Thèse étiologie des rougeurs oculaires d’origine traumatique

Thèse étiologie des rougeurs oculaires d’origine traumatique , tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Anatomie de l’œil

Les oiseaux ont les mêmes structures oculaires principales que celles des autres vertébrés.
La membrane la plus extérieure de l’œil est la cornée. C’est une membrane transparente.
Elle sert de première lentille à l’œil et elle le protège des agressions extérieures, notamment des poussières. Cette membrane est composée de 5 couches : l’épithélium, la couche de Bowman, le stroma, la membrane de Descemet et l’endothélium.
Juste derrière la cornée, se trouve l’iris, un des deux constituants de l’œil (avec la rétine) qui ne soient pas transparents. C’est un corps opaque. Il est de couleur très variée selon la race et le croisement effectué (Figure 3). Il contient des tissus musculaires qui lui permettent de contrôler la quantité de lumière entrant dans l’œil par la pupille.
L’intérieur de l’œil est divisé par le cristallin en deux principaux segments : le segment antérieur et segment postérieur. La chambre antérieure est remplie de l’humeur aqueuse, et la chambre postérieure contient l’humeur vitrée des fluides transparents.
La plupart des oiseaux ont l’œil fixe dans l’orbite. Ils doivent bouger la tête pour regarder dans une autre direction, bien qu’il y ait des exceptions comme chez le Grand Cormoran .L’œil est très volumineux, il occupe toute l’orbite. Lorsque l’oiseau est en plongée, le muscle de Crampton permet l’aplatissement de la cornée comme pour les poissons. Sous l’action du muscle de Brüch, le cristallin peut se déformer jusqu’à former un lenticône [20] (Annexe 1 ; Figure VIII-3).
Un organe, que l’on retrouve également chez certains reptiles, le pecten qui a un rôle mal compris. C’est un organe composé de tissu de la rétine replié sur lui-même. Il est bien fourni en vaisseaux sanguins et permettrait, selon la théorie classique, d’approvisionner la rétine en éléments nutritifs. Selon une théorie plus récente, il interviendrait dans le changement de volume de l’œil ce qui permettrait une meilleure focalisation afin de mieux détecter les objets en mouvement.
Les annexes de l’œil sont les paupières, la conjonctive et la membrane nictitante.Ces dernières permettent de maintenir un taux d’humidité constant, nécessaire à l’intégrité de la cornée lui conférant la prévention ainsi que le traitement des infections oculaires chez les sujets âgées.
Les moyens de protection de l’œil sont nombreux et de natures diverses : anatomique, mécanique, biochimique, immunologique… Les paupières, les cils et le film lacrymal protègent aussi bien la cornée que les tissus oculaires adjacents contre les agressions extérieures. La protection du globe résulte d’une intrication de ces différents moyens qui forment ainsi un équilibre.
Le globe oculaire est protégé d’éventuels corps étrangers par les paupières qui forment une barrière anatomique en s’interposant devant le globe lui-même. L’existence des troisièmes paupières chez les animaux augmente davantage cette protection. Elles nettoient tous les débris qui tapissent sur la cornée.
Les cils jouent un véritable rôle de filtre de poussière contenue dans l’air adjacent au globe oculaire. Les clignements normaux étalent les larmes sur la surface cornéenne, formant ainsi un film lacrymal stable pré cornéen et permettent un débridement épithélial physiologique.

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