Cette notion permet de prévoir le caractère de la liaison chimique que 2 éléments peuvent contracter :
• Si les électronégativités sont voisines, la liaison sera covalente,
• Si les électronégativités sont très différentes, la liaison prend un caractère ionique.
L’électronégativité est une grandeur relative qui varie dans le même sens que l’affinité électronique (grandeur absolue) et l’énergie d’ionisation: le Fluor est l’élément le plus oxydant: il a la plus grande électronégativité.
• Tout élément oxyde un élément d’électronégativité inférieure.
• L’électronégativité décroît dans une famille quand Z augmente, décroît dans une période, quand Z diminue.
• Parenté diagonale : la ressemblance des propriétés chimiques d’éléments situés sur une même diagonale ( surtout dans la partie gauche du tableau) s’explique par une valeur d’électronégativité voisine : par exemple, Li et Mg brûlent à l’air.
Nombre d’oxydation
La notion de nombre d’oxydation permet de définir un élément chimique vis à vis des autres en terme de type de réaction (oxydation ou réduction) ou en terme de comportement (oxydant ou réducteur).
Oxydant +ne- → réducteur (réaction d’oxydation de gauche à droite, de réduction en sens inverse)
Sachant que dans une molécule ou dans un ion, la somme des nombres d’oxydation est égale à la charge électrique, les règles applicables sont simples :
• Dans son état élémentaire, le nombre d’oxydation d’un élément est égal à 0 (zéro).
• Le fluor ne peut avoir que les nombres d’oxydation (0) ou (-I) car c’est le plus oxydant des éléments.
• Les métaux ont des nombres d’oxydation nuls (à l’état élémentaire) ou positifs.
Alcalins oxydés toujours +I
Alcalino-terreux oxydés toujours +II
Aluminium oxydé toujours +III
• Pour les non-métaux : le nombre d’oxydation maximum est égal au nombre d’électrons périphériques (nombre maximum de liaisons covalentes simples – à 1 doublet- susceptibles d’être contractées par l’élément) et le nombre d’oxydation minimum est égal au nombre d’électrons que l’élément doit trouver pour acquérir la structure électronique du gaz rare situé à sa droite dans la même période.
• L’Hydrogène adopte le plus souvent le nombre d’oxydation +I (sauf dans les hydrures comme LiAlH où il est au degré -I et associé à des métaux très électropositif). L’Oxygène adopte le plus souvent le nombre d’oxydation -II (sauf dans les peroxydes comme H2O2 ou BaO2 où il est au degré -I, ion ). O2 ou CaH2
Structure de l’atome (300 KO) (Cours PDF)