The Covenant, de James A. Michener, un roman populaire américain sur l’histoire de l’Afrique du Sud

The Covenant, de James A. Michener, un roman populaire américain sur l’histoire de l’Afrique du Sud

GEOLOGIE ET ARCHEOLOGIE 

Géologie et paysages

L’Afrique du Sud dont nous parle Michener est avant tout un pays vu par des marins européens depuis les bateaux qui croisent en mer. Au contournement du continent africain, parfois à moitié enfouie dans les nuages, leur apparaît la montagne au pied de laquelle va s’établir plus tard la ville du Cap : Table Mountain. L’un des premiers actes qu’effectue d’ailleurs Willem van Doorn lorsqu’il est choisi pour demeurer sur place avec un groupe d’hommes afin d’attendre un prochain bateau hollandais, est de gravir cette montagne. La côte rocheuse permet, quant à elle, l’établissement d’un système postal relativement fiable, même s’il ne peut bien sûr être très rapide. Les marins ont pris l’habitude de déposer leurs lettres sous les rochers, et chaque bateau qui passe considère de son devoir de récupérer les missives qu’il achemine ensuite vers le pays indiqué. Cette tradition ne fait aucun cas de l’origine de l’auteur de la lettre, ni du pays destinataire, même s’il s’agit d’un pays en guerre : la morale des marins l’emporte sur les divisions politiques qui de toute façon ont déjà changé lorsque parvient la nouvelle. Comme avec Table Mountain, l’auteur fait voyager le lecteur en Afrique du Sud grâce à des repères géologiques restés célèbres. Les déplacements de population ou de groupes d’individus sont jalonnés de découvertes dans ce domaine. Ainsi avec Nxumalo et Old Seeker, nous atteignons le Ridge-of-WhiteWaters, qui, comme il est indiqué dans le texte de manière didactique, va devenir par la suite le Witwatersrand48. Déjà la petite expédition y recherche de l’or. Plus significatif encore, nous faisons ces découvertes à chaque fois que l’un des personnages du roman les fait ; cela veut dire que nous découvrons plusieurs fois le même site, à travers des expériences différentes, et souvent des époques différentes. Ainsi, toujours en suivant Nxumalo, nous atteignons le fleuve Limpopo49. Alors que ce voyage a lieu au XVème siècle et qu’il mène tout droit vers les splendeurs de la ville de Zimbabwe, nous atteignons le même fleuve trois cents ans plus tard en compagnie d’Adriaan, Dikkop et de la hyène Swarts50. Mais cette fois il s’agit d’une marche beaucoup plus longue (trois ans), vécue comme une exploration du territoire sans but précis, causée de plus par les attitudes racistes de la famille d’Adriaan. Le voyage n’est pas entrepris avec la même innocence, d’autant que les protagonistes ont eux aussi dépassé l’âge d’innocence puisque Adriaan a cinquante-quatre ans et Dikkop soixante-trois, contrairement au tout jeune Nxumalo, qui part fougueux pour la première fois de son village. Au lieu de parvenir sur les bords d’un fleuve tempétueux comme  Nxumalo, nos deux solitaires arrivent au fleuve Limpopo that sluggish stream that marked the natural northern borders of the subcontinent. Dès cette arrivée, Michener intervient ouvertement dans le roman pour montrer qu’à ses yeux la frontière naturelle est celle créée par le cours du fleuve Zambèze, et non pas, beaucoup plus au sud, celle, dessinée par ce fleuve plus petit, le Limpopo. Finalement, c’est une façon de dire que la frontière politique de l’ Afrique du Sud est trop étriquée, qu’elle définit un espace rétréci en comparaison de ce que les échanges et communications humaines ont pu être à d’autres époques. Au premier degré, c’est une façon d’insister sur les contraintes de la réalité physique, mais puisque Michener développe son argument jusqu’à évoquer un problème d’unité de l’espace et sans doute des groupes humains appelés à y vivre, c’est également une façon d’anticiper sur l’avenir du pays. Dr. Linnart had said the natural border was the Zambezi; Portuguese explorers had said the same; and anyone who had a map, rude and rough, saw that the Zambezi was the natural boundary, but reality dictated that this boundary be the Limpopo. South of here, the land was a piece; north of here, it altered radically and could never be digested as an inherent part of a manageable unit.52 L’environnement naturel impose donc des contraintes aux hommes qui y vivent ; mais à leur tour, le type de société dans laquelle ces hommes évoluent, les contradictions qui les traversent, les problèmes qu’ils doivent affronter impriment à l’environnement une forme, voire une fonction. Ainsi les Trekboers, habitués aux grands espaces pour eux-mêmes et leurs troupeaux, vont petit à petit se sédentariser dans des lieux géographiquement protégés qu’ils ont choisis pour se prémunir contre les attaques des tribus noires avec lesquelles ils n’ont pas su s’entendre. En l’absence d’Adriaan, son fils, Lodevicus, fait installer la nouvelle ferme dans une vallée complètement entourée de collines, dans un souci de sécurité. C’est d’ailleurs d’un tel bouleversement que naît un mot nouveau, le kraal […] the protected place53 . Du côté des Noirs aussi la géographie acquiert une signification sociale et politique puisque, d’après des accords passés avec la Compagnie, leurs territoires ne s’étendent désormais librement qu’au nord de la rivière Great Fish54. Ignorants de ces accords, Adriaan s’est installé en plein territoire Xhosa, provoquant l’attaque de ceux-ci et sa propre mort pour avoir franchi la limite, la frontière entre les deux communautés55. Alors que dans d’autres romans, comme par exemple Colorado Saga56, Michener a longuement décrit l’évolution physique des terrains sur lesquels allaient se dérouler son histoire, dans L’Alliance, il a délibérément  choisi de toujours lier le relief à la vie des hommes, à la façon dont ils ont tenté de se rendre maîtres des lieux. Cette tentative de faire correspondre le paysage et l’histoire des hommes est d’autant plus significative que l’Afrique du Sud dispose de ressources minières considérables qui font la richesse de quelques-uns et les dures conditions de vie du plus grand nombre. Plus particulièrement qu’ailleurs, on ne vit pas uniquement sur la terre en Afrique du Sud, mais l’on vit, ou plus exactement l’on travaille dans ses entrailles. Le roman fait d’ailleurs remonter l’activité minière à des époques anciennes puisqu’une bonne partie de la prospérité de la ville de Zimbabwe au XVème siècle provient déjà de l’extraction d’or dans des boyaux de mine presque inaccessibles où seuls sont envoyés les Bushmens, réduits en esclavage par les Noirs57. Michener choisit de nous raconter cette histoire, probablement par volonté de montrer que l’exploitation, l’esclavage même ne sont pas uniquement un problème de domination des Noirs par les Blancs, mais qu’ils ont existé par le passé sous d’autres formes, impliquant d’autres communautés. C’est historiquement plausible, quoique encore débattu, mais il aurait tout de même fallu raconter, plus longuement qu’avec l’exemple d’un seul personnage à la fin du livre, les conditions de vie et de travail dans les mines dirigées à l’époque contemporaine par les Blancs d’Afrique du Sud. Car entre le XVème et le XXème siècle, il y a une grande différence d’échelle des phénomènes. Cet aspect politique et social de l’exploitation des ressources géologiques du pays manque au roman. Ceci dit, et comme l’annonce le titre, le texte est d’abord l’histoire de l’Afrique du Sud du point de vue des Européens qui l’ont colonisée, et l’absence qui vient d’être évoquée est remplacé par une longue description de la quête d’un aventurier mineur blanc dans l’espoir de trouver le diamant qui le rendra riche et célèbre. 

Archéologie

Michener fait cependant profiter son lecteur d’une autre découverte majeure grâce au site archéologique de Great Zimbabwe. Garlake, spécialiste de l’endroit et de son interprétation africaniste, dit que les ruines se situent à une trentaine de kilomètres de la petite ville actuelle de Fort Victoria et il donne deux versions possibles de l’origine du mot, dérivé de deux expressions en langue shona, dzimba dza mabwe, qui signifie maisons de pierre ou dzimba woye qui veut dire demeures vénérées58 . Michener s’est appuyé sur les recherches de cet auteur pour écrire le chapitre II du roman intitulé Zimbabwe. S’il ne donne pas l’étymologie du mot, il tient malgré tout à parsemer l’intrigue d’informations, détails et descriptions qui rendent vie à un site par ailleurs pillé à  de multiples reprises et surtout objet de controverses d’origine politique. Fidèle à sa technique de double découverte, où le lecteur découvre en même temps que les personnages du livre des curiosités ou événements particuliers de l’histoire de la région, Michener développe sur vingt pages l’exploration du site de Zimbabwe59 en même temps que ses personnages y parviennent et y séjournent quelque temps. La démarche est didactique et ménage le suspense. ‘What is Zimbabwe?’ the boy asked one evening. ‘How sad’, the old man said with unfeigned regret. ‘Not one person in this village has ever seen Zimbabwe!’ ‘What is it?’ ‘Towers and soaring walls.’ He paused and pointed to the low stone wall that surrounded the cattle kraal and said in an awed voice, ‘Walls ten, twenty times higher than that. Buildings that reach to the sky.’ […] ‘Our king, lord of a thousand villages bigger than yours, the great ones the spirit talk to, he lives in a kraal surrounded by walls higher than trees.’ He placed his hand on Nxumalo’s arm and said, ‘Until you’ve seen Zimbabwe, you live in darkness’.60 Le chapitre fait revivre l’agitation d’une cité-Etat bien organisée, où le travail de construction est mis en valeur, planifié et réalisé à grande échelle pour la construction des murs et habitations de la grande ville. Nxumalo y participe à son tour, ce qui fournit l’occasion de pénétrer dans les rouages d’un travail d’équipe discipliné, qualifié et rigoureux, au service du clan royal au pouvoir dans cette capitale africaine. Michener, qui affectionne les comparaisons, en profite ici pour témoigner du degré de civilisation élevé atteint par la population locale qui maîtrise la sidérurgie, l’élevage, le tissage, le commerce sur de grandes distances, une architecture originale et élaborée, un mode de vie citadin, et il y mêle un trait d’humour à l’intention de ceux qui se croient plus civilisés. En effet, en imaginant la vie quotidienne à la cour royale, il décrit une scène où l’un des signes de respect dû à la personne du roi est de le quitter en lui faisant face, donc en marchant à reculons. Il est probable qu’il s’agisse là d’un clin d’œil à la même pratique toujours en vigueur dans la monarchie britannique actuelle. En faisant de Nxumalo un simple maçon, puis un technicien inspectant les mines de production d’or, de fer et de cuivre, l’auteur indique l’étendue de l’activité économique du royaume, à partir des ports de Sofala et Kilwa. Because he had gold and ivory, he could deal on a basis of equality with Egyptians and Arabians, and Persians and Indians and the soft, quick people from Java61 . Dans un livre intitulé L’Afrique avant les Blancs, traduit en français en 1962, Basil Davidson propose une carte délimitant les sites d’extraction connus et supposés  du royaume de Zimbabwe62. En additionnant ceux des différents minerais (Davidson mentionne aussi des mines d’étain), on aboutit à une centaine de lieux de production, et L’Alliance a le mérite de donner une idée de ce nombre important. Michener situe clairement la contribution de son livre dans le courant de pensée qui conteste l’origine européenne de Zimbabwe liée à la légende d’Ophir ou aux Phéniciens, pour en affirmer l’origine africaine. Etant donné la teneur colonialiste et raciste de certains arguments qui visaient à occulter l’appropriation de régions entières en raison de la richesse de leurs sous-sols, ce n’est pas le moindre des mérites du romancier que d’avoir souhaité prendre partie. Garlake cite ainsi les propos d’un des pseudo-chercheurs du tournant du siècle, qui a fait autorité sur la question pendant plusieurs années, un certain Hall. ‘The Bantu [were] not a progressive people and the decadence of the native [is] a process which has been in operation for many centuries [and ] is admitted by all authorities’. The cause, Hall believed, was a ‘sudden arrest of intelligence and mental development [which] befalls every member of the Bantu at the age of puberty.’63 Mais, contrairement à Lévi-Strauss qui refuse la notion de progrès dans l’histoire comparée des civilisations humaines, Michener maintient cette perspective d’évolution des sociétés et il consacre une page à resituer Zimbabwe dans l’histoire de ce progrès, rappelant d’ailleurs que -comme c’est le cas pour les Indiens qui un jour ont quitté le site de Mesa Verde aux Etats-Unis- bien des questions demeurent quant aux raisons qui ont poussé les populations à quitter l’endroit. It is difficult, five hundred years after the event, to describe in words the precise quality of thought available to the men who made this decision to abandon Zimbabwe, but because the act was so crucial in the history of southern Africa, an attempt must be made without inflating or denigrating reality64 . D’après l’auteur, le niveau intellectuel et culturel des habitants de Zimbabwe doit être jugé en fonction de leurs réalisations. C’est ainsi qu’il passe en revue leurs qualités ou défauts supposés du point de vue de la capacité à écrire, de la maîtrise des arts, de la richesse de la vie religieuse et de l’adaptabilité technique. Armé de ces critères, Michener situe Zimbabwe à un niveau inférieur à celui du Moyen-Age européen : elle est d’une époque sauvage mais pas incivilisée65 . L’enjeu de cette discussion polémique est bien sûr la définition des critères de civilisation, car pour des hommes comme Henri le  Navigateur et ses descendants colonisateurs, il s’agissait d’aller porter la civilisation à ceux qui ne la connaissaient pas encore. Et c’est ce que rappelle le roman. Cependant, même si le lecteur accorde à Michener sa propre définition des critères de la civilisation, ce sont plutôt la Chine et l’Inde des XIVème et XVème siècles qui auraient dû servir de parangon à l’évaluation. Outre ces aspects idéologiques déjà mentionnés, le thème de Zimbabwe permet de maintenir un fil conducteur dans le développement de l’intrigue. Il a l’avantage de supprimer les frontières actuelles des pays concernés (Afrique du Sud, Zimbabwe, Mozambique) et de replacer l’histoire sur un territoire plus vaste. Il est également révélateur de la façon dont le capitalisme moderne, avec des hommes comme Cecil Rhodes, a redécouvert et interprété les témoignages de ces anciennes civilisations africaines. IV – ANTHROPOLOGIE ET ETHNOLOGIE 1 – Caractéristiques physiques Il est possible de diviser en cinq grands groupes les populations que Michener fait évoluer dans son roman. Les San, ou Bushmen ; les Hottentots ; les Noirs (Xhosa, Zoulou.) ; les esclaves importés (Malais, Malgaches, Angolais.); les Blancs (Anglais, Français, Hollandais.). Seuls les Noirs et les Blancs disposent d’une lignée complète, d’une généalogie racontée. Pour les autres groupes, nous faisons la connaissance d’individus, voire de petits groupes, mais leur descendance n’intervient pas dans le cours de l’histoire principale, à l’image sans doute de la disparition de ces communautés dans l’histoire réelle, ou, pour certains, de leur assimilation partielle. Puisque L’Alliance se propose de romancer l’histoire, nous abordons les populations selon la chronologie de leur installation connue dans la région. C’est pourquoi nous rencontrons des San dès les premières pages. Certains de ces individus ont des prénoms (Gumsto, Gao, Kharu), ce qui permet de rendre le récit plus vivant, d’intéresser le lecteur à un début d’intrigue et pas seulement à des abstractions. Mais la tâche est ardue car le grand public connaît peu de choses sur ces populations. Dans le livre, les San sont présents au début, comme aux commencements de l’histoire. Cependant, alors que le premier chapitre leur est entièrement consacré, le titre de cette partie ne se réfère pas à leur groupe en tant que communauté humaine particulière, mais au contraire à ce qui chez eux préfigure le génie et la diversité de tous les êtres humains. Ce chapitre est intitulé Prologue, et c’est le seul du livre où la population ne rencontre personne d’autre qu’elle-même. Pourtant Michener décrit de manière très précise ce que nous pouvons savoir de la vie des Bushmen. Et en premier lieu leurs caractéristiques physiques. 40 They were a curious lot as they walked bravely into the arid lands, with four peculiarities that would astonish all who came in contact with them later. Their hair did not grow like that of other people; it appeared in little twisted tufts, separated one from the other by considerable space of empty scalp. The women had buttocks of enormous size, some projecting so far backward that they could be used by babies to ride upon. Steatopygia this phenomenon would be called (suet buttocks) [.]. Their language was unique, for in addition to the hundred or so distinctive sounds from which the world’s languages were constructed [.], the San added five unique click sounds formed with lip, tongue and palate. [.] The male penis was perpetually in a state of erection. 66 Aucune autre population au monde ne dispose des mêmes caractéristiques physiques que les San. Les explorateurs de l’époque n’ont d’ailleurs pas manqué de rendre compte de leurs observations, même si pour les questions de sexe, les auteurs se devaient de prendre certaines précautions oratoires qui font sourire aujourd’hui. On dirait que ce qui couvre leur tête est une espèce de laine noire frisée sans être fort épaisse, si sa dureté naturelle n’annonçoit pas que ce sont des cheveux plus laineux, s’il est possible, que ceux des Nègres. […] Malgré le respect que je porte à la portion la plus délicate de mes lecteurs, la notoriété du fait m’empêche de supprimer quelques observations sur ces parties du corps que nos mœurs, plus scrupuleuses, mais moins naturelles, me défendent de nommer ouvertement. Pour les décrire, on exige qu’un auteur emploie des circonlocutions, des termes latins et d’autres méthodes étranges et inintelligibles pour la plupart des lecteurs; mais ceux qui affectent cette espèce de réserve, doivent me pardonner si je ne puis voiler mon sujet avec toute l’exactitude que leur modestie exige. Mon devoir m’oblige à montrer combien le monde entier a été induit en erreur, et sous quel faux jour on lui a représenté la nation Hottentote. L’on a cru d’après des descriptions mensongères, que les femmes, dans leurs parties sexuelles, étoient des monstres par nature, et que les hommes le devenoient par une coutume barbare. On a cru, par exemple, que ces derniers étoient à l’âge de dix ans privés par une sorte de castration d’un de ces organes que la nature donne à tous les mâles pour la propagation de leur espèce, et que les femmes naissoient avec une sorte de voile sur les parties de la génération, particularité inouïe chez toutes les femmes de la terre. Je remets à une autre occasion à faire voir combien la chose en elle-même est absurde et invraisemblable, et le peu de créance que mérite le témoignage de l’auteur de ces relations. Je me bornerai à rapporter ici ce que je suis dans le cas d’affirmer, avec certitude, le résultat des observations que j’ai cru devoir faire, tant par égard pour la vérité qu’à cause de l’importance du sujet.

Table des matières

INTRODUCTION
ère partie : LES REPERES DE L’HISTOIRE
I – LA GÉOGRAPHIE, LES LIEUX DE L’ HISTOIRE
1 – Précision
a – Préambules
b – Incipit
2 – Ubiquité
3 – Mouvement
II – LA FAUNE ET LA FLORE
1 – La faune
2 – La flore
III – GEOLOGIE ET ARCHEOLOGIE
1 – Géologie et paysages
2 – Archéologie
IV – ANTHROPOLOGIE ET ETHNOLOGIE
1 – Caractéristiques physiques
2 – Activités sociales
V – LA CULTURE
1 – La technique
2 – L’art
2ème partie : LA MISE EN SCENE DE L’ HISTOIRE
I – LES PERSONNAGES DE FICTION
1 – Petits personnages et petite histoire : Jack et les épouses Van Doorn
2 – Deux personnages guidés par la religion : Lodevicus van Doorn et Theunis Nel
3 – Un bâtisseur de l’histoire : Willem van Doorn
II – LES PERSONNAGES HISTORIQUES
1 – Deux pionniers
a – Jan van Riebeeck
b – Cecil Rhodes
2 – Un homme d’Eglise : John Philip
3 – Trois guerriers
a – Mzilikazi
b – Redvers Buller
c – Kruger
4 – Deux personnages légendaires
a – Shaka
b – Piet Retief
III – LES PERSONNAGES COLLECTIFS
1 – Groupes sociaux
2 – Groupes nationaux
3 – Groupes dominants
3ème partie : LE CONTENU DE L’ HISTOIRE
I – LES GRANDES IDEES
1 – La religion
a – L’Alliance
b – La Bible
c – Les militants de la foi
2 – Les opinions politiques
a – La théocratie
b – La liberté
II – LA FUSION DES PEUPLES ET DES IDEES
IMBRICATION ET ENGRENAGE
1 – Les langues, organismes vivants
2 – La langue, étendard politique
III – L’EXPLOSION DES CONTRADICTION
1 – Les rencontres conflictuelles
2 – La guerre
a – Les batailles
b- Les observateurs et l’opinion publique
4 ème partie : LE MECANISME DE L’ HISTOIRE
I – LES IDEES DU ROMANCIER.
1 – Déterminisme et hasard
a – La structure du roman
b – La logique des forces sociales
c – Le hasard
2 – Les races et le métissage
a – La notion de race à l’époque du livre
b – Le traitement romanesque
c – Glorification des métis
II – LES INTERVENTIONS DU ROMANCIER ET DU NARRATEUR
1 – Les choix de l’écrivain
2 – Quelques caractéristiques narratives
3 – L’Amérique et les personnages américains
III – LES CORRECTEURS ET LES LECTEURS DE L’ ALLIANCE.
1 – Les spécialistes
2 – Michener, lecteur des rapports d’expert
3 – Les éditeurs et les autorités gouvernementales
4 – La presse, le public et la critique
5 ème partie : LES AUTEURS
I – LES AUTEURS DE L ‘ ALLIANCE
1 – Philip Bateman
2 – James Albert Michener
a – Romancier populaire
b – Le choix de l’Afrique du Sud
c – Un écrivain et un homme politique
3 – Errol Lincoln Uys
II – LES AUTEURS ECARTES
1 – Les dépossédés
2 – Les témoins
3 – Michener et Uys : la séparation
III – SILENCES D’AUTEURS
1 – Homelands et condition ouvrière
2 – Militants et manifestations politiques
3 – Les diamants introuvables
CONCLUSION

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