Test conceptuel – occurrence de raisonnement d’étudiants

Test conceptuel – occurrence de raisonnement d’étudiants

Le test conceptuel

Pour obtenir des résultats quantitatifs, statistiquement représentatifs des nouveaux étudiants (baccalauréat obtenu à partir de la session de 2013), nous avons décidé de faire passer une partie du test FMCE à un grand nombre d’étudiants inscrits en première année d’étude scientifique de l’enseignement supérieur français. Pour cela, nous nous sommes d’abord demandé en quoi une simple traduction de l’anglais au français, pourrait ne pas répondre à nos besoins.

Notre recherche consiste essentiellement à sonder la réceptivité des enseignants du supérieur aux résultats des étudiants à un test conceptuel. Traquer les ambiguïtés restées suite à la traduction de l’anglais au français, est ici doublement nécessaire.

Premièrement, pour la bonne compréhension des situations physiques décrites par les étudiants sondés et deuxièmement, afin d’éviter une forme de mise à distance sur les questions ambiguës par les enseignants du supérieur qui a été identifiée lors de l’étude de Lebrun & de Hosson (2014).

Méthodologie pour l’adaptation du test conceptuel FMCE

Nous avons décidé d’adapter à la langue française une partie du test FMCE afin d’éviter toute ambiguïté qui pourrait être issue d’une simple traduction. Nous avons utilisé pour cela, une méthode itérative avec deux groupes d’étudiants afin de traquer les ambiguïtés auxquelles nous n’aurions pas pensé.

Pour le premier test, nous avons fait appel à onze étudiants préparant le CAPES de physique-chimie et, pour le second test17, à cinq étudiants préparant l’agrégation de physique. Ces étudiants avaient pour consignes, de répondre aux questions et de noter toute remarque quant à l’interprétation ambiguë qu’ils auraient pu en faire.

Après ces itérations (cf. Tableau 2- 1), nous avons considéré le test comme validé, au moins de façon provisoire, et prêt à être administré aux étudiants cibles, c’est-à-dire inscrits en première année d’études supérieures scientifiques dans un établissement français.

Nous appelons second test ici, la version améliorée du premier test après la première itération  Adaptation à la langue française : reformulation de certaines questions afin d’éviter toute interprétation non souhaitée 1er test donné à onze étudiants critiques 1ère analyse des « critiques » et amélioration 2ème test donné à cinq autres étudiants critiques 2ème analyse des « critiques » et amélioration Validation « provisoire » du questionnaire Tableau 2- 1 : Méthodologie itérative utilisée pour valider l’adaptation du test  La version française adaptée du test conceptuel se trouve en annexe

Sujets concernés par la passation du test conceptuel adapté

Dans un premier temps, nous avons sondé plus de mille étudiants qui étaient soit en première année de Licence (L1) dont certains suivaient une Préparation des Ecoles des Ingénieurs Polytech (L1PEIP), soit en première année d’un Cycle Préparatoire Intégré d’une école d’ingénieurs (CPI) ou encore en Classe Préparatoire aux Grandes Écoles classiques (CPGE). Les étudiants étaient répartis sur deux Académies (Lille et Rouen).

Pour l’Académie de Lille, les tests ont précédé le cours de mécanique. Sur les 668 étudiants sondés, 544 étaient inscrits en L1 et 124 en L1PEIP. Pour l’Académie de Rouen, les tests ont été administrés après le cours de mécanique du premier semestre d’enseignement supérieur. Sur les 419 étudiants sondés, 220 étaient inscrits en L1, 152 en CPI et 47 en CPGE. Par la suite, d’autres personnes ont été concernés par ce test, pour apporter des éléments de réponses à certaines de nos interrogations qui sont exposées dans le chapitre 5.

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