Système de notation (rating)

Système de notation (rating)

Avec le temps certains nombres de techniques et méthodes de notation ont évolué. Les méthodes varient selon chaque groupe d’experts en tenant compte seulement des facteurs qualitatifs ou de méthodologies de modèle statistique évolué basées uniquement sur des facteurs quantitatifs. Bien que le degré de subjectivité devient inférieur avec la tendance des experts vers des méthodes statistiques. Néanmoins aucun des deux extrêmes n’est recommandé.

Un système d’évaluation des risques interne parfait est basé sur deux éléments quantitatifs et qualitatifs finalisant la décision basée sur de nombreuses caractéristiques différentes, y compris l’arbitrage humain. Le niveau d’utilisation de facteurs qualitatifs dépend de la qualité et de la fréquence des informations quantitatives.

Le modèle adopté par les banques et les modalités des produits, par exemple, pour des produits plus structurés, l’information qualitative peut devenir très importante. Pour un système de notations internes optimales, l’arbitrage humain, l’expérience et les considérations générales deviennent plus importantes que toute méthode mathématique utilisée.

Les modèles mathématiques doivent être utilisés avec prudence. Ainsi, les banques et les institutions financières qui se basent sur leurs portefeuilles, la clientèle et les produits, peuvent utiliser les facteurs qualitatifs et quantitatifs avec un niveau varié suivant leurs différents modèles de notation. Cependant, la catégorie devrait rester la même pour quantifier le risque de débiteur d’une façon générale. 

La qualité de l’ajustement d’un modèle statistique désigne le degré d’ajustement du modèle aux données observées. 243 Etudes empiriques Les banques ont le choix d’adopter l’une des méthodes techniques gardant en vue la taille, la complexité des opérations et la base clientèle. Les méthodes et les techniques doivent être flexibles pour accueillir le profil, présent et futur, de risque de la banque, le niveau anticipé de la diversification et le niveau d’évolution des activités de prêt.

Cependant, quelle que soit la méthode utilisée, le résultat de l’évaluation doit être dans une forme telle qu’elle devrait fournir des informations importantes pouvant être utilisés pour mesurer le risque de crédit et avoir une gestion efficace de la présentation du crédit au niveau individuel et du portefeuille. Le processus de notation a de nombreux éléments interdépendants.

Au niveau de la majorité des grandes banques, les systèmes de notation interne reposent surtout sur le jugement du personnel fonctionnant avec des directives relativement peu écrites. La définition opérationnelle pour chaque année ,est en grande partie un élément de la culture de crédit qui est déterminée et communiquée par des moyens informels.

Les notations de crédit des banques et les publications des agences mènent à trois conclusions principales. Tout d’abord, les trois principales agences de notation (Fitch Ratings, Moody ‘s Investors et Standard & Poors) qui considèrent que la solvabilité des grandes banques européennes et américaines s’est aggravée considérablement depuis le début de la crise de 2007-2008.

Deuxièmement, les agences de notation sont actuellement plus en accord sur la solvabilité des banques que dans la mi-2007, ce qui reflète les changements dans les estimations dus à l’appui du gouvernement. Troisièmement, les révisions continuelles des méthodologies et des évaluations du paysage financier des agences semblent susceptibles de conduire à de nouvelles dégradations dans le secteur bancaire.

Les modifications apportées aux méthodologies de notation peuvent être une arme à double tranchant pour les autorités prudentielles. En adoptant un point de vue de l’ensemble du système financier et sur le risque de faire plus d’attention aux mesures visant à réduire le soutien officiel aux banques, les agences semblent jusqu’ici être en phase avec les récentes initiatives politiques.

Mais les décideurs peuvent faire face à des questions de crédibilité à l’avenir si les évaluations contredisent les déclarations officielles, par exemple, à propos des 244 Etudes empiriques évaluations propres à des banques, à l’état de santé ou de conception de plans de résolution des défaillances bancaires par les autorités et aux marchés concentrés sur ces évaluations.

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