Situation géographique d’OLAM palm kango Awala plantation

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

Historique

En 2010, la république Gabonaise a vu la signature d’un accord avec OLAM pour la valorisation en plusieurs phases de 100 000 hectares de plantation, convenu sous forme d’un contrat à long terme.
OLAM international est un acteur de premier plan dans la gestion intégrée de la chaine d’approvisionnement et de la transformation des produits agricoles et alimentaires.
Elle est née en Inde en 1860 au départ d’une entreprise de textile créée par le père et grand oncle de MURLI Kewalram Chanrai. C’est un géant asiatique aux racines africaines. Sunny VERGHESE et ses précurseurs ont fructifié l’empire familial en exportant au Ghana, en Siéra-Léone et au Nigeria pour s’implanter dans les années 1870.
Le groupe alimentaire OLAM a pris son envol international dés 1989 au Nigeria. C’est une entreprise mondiale ayant des activités diversifiées. Elle est présente actuellement dans 65 pays à travers 16 plateformes. Elle emploie 18 000 salariés et s’est positionnée comme leader dans de nombreux secteurs, comme le riz, le cacao, le coton, le bois, la noix de cajou et les produits hydratés.
OLAM est présent au Gabon depuis 1999 avec pour activité le commerce du bois en ciblant le marché européen et asiatique. En 2005, il s’investi pour une exploitation durable du bois. EN 2007 l’entreprise OLAM signe une CPAET (the provisional convention for sustainable forest management and processing) avec le Gouvernement Gabonais à travers laquelle, elle a développé cinq projets.
L’entreprise se consacre sur ces cinq projets que sont :
 Les palmeraies (Awala Plantation à Kango et Mouila 1 et 2) dans le cadre de deux phases couvrant cent mille (100 000) hectares ;
 Une plantation d’hévéa de 28 000 hectares à Makokou ;
 Une usine de transformation du bois à Bitam ;
 Le développement d’une zone économique spéciale à Nkok ;
 Un complexe de production d’engrais ammoniac-urée à Port-Gentil.
Le financement de l’ensemble des activités développées par OLAM au Gabon se fait sur fonds propres de l’entreprise singapourienne via des syndicats bancaires. La garantie de ces emprunts est donnée à 100% par OLAM international. A ce jour, OLAM emploie 3000 Gabonais et représente un partenariat public-privé significatif en termes de création de valeurs pour le Gabon.

Mission d’Olam Palm Kango

OLAM palm kango a vu le jour en septembre 2011 après le certificat de conformité de l’Etude d’Impact Environnemental (EIE).
Dans le cadre de la valorisation de ses filières agricoles et la diversification de ses activités économiques longtemps prisées par l’exploitation du bois et du pétrole, l’Etat gabonais a signé le 16 Août 2010 un contrat de 360 millions de francs CFA d’investissement avec la multinationale Singapourienne, pour le développement des palmeraies dans le cadre de la production d’huile de palme au Gabon. Le projet mené par OLAM (70%) en partenariat avec le Gabon (30%) portera sur 100 000 hectares de superficie des plantations de palmeraies à l’horizon 2016-2017 avec la perspective de 40 000 emplois créés et l’ambition de faire du Gabon le producteur numéro un, africain d’huile de palme avec une production qui devrait s’élever à un million de tonnes par an. Ainsi pour y parvenir, l’un des sites pilotes est celui d’OLAM palm Kango (AWALA plantation).
Ce dernier couvre une superficie de 7300 ha sur une totalité de 20 030 ha décrétées exploitables et identifié comme étant adaptées à la création de la plantation. Le site AWALA Plantation compte déjà une superficie de 5000 ha de palmiers plantés. Il est également prévu la construction d’une centrale électrique et d’une usine de transformation d’ici 2013-2014, pour un traitement de 45 tonnes par heure, d’une capacité de production d’un million de tonnes par an en 2014. Le projet inclut l’installation d’une usine de transformation des fruits frais en huile de palme brute (Crud palm Oil-CPO). Cette usine traitera essentiellement toute la production de la palmeraie locale, tournée vers l’exploitation. De plus la construction de 400 logements et infrastructures est prévue. Situation géographique d’OLAM palm kango : Awala plantation
Le site Awala plantation est situé dans la province de l’estuaire au sud de Libreville, plus précisément dans le département du como Kango, sur la nationale 1, entre Kango et Ekouk au village d’Ayemé Boukoué à peu près à 36 Km de Kango et 26 Km d’Ekouk. La plantation est traversée par deux rivières la Bokoué et l’Awala d’où la dénomination « AWALA PLANTATION ». Les cartes ci-dessous peuvent illustrer la plantation.

Synthèse bibliographique

Stockage, Manipulation et Utilisation

Stockage

Dans le local ou l’armoire de stockage, les produits doivent être stockés par catégorie (herbicides, Insecticides, Fongicides etc.). Les produits incompatibles doivent être séparés physiquement. Il faut repérer les incompatibilités et les évaluer en consultant avant tout la fiche de donnée sécuritaire (FDS) des produits concernés. En plus de ces informations, l’étiquetage et la nature des produits permettent de déterminer certaines spécificités de stockage. Les produits phytosanitaires sont stockés dans des magasins situés assez loin des personnes et doivent respecter plusieurs conditions.
– Le magasin doit être suffisamment aéré,
– La disposition des produits en fonction de leurs formes physiques : les liquides doivent être en dessous des poudres,
– Les pictogrammes.
Aussi, Les produits T+, T et Xn comportant les phrases de risque R40, R62, R63, R68 doivent être séparés des autres produits phytosanitaires à l’intérieur du local.

Manipulation

Le bon usage des produits phytosanitaires passe par la prise en compte de certains documents sécuritaires inhérents aux propriétés chimiques et caractéristiques du dit produit.

Fiches de données de sécurité (FDS) et Etiquette

La dangerosité des produits phytosanitaires est appréciée à partir des informations fournies par le fabricant, la personne responsable de l’AMM du produit, et notamment l’étiquette de sécurité du produit de même que sa fiche de données de sécurité.
Les étiquettes et FDS doivent être conformes à la décision d’AMM.
L’étiquette de sécurité apposée sur l’emballage du produit mentionne les principales substances dangereuses contenues dans le produit commercial, le symbole de danger, les phrases de risque et les conseils de prudence. De plus, elle indique obligatoirement les coordonnées de la personne responsable de la mise sur le marché.
La fiche de données de sécurité des produits phytosanitaires comprend 16 rubriques qui détaillent notamment les dangers pour la santé et l’environnement du produit, les précautions à prendre pour s’en protéger, y compris lors du transport, du stockage et de l’utilisation, ainsi que les premiers secours en cas d’incendie ou d’intoxication. Elle donne aussi des indications indispensables au professionnel qui doit utiliser le produit dangereux, notamment:
 Les symboles et les indications de danger, voire Annexe 5
 Les conditions de stockage,
 Les recommandations d’utilisation,
 Les mesures de protections,
 La toxicité, l’écotoxicité et les phrases de risque : celles-ci sont référencées avec la lettre R, voire Annexe 5
 Les consignes de sécurité,
 Les produits incompatibles,
 La conduite à tenir en cas d’accident,
 Les conseils de prudence, référencés avec la lettre S, voire annexe 5
 Les consignes de manipulation du produit et dose à appliquer par hectare.
L’utilisation des produits chimiques n’est jamais anodine, et il convient de les manipuler en observant des précautions élémentaires, liées aux caractéristiques de ces produits.

Préparation de la bouillie

La préparation de la bouillie consiste à diluer la concentration du produit dans un solvant (eau) afin de le rendre moins toxique à l’intérieur d’un récipient adapté (solo, seau etc) en respectant le dosage décrit par la FDS ou l’étiquète. En outre pendant cette phase, l’applicateur est exposé à toutes les formes de contaminations.

Utilisation

Pulvérisation

La pulvérisation est le mécanisme par lequel les applicateurs répandent la substance préparée sur les adventices, protégeant la plante (palmier) et appliquant les précautions nécessaires afin d’éviter toute forme de contamination, en suivant le long des andins. La pulvérisation se fait manuellement avec un pulvérisateur à dos (solo).
La pulvérisation est conditionnée par :
 La position du soleil (chaleur) ;
 La direction du vent ;
 La météo ;
 La couleur des buses.
Pendant cette phase, l’aplicateur est exposé à la contamination des PPS ; car à peu près 25 à 75% des quantités des phytosanitaires appliqués s’évaporent dans l’atmosphère d’après le rapport du groupe écophyto2010.

Principale famille des phytosanitaires

Définition et rôle des phytosanitaires

Le produit phytosanitaire est l’ensemble des produits chimiques utilisés pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux. Par extension on utilise ce mot pour des produits destinés à protéger les plantes cultivées et les produits récoltés des attaques de champignons parasites, d’insectes, d’acariens, de rongeurs champêtres ou encore à détruire les adventices, dans le but d’améliorer les rendements. Le pesticide est l’autre nom donné aux produits phytosanitaires. De même, ces produits sont essentiellement composés d’une substance active (molécule qui agit pour exercer l’action recherchée) et des co-formulants (utilisés pour améliorer les propriétés de la bouillie ainsi que leur efficacité).

Carbamates

Dérivés de l’acide carbamique, les carbamates sont des composés organiques porteurs d’une fonction R-NH-(C=O)O-R. Les carbamates sont des produits stables qui se décomposent rapidement et exercent chez les mammifères un effet toxique rapide mais de façons momentanées.
La plupart de fongicides et herbicides contiennent des carbamates et agissent comme les organophosphorés en inhibant l’acétylcholinestérase. Les carbamates peuvent également entraîner une dépendance, proche de celle des barbituriques. Cette famille de pesticides, entraîne des risques importants en cas d’intoxication aiguë. Caractérisée par une très grande spécificité, c’est ainsi que certains ont des actions molluscicides, aphicides et d’autres sont utilisés en lutte paludique et agissent par systémique ou contact.

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