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Système de production agricole et activité génératrice de revenus agricoles
Le système de production est constitué d‟un ensemble d‟éléments en interaction dynamique nécessaire pour la production de biens et/ou services. Le système de production agricole est la « représentation de la manière de penser et de décider des agriculteurs » (FAO). Le système de production d‟une exploitation se définit par la manière de conduire les activités productives et les moyens de productions la terre, le capital et le travail. Les systèmes de production doivent faire face à la notion de durabilité des systèmes d’exploitation et tenir compte de l’agriculture comme un système considérant les dimensions biologiques, physiques, ainsi que les aspects socio-économiques au niveau de l’exploitation agricole. Lardon & Osty (2000) identifient des pratiques d‟utilisation ou des pratiques de configuration du territoire d‟exploitation. Les pratiques d‟utilisation du territoire sont les façons dont l‟agriculteur mobilise au cours d‟une campagne les ressources pour répondre aux objectifs Une activité génératrice de revenus est une activité économique de production et/ou de commercialisation d‟un bien ou d‟un service, faite par un individu ou Groupe d‟individus afin de réaliser des bénéfices. Les AGR recouvrent des réalités différentes, soit l‟introduction d‟activités nouvelles, soit la reconversion vers d‟autres activités pour certains opérateurs de la zone, soit l‟amélioration d‟activités déjà existantes pour les rendre plus compatibles avec la protection de l‟environnement.
Chaine de valeur et filière agricole
La chaîne de valeur se défini comme un « processus incluant l‟ensemble des acteurs » : privés, publics, y compris les fournisseurs de services et l‟ensemble des activités à valeur ajoutée qui contribuent à porter un produit de la phase de production au consommateur final (Miller & Da Silva, 2007; FAO, 2013 ; Lambert et al.). Dans le cas de l‟agriculture, on peut parler d‟un ensemble de processus et de flux « de la ferme à la table » (FAO, 2013). Analyse de la chaîne de valeur L‟analyse de la chaîne de valeur correspond à l‟évaluation de tous les acteurs et de tous les facteurs qui participent à la réalisation des activités et des relations créées entre les participants de façon à identifier les principales entraves à l‟amélioration du rendement, de la productivité et de la compétitivité d‟une industrie et la façon dont ces entraves peuvent être surmontée (FAO, 2013). Flux financiers et de production de la chaîne de valeur Les produits et services financiers qui affluent vers et/ou par les acteurs de la chaîne dans le but Etat de l’art et méthodologie générale 23 d‟examiner et de réduire les principales entraves à la croissance (Fries, 2007). L’analyse et le développement de chaînes de valeur peuvent amener des améliorations des conditions de vie de la population rurale et contribuer à la sécurité alimentaire (Commission union européenne, 2011). Figure 3 : Flux de production et flux financiers dans une chaîne de valeur selon la FAO Source: FAO, 2013 adapté de Fries (2007) et Miller (2007)
Acteurs et maillons des filières
Les acteurs sont les personnes morales ou physiques menant des activités générant des plus-values à la chaîne de valeur. Les maillons ou niveaux de la filière sont les différentes étapes de passage des intrants, matières premières ou semences, ….pour finir en produits finis ou récolte … ou produits transformés sur le marché ou chez les consommateurs. Figure 4: Schéma classique d’une filière apicole Source : Auteur, 2009 Une étude de la filière apicole sera réalisée en vue de faire ressortir l‟importance de la filière, la répartition des plus-values injectées par la chaîne de valeur et l‟équité de la participation des acteurs en présence. Etat de l’art et méthodologie générale
Marché
Le marché est le lieu de rencontre entre l‟offre et la demande. Les marchés diffèrent selon les localisations géographiques, les consommateurs cibles ainsi que les caractéristiques qualitatives et quantitatives de produits. On distingue : – Les marchés locaux/ nationaux, – Les marchés régionaux et les marchés d‟intégration régionaux faisant référence à des zones de libreéchange par le biais de coopérations intergouvernementales : la Commission de l‟Océan Indien (COI), de l‟adhésion à des communautés économiques, le Marché commun de l‟Afrique Orientale et Australe « Common Market for Eastern and Southern Africa » (COMESA), la Communauté de Développement de l‟Afrique Australe « Southern African Development Community » (SADC) et la Communauté de l‟Afrique de l‟Est (EAC), … – Les marchés internationaux correspondant à ceux hors des pays européens, asiatiques, américains, … pouvant être améliorés par la facilitation de l‟accès au marché par des lois ou autres mesures. – Les marchés de niche :marché de produit ou service très spécialisé faisant référence à des cibles déterminés. Viser un marché de niche permet d‟être confronté à une concurrence moins forte et à un potentiel de marges plus élevées, mais les volumes de ventes potentiels sont plus faibles et limités. L‟offre fait référence au type, à la qualité et la quantité de production venant du producteur, ou du vendeur. L‟étude de l‟offre concerne : l‟étude qualitative et quantitative des produits offerts par rapport aux produits des concurrents et l‟étude de la segmentation et du positionnement du produit. La demande, quand-à elle fait référence aux caractéristiques qualitatives et quantitatives des produits recherchés par les consommateurs ainsi que des segments de demande.
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