Traitement des images satellites
Par définition, la télédétection (détection à distance, Remote Sensing [RS] en anglais) désigne, dans son acception la plus large, la mesure ou l’acquisition d’informations sur un objet ou un phénomène, par l’intermédiaire d’un instrument de mesure n’ayant pas de contact avec l’objet étudié (Denis, 2016). Avant tout, des prétraitements aux images Landsat de multibandes sont requis pour obtenir une carte précise et facile à interpréter. Les prétraitements sont les opérations faites avant les analyses des images Landsat : ils sont composés de correction géométrique, de correction radiométrique et de création des néo-canaux et les indices. – Correction géométrique et correction radiométrique L’image satellite présente des distorsions géométriques lorsqu’elle est superposée par la carte topographique. La distorsion est due aux variations de la géométrie « Terre-capteur ». Pour résoudre ce problème, le géoréférencement de l’image était requis, c’est la correction géométrique. Pour la correction radiométrique, le but est de corriger les données dues aux irrégularités des bruits provoqués par le capteur ou à l’atmosphère. De ce fait, la conversion des données est sollicitée pour représenter précisément le rayonnement réfléchi ou émis mesuré par le capteur – Création des néo-canaux et les indices : Ils permettent de rehausser, synthétiser, extraire certaines caractéristiques ou certaines propriétés des données peu visibles sur les canaux d’origines. Le premier néo-canaux était l’Analyse en Composition Principale ou ACP, l’opération consiste à éliminer les corrélations entre les bandes. C’est-à-dire que les informations contenues dans plusieurs bandes, hautement corrélées sont réduites en un nombre restreint de composantes (Coulibaly, 1996). En d’autres termes, l’information comprise dans 5 ou 6 canaux est réduite en trois composantes (Garba, 2012). Les premiers ACP sont les plus riches en information. L’utilisation de l’ACP était utile pour l’analyse des linéaments contenus dans les bandes. Les propriétés de l’ACP sont les suivantes : Ils sont indépendants entre eux 92 Ils résument au mieux l’information contenue dans les données Les néo-canaux obtenus par la première composante expriment le plus grand contraste existant dans les données d’origine. Le deuxième néo-canaux était l’indice de végétation. Par définition, les indices sont des nouveaux canaux créés à partir des canaux bruts et des formules mathématiques. Ainsi les indices sont : NDVI : L’Indice de différence normalisé ou indice de Tucker (NDVI) était utilisé ; la signature spectrale de la végétation est très particulière, car elle montre une réflectance élevée dans le proche infrarouge et une forte absorption dans le rouge. Donc, la combinaison de ces deux bandes est donc susceptible de produire de bonnes capacités discriminantes et révéler des propriétés particulières de végétaux (El Kharki O. Mechbouh J., 2015). De plus, le type de formation superficielle sous la forêt est très particulier qu’Huette et al., 1984 ont souligné : la couleur des sols a une influence sensible sur la réflectance des peuplements végétaux. Indice de clarté : mets en évidence la clarté des sols (Mohamed K., 2013). Indice de brillance : permets principalement de mettre en évidence les éléments stériles (non chlorophylliens) comme l’urbain, les sols nus. Cet indice est donc sensible à la brillance des sols, reliée à son humidité et à la présence de sels en surface, il met en évidence les minéraux contenus dans le sol. Prenant par exemple le sol hydromorphe. Indice de rougeur : traduis la présence de matériaux de couleur rouge dans les sols, par exemple l’oxyde de fer. Pour pouvoir dresser la cartographie des formations superficielles, l’utilisation des images Landsat était utile. Cependant, le choix de composition des bandes d’images satellites était difficile. Pour évaluer la classification des formations superficielles par rapport aux données de terrain ainsi que les travaux bibliographiques, l’utilisation de matrice de confusion était utile. Ainsi voici sur la classification des classifications des formations superficielles dans la cuvette de Vinaninony.
Questionnaires
Les lieux enquêtés étaient dans la cuvette et sur les versants des massifs élevés. C’està-dire qu’on ne s’est pas référé aux limites administratives des fokontany puisque plusieurs ménages n’ont pas de rizières dans la cuvette. De plus s’il en a, ce n’est pas sûr qu’ils cultivent eux même leur terre. C’est pour ça qu’on a fait l’enquête dans la rizière pour avoir le contact direct avec ce qui cultive les terres. Cependant, quelques ménages qui ont des hommes âgés ont été aussi enquêtés. Sur le passé de la cuvette Est-elle occupée par un lac ? Pouvez-vous estimer le niveau de lac pendant ce temps-là ? Si la cuvette était occupée par un lac, quelle était la revenue des paysans ? Aménagement de la cuvette Souvenez-vous des dates de l’aménagement de la cuvette ? Qui sont les aménageurs ? Où sont les lits de cours d’eau naturel et les cours d’eau artificiels ? La cuvette connaît-elle encore un phénomène d’inondation et d’ensablement ? Évolution du versant Comment était la densité de la végétation pendant votre enfance ? Quelle était la végétation qui y prédomine auparavant ? Est-ce qu’il existe des phénomènes d’éboulement sur les versants des massifs volcaniques ? D’où viennent les marques d’érosion sur les versants ? Autres questions aidant à la réalisation des travaux de terrain Où est-ce qu’on peut trouver des galets ici à Vinaninony ? Dans quelle partie de la cuvette la rivière s’est-elle encaissée ? Où peut-on creuser des trous pour faire quelques fosses pédologiques ?