Typologie des sédiments minéralises en OR

Rapport de stage typologie des sédiments minéralises en OR, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Exploitation dans les dépôts primaires

Cette exploitation comporte les différentes phases suivantes : extraction, traitements, purification et enfin le raffinage terminale.

Extraction de minerais

La première phase d’extraction des minerais commence d’abord par le décapage.
Cela nécessite ensuite l’enlèvement de la roche de proximité du minerai pour assurer une pente pas trop abrupt. Ceci se fait généralement au bulldozer. La figure 4 montre un exemple d’exploitation munie de quelques matérielles utilisées pour préparer le gisement. En outre, on extrait les roches minéralisées par un bulldozer. Puis, on transporte les minerais obtenus vers l’usine de débourbage (figure 5) pour séparer les partiels non aurifères avec les partiels aurifères. Les minerais seront broyés et pulvérisés (figure 6). Cette pulvérisation peut se faire en présence d’eau. Et enfin, les minerais finement broyés doivent passer dans des séries de traitements chimiques afin de récupérer l’or.

Traitements de minerais

Ce sont des traitements chimiques, caractérisés par la fusion du métal d’or et l’élaboration de l’or à partir de cette solution. Les traitements passent à des différentes étapes : la flottation, l’amalgamation et la cyanuration.
La flottation : Cette étape commence le traitement du minerai obtenu après broyage. Lorsque les produits de broyage sont suffisamment fins, la flottation permet d’augmenter sensiblement la teneur en or et d’éliminer les sulfures difficiles à séparer par d’autres voies [9]. La flottation sépare les minerais en deux (02) : il y a le concentré qui flotte à la surface sous forme de suspension aqueuse et le résidu stérile qui n’a pas de l’or appelé « haldes ». Les agents mouillantes sont le Xanthate et parfois additionnés le traitement avec du sel de cuivre.
Amalgamation : Les résidus aurifères par flottation sont envoyés dans une table à secousse de cuivre amalgamé. Cette méthode se repose sur la propriété que possède l’or de s’allier avec le mercure métallique pour former des amalgames d’or et du mercure. L’or est récupéré de l’alliage par distillation au mercure vers une température de 400°C à 500°C (température de vaporisation de mercure). Cette procédée peut se faire de deux manières : soit par amalgamation interne du broyeur, soit par amalgamation externe. L’extraction par amalgamation n’excède pas de 60% de la production actuelle. En plus, la toxicité du mercure limite son utilisation, et les minerais obtenus ne sont pas directement de l’or pur. L’élimination des autres métaux dans le minerai nécessite une série de purification et de raffinage terminale.
La cyanuration : A l’heure actuelle, beaucoup d’exploitants utilisent l’épuisement par des solutions de cyanures alcalins aux résidus d’amalgamation. Le traitement convient aussi aux minerais finement broyés, aux concentrés par lavage et flottation [9]. Elle consiste à dissoudre les minerais d’or dans une solution de cyanures alcalins, cela donne une solution auro-cyanure alcalin. La solution aurocyanure obtenus est filtrée puis passée dans un décanteur. L’or est ensuite précipité par ajout de poudre de zinc.
Le précipité d’or est filtré puis calciné et fondu et à la fin coulé en barre (figure 7). Différentes variétés de cette méthode sont maintenant très développées, notamment la lixiviation bactérienne et l’utilisation de charbon actif.

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