ARTHROPLASTIE TOTALE DE HANCHE CHEZ LE SUJET PORTEUR DU VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (V.I.H)
PATHOLOGIES OSSEUSES DESTRUCTRICES
OSTEONECROSE DE LA TETE FEMORALE
douleurs mécaniques se manifestant lors de la marche oula station debout prolongée. Il peut s’agir d’une douleur inguinale à irradiation crurale antérieure, ou d’une douleur fessière à irradiation postérieure. Parfois la douleur est de siège trochantérien irradiant à la face externe du membre inférieur. -limitation du périmètre de marche qui doit être défini en durée ou en distance -retentissement sur les activités de la vie quotidienne : sortir d’une voiture, mettre des chaussettes, relations sexuelles. L’indice algo-fonctionnel de Lequesne permet de déterminer un score utilise pour le suivi et le seuil au-delà du quel, la prothèse est envisagée. -limitation douloureuse de l’amplitude articulaire de la hanche
IMAGERIE
Radiographies standards .pincement de l’interligne articulaire, définissant le siège supéro-externe, interne ou postérieure de la coxarthrose .condensation osseuse sous-chondrale .ostéophytes à l’avant toit de l’acétabulum,à la jonction toit-fond, à la partie inférieure et médiale de l’acétabulum,sur le pourtour du col fémoral
Imagerie par Résonance Magnétique
zones d’hypo signal sur les séquencespondérées en T1 et T2, qui peuvent êtrehétérogène ou homogène .bande fine d’hypo signal en T1 et T2 allant d’abord de l’os chondral en dessinant une courbe plus ou moins concave vers le haut, imagecaractéristique d’une ostéonécrose au stade de début. La classification d’Arlet et Ficat est la suivante Stade 0: Hanche asymptomatique, radiographies normales, IRM normale. Stade 1: Radiographie normale de la hanche ou ostéopénie mineure, l’IRM est normale ou il existe un œdème Stade 2a: Variation de densité de la trame osseuse avec ostéopénie ou ostéosclérose, sphéricité de la tête conservée. Stade 2b: Sphéricité conservée, fracture sous-chondrale. Stade 3: Signe du croissant, effondrement de la tête, entrainant une perte de la régularité de la surface articulaire. Stade 4 : Début d’arthrose . Figure 2 : aspects macroscopiques du stade III d’Arlet et Ficat 12 Figure 3 : aspects radiologiques d’une coquille d’œuf
TECHNIQUES CHIRURGICALES DE PROTHESE TOTALE DE HANCHE
VOIES D’ABORD
-voie de Moore ou abord postéro-externe Il s’agit de la voie la plus fréquemment utilisée dans le monde. Le patient est installé en décubitus latéral, l’incisure mesurant environ 15 centimètres.On procède à l’ouverture du fascia lata et du grand fessier dans le sens des fibres musculaires. La section des muscles pelvitrochanteriens permet d’accéder à l’articulation par ouverture de la capsule. La luxation de la tête fémorale se fait en postérieur.Le danger consiste à une lésion du nerf sciatique. 13 -voie transglutéale ou voie antéro-externe Le patient est installé en décubitus latéral. L’incision est externe en regard du grand trochanter Après ouverture du fascia lata, on expose le grand trochanter au sommet duquel est attaché le moyen fessier, tandis qu’à la partie basse s’insère-le muscle vaste externe du quadriceps. On détache sur la partie antérieure du grand trochanter une valve musculaire formée de la moitié antérieure du vaste externe et du tiers antérieur des fessiers. La hanche est luxée en avant. La réinsertion solide des fessiers sera effectuée en fin d’intervention. Cette technique comporte le risque de constitution d’ossifications des muscles et de lésion du nerf grand fessier. -voie antérolatérale de Watson Jones La voie d’abord est la même, sauf que le moyen fessier n’est pas désinseré totalement. Le risque est la lésion du nerf fessier supérieur -voie antérieure de Hueter L’installation se fait en décubitus dorsal. L’incision part de l’épine iliaque antérosupérieure. Le passage inter musculaire se fait entre les fessiers et le fascia lata en arrière et le droit antérieur du quadriceps en avant. La luxation de la hanche se fait en avant. Cette voie d’abord donne un bon accès cotyloidien, elle est anatomique car ne touchant pas au hauban fessier.
I/ SYMPTOMATOLOGIE DE L’INFECTION A VIH |