi que de chaque côté de la colonne centrale. Pierre‐Vincent Botu avait donc recours à une méthode de pliage indiquée par le sens des plis9. Il rabattait systématiquement le côté externe de la feuille sur son bord opposé, puis renouvelait cette opération de façon similaire, pour aboutir à une bande de papier de 5 cm de large. En dépliant sa feuille, les deux plis latéraux formés, délimitaient ainsi l’espace d’écriture du libellé, au centre10. De chaque côté, deux marges. Celle de gauche, dans de nombreux cas restée vierge ou bien ponctuellement annotée de soldes. C’est cette colonne qui connut le plus d’évolution, par une notation devenue plus précise par le biais de quelques mots clés en rapport avec les dépenses, les sommes créditées ou le nom des personnes concernées. La colonne de droite correspond aux sommes à la fois débitées ou créditées ainsi qu’aux différents totaux. Les uns restent relatifs à la somme des dépenses accumulées, les autres peuvent correspondre à la somme des différentes entrées d’argent issues de ses honoraires, des remboursements de billets ou encore des intérêts acquis grâce à des prêts d’argent.
En outre, l’aspect des documents dénotent que Pierre‐Vincent Botu utilisait des feuilles volantes qu’il finissait par relier ou faire relier entre elles, par une simple ficelle qui semble bien avoir été cousue au fil de l’écriture, sans périodicité précise, d’où une certaine confusion dans le montage du premier cahier11.
L’analyse fut donc consacrée tout d’abord à l’apparence matérielle des sources afin d’en dégager une première quiddité qui conserve une incidence non négligeable sur le sens que le scripteur voulut donner à ses écrits. Il est à présent judicieux d’effectuer une autre focale sur la nature même des différents documents, sur leur morphologie et de voir si les bornes chronologiques, n’induisent pas aussi, à elles seules un sens significatif. Cependant, interrogeons nous d’abord sur les circonstances des différentes donations aux archives départementales de l’Isère qui elles aussi peuvent témoigner d’un souhait particulier du scripteur.

Les circonstances des donations

Michel Cassan se plait à rappeler que lʹhistorien est toujours bien inspiré de se demander pourquoi les archives quʹil consulte sont arrivées jusquʹà lui12. En ce qui concerne, la famille Botu, le mystère demeure malheureusement complet.
En effet, les circonstances des donations qui ont été effectuées en deux versements relativement éloignés, respectivement en 1952 pour le premier et 1957 pour le second13, nous sont totalement inconnues. Pourquoi ces donations ? Pourquoi cinq années dʹintervalle ? Aucun indice n’est apte à nous fournir une meilleure compréhension.
L’instigatrice des donations des nombreux et précieux documents est une dénommée Madame Bon, habitante de Gières en Isère. Elle le fit, en outre, non pas personnellement, ce qui aurait pu éclairer un pan du mystère, mais par lʹintermédiaire dʹun commerçant libraire de sa commune, M. Repelin. L’écueil est que dans les années 50, les services des archives nʹétaient pas encore informatisés. De ce fait, le personnel ne voyait guère la nécessité de recourir à un questionnement systématique sur les circonstances et les motivations des donations, ni sur les filiations entre les documents et les personnes dépositaires des précieux butins. Autrement dit, les documents étaient inventoriés sans le recueillement d’informations précises. En ce qui concerne la donation des fonds Botu, les archives départementales de l’Isère, ne possèdent pas même un simple paraphe, ni même une lettre dʹacceptation de donation.
Il a donc été entrepris, malgré une ombre de scepticisme, dʹappeler systématiquement toutes les personnes portant le nom Bon14, habitant Gières et les environs, ainsi que les personnes portant le nom Repelin15 du département de l’Isère, car peu nombreux. Malgré un accueil favorable et enthousiaste de l’ensemble des personnes interrogées, aucune nʹa été en mesure d’apporter un renseignement pouvant être utile à élucider le mystère qui continue à planer autour des circonstances de ces donations.
Pourtant, les archives départementales de l’Isère ont aujourd’hui le privilège d’accueillir une descendante de la famille Botu très désireuse de retracer sa généalogie. Cependant, la non connaissance de l’existence des fonds extraordinaires appartenant pourtant à l’un de ses aïeuls, de lignage direct ou indirect, ne laisse guère présager une meilleure compréhension de l’origine des documents16.
Ainsi donc, il demeure encore impossible à présent de préciser si madame Bon17 fut héritière ou non de la famille Botu, ou si au contraire, elle découvrit ces précieux documents dʹune façon inopinée dans un coin de grenier ou de cave dʹune demeure acquise. Somme toute, cinq années entre les deux donations peuvent paraître bien longues et un peu inexplicables. Pourquoi ne pas les avoir apportés elle même et en une seule fois ? Les documents étaient‐ils dispersés dans des lieux différents ? Comment les avoir réunis ? Pour quelles raisons ?
Malgré tout, cette personne fut tout à fait consciente du caractère exceptionnel de tels documents et de lʹapport énorme que cela pouvait offrir à la recherche historique, aussi qu’elle en soit remerciée et consultons à présent les « trésors » qui ont généreusement été offerts à la science.

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Morphologie des documents

Un bref aperçu sur les différentes sources s’impose naturellement. Le lecteur constatera que chacune d’elles, malgré ses propres limites, est en mesure d’apporter des éléments différents mais complémentaires qui permettent de construire un raisonnement. Nous les cataloguerons selon leur ordre chronologique, pour ce qui est de l’écriture active de Pierre‐Vincent Botu, et aurons ensuite un rapide coup d’œil sur l’ensemble de sa correspondance passive qu’il prit soin de conserver comme il en était la coutume à l’époque moderne18.

Inventaire sommaire des sources

Nous débuterons par celles qui constituent réellement le corpus de documents écrits de la plume de Pierre‐Vincent Botu, le livre de raison ainsi que son minutier de lettres personnelles.

Le bornage chronologique du livre de raison

Le livre de raison, répertorié aux archives départementales de l’Isère sous la cote 1 J 68619 est constitué de deux cahiers reliés séparément.
Pierre‐Vincent Botu débuta la rédaction du premier cahier le 1er novembre 1775 non pas à lʹoccasion dʹune dépense mais au contraire par l’obtention de ses honoraires des mois de juillet, août et septembre 1775, comme si commencer la tenue d’un livre de comptes par des sommes débitées et non pas créditées, fut au dessus de ses forces, en tout cas de ses espérances. C’est ce décalage entre la réception des gages et l’écriture qui laisse aussi à penser que ce livre de raison ne fut pas le premier, mais au contraire la continuité d’un ou de précédents qui en toute logique se terminaient à la fin du mois d’octobre, par un solde nul20, laissant ainsi la possibilité de démarrer le nouveau livre de comptes par la somme positive et non négligeable de ses gages, à savoir 1500 £. Son écriture se termine le 1er juin 1780, par la notation dʹune dépense, mais aussi dʹune épargne, quʹil inscrivit dans ses comptes telle une assurance. La première fut allouée à son épouse et sʹélevait comme très souvent et très mystérieusement à la somme de 240 £ :
Du 1er juin 1780. jʹay donné à ma femme 10 Louis qui font la somme de deux cent quarante Livres.
La seconde et dernière annotation est relative à son épargne dont il fait souvent mention. Cette action qu’il accomplissait aussi souvent que possible, semblait véritablement le rasséréner :
Du Dit jour jʹay pris dans le D.(it) sac 7 Ecus de 6 £ qui font la somme de quarante deux Livres que jʹay mises dans mon secretaire.
Le second cahier, en possession des archives nʹest finalement pas le suivant. En effet, 10 mois et demi en séparent lʹécriture ce qui tend à démontrer quʹau moins un des cahiers de comptes, fut malheureusement égaré. Malgré tout, celui‐ ci reprend le 18 avril 1781, là encore par lʹobtention de ses gages de janvier, février et mars 1781, lesquels gages s’élèvent toujours à 1500 £.
Le solde 0 ou la phrase « ne me reste rien » se retrouve environ neuf fois, dans son livre de raison. Voir le tableau récapitulatif en annexe n°6.
…j’ay reçu la somme de quinze cents Livres pour mes honoraires des mois de janvier, fevrier et mars derniers21
Pierre‐Vincent Botu semblait ainsi réellement se rassurer en débutant systématiquement ses deux livres par des sommes non négligeables et de préférence créditées. Ce second livre est, d’un point de vue formel, mieux structuré, même si une feuille indépendante lui fut apposée par la suite à l’aide d’un cachet de cire. Il sʹagit, pour reprendre les propres mots du scripteur, dʹune
note22 » brève, dʹune page et demie à peine, écrite le 10 juillet 1781 et qui concerne la gestion du ménage de son père, Pierre‐Hyacinthe quʹil nomme très respectueusement M. Botu23.
L’écriture de ce second livre s’interrompt étrangement 9 mois plus tard, le 21 janvier 1782, là encore sans aucune explication particulière. Cependant, cette date est erronée. En effet, en étudiant de plus prés la chronologie des libellés, il s’avère que ces dernières mentions n’auraient jamais dû figurer comme conclusion. En raison d’une erreur très certainement commise par la personne qui relia les folios, les écritures passent du jeudi 21 novembre 1782 au samedi 29 novembre 1781 pour se terminer en l’année 1781 le 31 décembre et reprendre à nouveau, pour deux libellés à peine, au 4 et 21 janvier 1782. Ainsi, donc, l’année 1782 fut foliotée entre le 31 décembre 1781 et le 29 septembre 1781.
Cette erreur grandiose commise dans le montage des cahiers laisse le lecteur fort perplexe. Nous pouvons nous demander si Pierre‐Vincent Botu en avait vraiment réalisé l’erreur. En effet, pourquoi dans ce cas là ne pas l’avoir faite corriger par son auteur. Pierre‐Vincent Botu avait suffisamment de prestance pour l’en exiger ! Cela signifierait‐il finalement qu’il serait lui‐même l’auteur de ses reliures et que faute de temps, de courage ou de relecture, il ne se résolut jamais à en apporter les corrections ?
Dans tous les cas, l’aspect fonctionnel de ses écrits ressort véritablement et montre que la tenue de son livre de raison avait pour but principal de connaître ses flux monétaires et l’état de ses finances au moment de l’écriture. Visiblement, Pierre‐vincent Botu regardait vers l’avenir et non le passé !

Table des matières

PREMIÈRE PARTIE LES SOURCES : UNE RICHESSE DANS LA DIVERSITÉ
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 – PRÉSENTATION DES SOURCES
Leur apparence matérielle
Les circonstances des donations
Morphologie des documents
L’exploitation de la source
CHAPITRE 2 – LES PRATIQUES DE L’ÉCRITURE
Pierre‐Vincent Botu, un homme cultivé
Des capacités à rédiger
Une habitude liée à sa profession
Les dispositions de la rédaction
CHAPITRE 3 – UNE ÉCRITURE À VOCATION MULTIPLE
Des intérêts apparents
Les déclenchements de l’écriture
Justification de cette gestion
Une volonté de mémoire
Surtout une nécessité
CONCLUSION
DEUXIÈME PARTIE : UN ATTACHEMENT TRÈS PARTICULIER À L’ARGENT
INTRODUCTION
CHAPITRE 4 – UN PANORAMA DU BUDGET
Un patrimoine foncier
Ses gages de procureur du roi et d’officier moyen
Un penchant tangible pour le numéraire
CHAPITRE 5 – DES LIENS DE SOCIABILITÉ : ESSENTIELLEMENT SOUMIS AUX ÉCHANGES FINANCIERS
Au coeur de la sphère familiale
En dehors des liens familiaux
CHAPITRE 6 –UNE TENTATIVE DE RAPPROCHEMENT DES COURS SOUVERAINES ?
L’influence des Lumières dans sa vie personnelle
Sa profession à la Commission du Conseil.
Une nécessité pour maintenir un train de vie.
CONCLUSION
TROISIÈME PARTIE : LE TRAIN DE VIE D’UN OFFICIER MOYEN
INTRODUCTION
CHAPITRE 7 – LE CADRE MATÉRIEL : LE GOÛT DE L’OSTENTATION.
Les frais fixes
Des dépenses plus imprédictibles
La logistique d’une maisonnée
CHAPITRE 8 – L’APPARENCE ET LES SOINS PRODIGUÉS AU CORPS
Des vêtements au goût du jour
Des pieds chaussés avec élégance
Des perruques impeccables
Les frais relatifs aux soins du corps
Les dépenses de santé
CHAPITRE 9 – LE BUDGET ALIMENTAIRE : UNE RECHERCHE DU RAFFINEMENT
Une base alimentaire à l’image du peuple ?
Les éléments protéiniques
La recherche du raffinement
Des repas copieusement arrosés
La détente
CONCLUSION
LES SOURCES MANUSCRITES
LES SOURCES IMPRIMEÉS
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages Généraux
Le Dauphiné et la Justice
Famille et Sentiment Familial
Les Écrits du For Privé
Histoire Économique et Sociale

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