De la compatibilité d’un site
1. Notre démarche
Nous tentons ci-après une réflexion de plusieurs pages sur la compatibilité d’un site par rapport aux différents browsers disponibles sur le Web.
Notre démarche sera la suivante ;
– Nous passons d’abord en revue quelques exemples d’incompatibilité qui peuvent dénaturer l’attrait d’un site.
– Nous présentons un tableau comparatif des navigateurs selon leur compatibilité avec les différents développements du Html et de ses techniques dérivées.
– Nous tenterons ensuite de faire une extrapolation de statistiques disponibles sur le Web concernant les navigateurs utilisés et leurs versions.
– Nous nous attacherons à une réflexion (personnelle) sur la compatibilité d’un site. Avec comme objectif de répondre à la question : Ecrire sur le Web, mais pour quel(s) browser(s) ?
– Nous terminerons par divers conseils relatifs à la compatibilité, glanés ça et là sur le Web.
2. Exemples d’incompatibilité
Avec les éditeurs Html récents, certains perçoivent une page Html comme un document imprimé issu d’un traitement de texte et le Web comme une sorte de fax pour envoyer cette feuille de papier [et j’exagère à peine!…].
N’oubliez jamais qu’une page Web n’est pas un document statique et fixé sur un support. C’est le navigateur ou browser de votre lecteur qui « fixe » le document en fonction de ses propres spécifications et de la configuration de l’ordinateur sur lequel il fonctionne.
3. Tableau comparatif
Quelques premiers commentaires :
– Plus votre Html sera simple (plus ou moins conforme à la version 3.2), plus votre site sera compatible avec la majorité des browsers. Mais votre site risque d’être un peu triste.
– La véritable poisse pour les concepteurs est un bowser qui ne reprend qu’incomplètement certaines spécifications. En regardant le tableau, vous remarquerez que Microsoft Explorer 3. 0 fait partie de cette catégorie (sans compter ses bugs). Ainsi rendre un site compatible Explorer 3.0, est un véritable cauchemar pour les concepteurs de site.
– Que les présentations évoluées passent nécessairement par les versions 4 de Netscape et de Microsoft Internet explorer. Ce qui est finalement logique car ce sont les plus récentes. Revers de la médaille, votre site sera d’autant moins compatible pour les autres browsers.
4. Statistiques
4.1. Précautions préliminaires
Ces chiffres n’ont pas la prétention d’être d’une exactitude absolue mais de fournir un ordre de grandeur réaliste pour la suite de l’étude !
Une compilation des sites consacrés aux statistiques relatives aux divers navigateurs et leurs versions utilisées sur le Web ne peut que laisser le lecteur perplexe! En effet, si vous voulez connaître précisément la part de marché de Netscape et de Microsoft, vous resterez assurément sur votre faim tant les chiffres peuvent être différents. Les sites de statistiques, s’ils sont un peu sérieux, ne manquent pas de mettre en garde sur l’interprétation hasardeuse de leurs chiffres car il existe une corrélation évidente entre la sophistication du contenu du site (pas forcément de la présentation) et la version évoluée du navigateur.
4.2. Microsoft, Netscape et les autres…
Netscape et Microsoft prennent à eux deux 85 à 90 % du marché des browsers. Le reste, soit 10 à 15 %, est occupé par une trentaine de navigateurs plus ou moins connus (moins en ce qui me concerne…). Signalons parmi ceux-ci, la présence d’Opéra-3.0. ce qui est encourageant pour cette jeune initiative.
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