Le tallage
C’est la période de croissance où le riz a la possibilité d’émettre des tiges secondaires et tertiaires donnant naissance à autant de panicules. Le tallage commence une quinzaine de jours après le semis et se poursuit jusqu’à la floraison. C’est pendant cette phase que le riz est le plus sensible aux soins culturaux, notamment aux sarclages et aux apports d’engrais azotés en couverture Au moment du repiquage, la tige primaire, issue de l’embryon, disparaît presque totalement, seuls survivent les noeuds de la base d’où partiront de nouvelles talles. L’émission de ces nouvelles talles, lente au début devient de plus en plus rapides, chaque tige nouvelle produisant de nouvelles talles. Environ 50 à 60 jours après le repiquage, les touffes couvrent totalement les espaces entre plants si les écartements sont normaux. L’importance du tallage est fonction de la variété de la richesse du sol, de la température, de l’éclaircissement et du nombre de brin par touffe La croissance du riz ou le système de développement des ramifications (talles) est démontré par l’ordre et la régularité de l’apparition des tiges d’’abord sur le brin maître : talles de 1e rang et ensuite sur les talles qui ont déjà poussé : talles de 2ème, 3ème, …rang On note qu’il y a deux cycles à vide avant la pousse des talles de 1er rang, puis un cycle à vide avant les pousses suivantes. Les talles apparaissent après l’absorption d’une quantité de chaleur. Leur cycle appelé phyllochrone correspond à une quantité d’énergie multipliée par une durée (degrés x jours ou quantité l’action). Il sépare l’apparition de deux feuilles successives, autrement dit c’est l’intervalle de temps séparant la sortie de deux feuilles successives sur la même tige. Ce cycle équivaut à environ (selon l’altitude et la température) : 5 jours au niveau de la mer (région côtière) en saison chaude ; 6 jours à 750 m d’altitude ; 7 jours à 1.500 m d’altitude.
Cependant le 1er cycle : depuis l’activation de la graine ou naissance jusqu’à l’apparition du brin-maître avec la première feuille, est moins fixe : on l’évalue à 5 jours. L’utilisation des plants très jeunes repose surtout sur une question de ce cycle d’absorption d’énergie ou chaleur : c’est à dire du phyllochrone : – Début du tallage : La première talle apparaît après la troisième feuille. D’où l’intérêt de repiquer très jeune. Le repiquage après 20 jours a toute chance de faire perdre cette première tige secondaire. Cette première talle de premier rang dont dépend le tiers du tallage final sortira après 3 phyllochrones, à peu près de 19 à 28 jours après la mise en germination. Il est essentiel que la sortie de cette première talle ne coïncide pas avec un traumatisme du plant de riz comme le repiquage ou le sarclage. La date limite du repiquage est donc marquée par la fin du second phyllochrone, ce qui fait 14 à 21 jours (suivant la durée du phyllochrone) après la mise en germination et de 12 à 18 jours après le semis en pépinière. Plus le plant est jeune, plus il récupère vite après le repiquage.
Chaque tige peut émettre 6 talles (à chaque noeud de sa base).
Point essentiel, chacune n’apparaît qu’au cycle qui lui correspond et selon son rang. S’il y a un raté (par défaut d’énergie ou d’autres facteurs), une ou plusieurs tiges, ou toute la série de tiges du cycle, seront absentes, ainsi que leur descendance. On remarque que la progression des talles de 3ème et 4ème rang est extrêmement rapide. D’où l’intérêt de prolonger la durée de la croissance : par de grand écartement des pieds pour diminuer l’ombrage, et par oxygénation du sol. Ainsi, la démultiplication des tiges s’opère cycliquement et de façon exponentielle. En guère plus de 60 jours, plus de 100 tiges peuvent se développer. La croissance géométrique des tiges est rythmée par le cycle d’absorption de chaleur. Chaque bourgeon développe une tige qui, aux cycles suivants bourgeonnera à son tour pour donner ses propres tiges (talles de 2ème rang). Lesquelles ensuite en produiront d’autres – et ainsi de suite en ramification (talles de 3ème, 4ème, rang). Tant de jours à telle température font une quantité d’Action qui déclenche une série de pousses sur l’ensemble des tiges déjà apparues – et le cycle recommence.
Si bien qu’à chaque fois le nombre des tiges croît exponentiellement. Cette croissance sérielle des tiges fait comprendre que, si l’on parvient à libérer sa dynamique, il s’ensuit des résultats étonnants. En repiquant plus tôt, la plante a eu le temps de récupérer, de s’installer, et il a tout l’espace vital nécessaire. Le brin-maître pourra donner toutes ses talles, et celle-ci pourra pousser les leurs. Les tiges se développeront pleinement et porteront un maximum de sous-tiges. Ces pieds de riz auront couramment 30 talles, soit 8 fois plus qu’avec des repiquages tardifs. En conditions optimales, ce sera 50, 80, parfois plus 120 tiges et chacune pourra donner un épi. En arrachant très tôt le plant de la pépinière qui interdit son développement, on lui donne toute chance de réussir l’oeuvre de démultiplication des tiges, dans l’ordre et au moment voulu par son programme de croissance. C’est l’exponentiation des tiges du SRI qui rend les doublements, mais aussi les quadruplements de rendements d’autant que les épis sont nettement plus gros.
Organigramme choisi
L’organigramme permet au responsable de connaître exactement la structure de l’entreprise. C’est un outil permettant de représenter graphiquement la structure interne de l’entreprise avec le titre et la position de chacun de ces membres. Il nous permet aussi de connaître la liaison organisationnelle afin d’éviter le conflit de compétence ou d’autorité entre les personnels, d’identifier la responsabilité du personnel et de constater les anomalies de l’organisation. Les entreprises, quelles que soient leurs activités, ont toujours leur propre structure. Mais, même si chaque entreprise a sa propre structure, il y a des structures de base qui se ressemblent. L’entreprise est divisée en plusieurs départements ou service. Chaque département ou service aura un responsable. Entre ces départements, il doit exister des relations. La structure sera l’ensemble de ces relations. Donc, elle peut être définie comme un schéma d’ensemble des responsabilités et des relations entre les départements, sections dans une entreprise. D’après cette définition, l’organigramme est un graphique qui représente sous 56 une forme schématique la structure de l’entité. Il doit préciser en particulier la répartition des tâches entre les services, le niveau hiérarchique, les liaisons entre les services dans une entreprise. Il est à la fois un instrument d’information dans l’ensemble de l’entreprise, et aussi un instrument d’analyse qui permet de découvrir les erreurs de l’organisation. Dans notre cas, nous avons choisi l’organigramme d’une entreprise individuelle au début de l’activité pour faciliter la gestion des ressources humaines et le contrôle de chaque poste de travail. Donc, nous allons présenter ci-dessous la structure organisationnelle de projet en tant qu’une entité.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans la troisième partie, nous avons présenté l’étude financière de projet. Le responsable a investi sur les immobilisations nécessaires. Ensuite, nous avons mis en place les immobilisations notamment les immobilisations corporelles comme la construction de bâtiments réservés pour le bureau et le magasin de stockage de matière premières et de produits finis. Dans notre cas, le coût des investissements s’élève à Ar 122.046.000,00 qui se repartit en capital propre s’élève à Ar 21.506.000,00 et à acquérir Ar 100.540.000,00. Pour ce projet, nous avons utilisé le principe d’amortissement linéaire ou constant car une partie de matériels utilisés sont en état d’occasion et autre partie sont en état neuf. En première année, le total d’amortissement est d’Ar 9 790 766,00. Ce coût ne change pas jusqu’à la troisième année d’exploitation. En cinquième année, le total d’amortissement diminue à Ar 8 681600,00. Les capitaux investis seront récupérés à la troisième année d’exploitation de l’entité. Quant aux états financiers, c’est à dire dans les bilans, les résultats de l’exercice ne cessent d’augmenter au cours des cinq années d’activités, de même les chiffres d’affaires prévisionnels. Pour le résultat, il s’élève à Ar 31 858 659,00 pour la première année d’exploitation et atteint d’Ar 70 222 921,00 en cinquième année. Quant aux chiffres d’affaire, ils s’élèvent à Ar 212 800 000,00 en première année d’activité et atteint d’Ar 269 675 000,00 à la cinquième année d’exploitation de l’entité. Enfin, l’évaluation financière des activités nous permet de connaître la rentabilité du projet. Dans ce cas, nous avons constaté que le projet est rentable car la valeur actuelle nette est largement positive qui s’élève à Ar 36 473 146,9, le taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’emprunt à la banque avec une marge de sécurité 12,78 %. L’indice de profitabilité est supérieur à 1. Cela veut dire que 1 Ar investi rapporte 0,30 environ. Sur la durée de récupération des capitaux investis, elle sera récupérée au cours de mois de Juin, c’est-à-dire le 18 Juillet de l’année 3. D’où, plus la durée de récupération des capitaux investis est courte, plus le projet est rentable.
REMERCIEMENTS |