TECHNOLOGIE DU WEB 2.0

TECHNOLOGIE DU WEB 2.0

Introduction

 Le terme web 2.0 fait référence au web participatif ; il s’agit de la deuxième génération des outils web qui permet aux utilisateurs de créer leur propre contenu. En effet, au début du web (web 1.0 si on peut dire), les utilisateurs pouvaient consulter le contenu et à la limite exprimer leurs réactions seulement. Pour garantir de telles fonctionnalités participatives, il était nécessaire de proposer de nouvelles technologies. Les technologies web 2.0 sont connues pour leur grande utilisation dans différents domaines tels que la santé, l’éducation, et le commerce. Dans ce chapitre, nous allons introduire le web 2.0 et ses technologies ainsi que leurs caractéristiques, types et avantages. 

Apparition du web 2.0 

Le terme web 2.0 est apparu pour la première fois en 1999 dans un article intitulé « l’avenir fragmenté » de Darcy Dinucci et a refait surface en 2002, mais ce n’est qu’en 2004 qu’il est devenu populaire [5]. En effet, en 2004, deux sociétés O’Reilly Media et MediaLive International ont prévu une conférence qui s’est penchée sur l’état du web, son avenir et les techniques qui contribueraient à assurer son succès sur Internet [16]. C’est alors que l’éditeur d’O’Reilly Media Dale Dougherty a inventé l’expression web 2.0 pour décrire le nouvel environnement Web. De nouveaux sites ont continué d’apparaître et beaucoup d’entre eux ont utilisé un modèle d’affaires très différent de celui qui existait auparavant. Cependant, personne n’avait une idée claire de ce que le web 2.0 était vraiment jusqu’en septembre 2005 quand O’Reilly a publié une entrée de blog qui définissait le web 2.0, c’était une explication détaillée de cinq pages, y compris le texte et les graphiques illustrant le sens du terme [16]. La philosophie d’O’Reilly du web 2.0 incluait ces trois idées principales : • L’utilisation du web comme plate-forme d’application. • Démocratiser le web. • Utiliser de nouvelles méthodes pour distribuer l’information. 

Définition 

Le terme Web 2.0 se réfère à la deuxième génération du World Wide Web. Le terme «2.0» vient de l’industrie du logiciel où les nouvelles versions des logiciels sont étiquetées avec un numéro de version incrémentiel. Comme les logiciels, la nouvelle génération du Web comprend de nouvelles fonctionnalités qui n’étaient pas disponibles dans le passé. Cependant, le Web 2.0 ne fait pas référence à une version spécifique du Web, mais plutôt à une série d’améliorations technologiques. Il fait référence à la deuxième génération des services basés sur Internet, tels que les sites des réseaux sociaux, les wikis, les outils de communication, qui mettent l’accent sur une collaboration en ligne et le partage d’informations entre les utilisateurs. Il a également marqué l’émergence de « l’Internet mobile », c’est-à-dire l’accès à Internet par le biais d’appareils mobiles, qui a fortement contribué à l’adoption et la croissance du Web. Dans le Web 2.0, l’utilisateur peut, non seulement recevoir des informations, mais aussi contribuer et modifier le contenu disponible. Il est également appelé « Lire-Ecrire Internet », contrairement au web 1.0 qui avait des informations statiques et fonctionnait comme une bibliothèque [24]. Les informations du Web 2.0 peuvent être consultées par exemple dans des wikis, ces derniers permettent aux gens non seulement de s’appuyer sur les informations recueillies et affichées par d’autres, mais aussi de modifier et d’améliorer/corriger les connaissances en fonction de leur expérience. L’une des principales fonctionnalités qui sont apparus dans le web 2.0 est que tout le monde a la possibilité d’écrire pour réclamer une place dans le paysage en ligne ce qui a été montré dans les blogs où n’importe qui peut écrire sur leurs intérêts personnels. Dans le web 2.0, l’information est devenue plus dynamique avec un changement instantané permettant un échange très rapide d’idées et d’expériences. Cela a permis aux individus de croître et d’apprendre rapidement et efficacement. 

Principes du web 2.0

 Principes d’O’Reilly 

Tim O’Reilly a établi sept principes pour le web 2.0 qui sont [24] : Le web comme plate-forme : Le web est un lien puissant qui unit les utilisateurs à travers le globe. Pour exploiter l’intelligence collective et pour créer le web intelligent, nous devons inclure autant de personnes que nous le pouvons. La seule façon que nous pouvons le faire est de traiter le web comme une plate-forme et d’utiliser des normes ouvertes. Exploiter l’intelligence collective : L’hyperlien est le fondement du web. Il permet aux utilisateurs de créer un nouveau contenu et de le lier à d’autres contenus. Cette évolution peut être comparée à l’évolution du cerveau humain où des synapses (liens) pour lier d’une manière de plus en plus forte deux parties (deux contenus) grâce à la répétition ou l’intensité. De la même manière, les connexions entre les différentes parties du web évoluent pour donner en sortie le résultat d’une activité collective. Mettre et configurer les services en ligne d’une manière facile d’accès (Fin du cycle de sortie du logiciel) : Il s’agit de « Logiciels comme un service ». Logiciel comme un « produit » ne peut pas rester à jour avec toutes les informations changeantes si le modèle traditionnel qui repose sur la distribution des fichiers binaires (exécutables) est toujours gardé. Dans le sens web 2.0, nous avons affaire au code ainsi qu’aux données, de sorte que le concept de service maintient les données pertinentes en accédant au plus grand nombre de sources possibles. Modèles légers de programmation : Il y a, d’une manière générale, deux modèles de programmation : • Modèle de programmation lourd : Sert à la production de services Web qui utilisent des 28 Technologie du web 2.0 techniques formelles de SOAP et WS. • Modèle de programmation légère : Caractérisé par sa flexibilité. Son idée principale est que les données sont partagées et distribuées d’une manière plus ouverte sans respect à un modèle de données particulier. Par conséquent, les modèles de programmation légers permettent des systèmes faiblement couplés. Les services REST en constituent un bon exemple. Les modèles de programmation lourds peuvent recevoir des requêtes si l’utilisateur respecte un format bien défini pour l’interrogation. En revanche, en utilisant des modèles de programmation légers, il est possible de répondre aux requêtes traditionnelles sans un modèle de données imposées. En effet, un simple navigateur web peut interroger un service. Logiciel accessible par plusieurs appareils : Plus d’appareils pour capturer l’information et une meilleure circulation de l’information entre ces appareils conduisent à un degré plus élevé d’intelligence collective. Expériences d’utilisateurs riches : Une expérience utilisateur riche permet de meilleures applications web. Ces derniers vont conduire à une plus grande utilisation du web et, par conséquent, un meilleur flux d’informations. Cela contribue, à son tour, à obtenir un web plus ”intelligent”. 

Principes de Miller

 Miller a également présenté en 2005 une collection des principes qu’il jugeait plus importants pour la réalisation du web 2.0 [24] : • Le web 2.0 facilite la communication communautaire . • Le web 2.0 est basé sur le principe du partage et la participation des utilisateurs via les blogs et wikis. • Le web 2.0 invite au partage d’idées, d’expériences et de contenus. • Le web 2.0 prend en charge les applications de service utilisateur. 29 Technologie du web 2.0 

Caractéristiques de web 2.0 

L’approche basée sur le partage et la participation des utilisateurs a poussé vers un usage meilleur des applications web. Contrairement au web 1.0 où l’information circulé en un seul sens, la communication en deux sens a permis d’obtenir plus d’interactions humaines dans le web 2.0 [24]. Le web est une plateforme de développement incrémental : Dans la génération 2.0, il est supposé que le web est une plate-forme de développement isolée de tout autre facteur technique. L’application web tire parti des ressources et des propriétés du réseau, tout comme le développeur de l’application bénéficie de la commande système qui détient un programme prêt. La créativité et l’intelligence : Il existe certains services qui sont identiques, mais ce qui rend la classification l’un d’eux du web 1.0 et de web 2.0 est le sens créatif et l’ensemble des caractéristiques ajoutées de manière intelligente à l’idée de base de se service. Par exemple, Google en tant que moteur de recherche est considéré du web 2.0. En fait, Google est un moteur de recherche très intelligent et c’est ce qui le distingue des autres moteurs. La franchise du moteur et un sens créatif clair dans les produits Google l’ont fait classer cette classification. Les données sont les plus importantes : Le nerf principal des sites web 2.0 est l’accent mis sur le contenu et les données. La façon dont le contenu est présenté et sa qualité sont des éléments clés pour le succès d’une application web. En plus, le contenu est accessible à tous, y compris des services spéciaux pour tirer pleinement parti de ces données de manière plus simple. Support et développement technique : Les applications web 2.0 se caractérisent par l’utilisation des technologies du pointe et par l’intégration rapide de toute nouvelle avancée comme c’était le cas avec les technologies AJAX, Node.js et Web Sockets. Faire confiance au visiteur : Dans les applications web 2.0, le contenu est construit par l’utilisateur qui participe activement durant son utilisation de l’application. Par conséquent, donner à l’utilisateur la confiance pour contribuer est un élément important pour ces applications. A titre d’exemple, Flickr, Delicious et Wikipédia donnent à l’utilisateur une confiance totale dans l’utilisation du système et l’inclusion de tout contenu qu’il souhaite inclure. Il est possible de compter sur des moniteurs ou éditeurs de site pour filtrer le contenu qui viole les lois du site.

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