SENSIBILISATION A LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
Dans ce chapitre nous allons voir quelque sensibilisation concernant la conservation de l’environnement.
Concrétisation du partenariat entre les Aires Protégées et les communautés riveraines
En ce qui concerne la conservation de l’environnement, les responsables des aires protégées sont efforcés de redéfinir les approches de la préservation. Il faut donc intégrer les communautés locales dans ces approches à travers la Gestion Locale Sécurisée (GELOSE). Celle-ci est compatible avec l’écotourisme par ses deux volets présent ayant un trait commun: la préservation de la nature. Concernant la promotion du développement du tourisme à Marojejy et à AnjanaharibeSud, le partenariat avec les masses médias tels que la radio diffusion et la télévision, occupent une place les plus importantes. Au fur et à mesure que la fréquence de la sensibilisation est lancée par ces organes de communication, la population deviendra consciente et se réveillera de son sommeil. Par la suite, elle se sentira responsable du développement de sa région. Elle prendra en main son avenir, en améliorant le cadre de vie sociale et économique.
Information aux visiteurs
Education à la préservation de la nature
D’après Blangy S. et Thomas l’écotourisme doit être un tourisme éducatif qui dispense d’un message sur la conservation et sur la compréhension du milieu visité. Cette forme d’éducation à l’environnement est la clef d’une plus grande sensibilisation du public. Le mode de visite et le comportement de certains touristes sont les deux principaux éléments modificateurs du milieu. Le Parc est considéré comme un lieu éducatif pour les visiteurs. Parmi les catégories cibles de cette éducation environnementale, on remarque l’Alliance Française, le Club Vintsy et des Associations divers. Les guides jouent un rôle d’importance capitale dans la protection de la nature. Ils sont considérés comme un élément clé de la mission éducative de l’écotourisme. Ils transmettent aux visiteurs les informations essentielles sur les lieux accessibles et interdits dans le parc (BLANGY S. et al, 2001). Pour la suite, nous allons passer sur les recommandations, pour voir les propositions des solutions pour mieux capturer et satisfaire les touristes. D’une manière générale, le but de notre étude est de contribuer à valoriser un plan stratégique pour le développement du tourisme dans le Parc National de Marojejy et de la Réserve Spéciale d’Anjanaharibe-Sud. Nous savons que les sites touristiques de ces deux aires protégées sont encore peu exploités. C’est pour cela que nous proposons les recommandations suivantes. Le développement du produit touristique et des prestations de service sont des étapes essentielles dans le développement de l’industrie touristique et il est également essentiel que le Parc National de Marojejy et la Réserve Spéciale d’Anjanaharibe-sud améliorent les qualités de leurs produits ainsi que leurs services. Depuis quelques années le tourisme est devenu l’industrie principalement connue dans le monde entier. Les destinations touristiques de la région SAVA qui auront du succès à l’avenir, seront celles qui répondront favorablement mieux aux attentes des visiteurs. Il ne faut donc pas définir le produit touristique trop étroitement. Il faut au contraire une définition plus englobant qui combinent tous les aspects de l’expérience touristique, de l’hébergement, du transport et des attractions.
Respect de la propreté des sites
La beauté du paysage des Aires Protégées est très sensible donc la propreté des sites doit être respectée. Les guides sont chargés de contrôler l’application des règles de conduite édictée. Nous allons citer ci-dessous ces règlements et disciplines concernant le respect du système écologique du parc. •Ne laisser aucun déchet, •De porter les déchets en dehors du parc car aucune poubelle permanent n’est installé à l’intérieur du parc. •Réduire autant que possible la consommation de bois de chauffe. Vu que la fréquentation d’un grand nombre de visiteurs demande une grande consommation de bois de chauffe. • Interdire le camping et toute forme de feu en dehors des sites aménagés. La sécurité des visiteurs, le souci d’atténuer l’impact des visites en facilitant les services dans les sites de camping impose la limitation des bivouacs aux seuls terrains aménagés à cet effet ; •Ne pas creuser des trous dans la forêt. Aucun trou permanent ne sera ouvert dont la forme pourrait constituer un piège pour les animaux, •Réglementer plus strictement la visite de la partie sommitale du massif car le sommet de Marojejy est couvert d’une végétation fragile, craignant le feu, dont pour réduire les risques de dégradation toute forme de feu est interdite; •Pour garder la pureté de l’eau du Parc, l’utilisation du savon pour le bain dans la rivière est strictement interdite. Car les espèces aquatiques sont très vulnérables •Eviter que l’eau des rivières soit polluée par une utilisation inappropriée. Les installations aux campements doivent permettre d’utiliser l’eau des rivières, sans qu’elle y revienne.
Sur la valeur écologique
La mise en valeur des ressources naturelles dans les Aires Protégées d’Andapa sont prioritaires afin d’aboutir au stade d’un développement durable. En réalité dans le Parc National de Marojejy et de la Réserve Spéciale d’Anjanaharibe-Sud, le tourisme écologique ou écotourisme est aujourd’hui classifié parmi l’unique source d’attraction qui entre en jeu et il met en œuvre les moyens afin de motiver les visiteurs qui désirent découvrir la nature. Ainsi le rôle écologique que tiennent les deux Aires Protégées est de jouer le rôle de Château d’eau de toutes les parties en aval du District d’Andapa.