Sélection de méthodes d’évaluation rapide dans le cadre d’un projet de fin d’études

Sélection de Méthodes d’Evaluation Rapide dans le cadre de notre Projet de Fin d’Études

Les premiers choix de Méthode d’Évaluation Rapide américaines se sont portés sur la CRAM, la DERAP, la MWAM, l’ORAM, l’UMAM et la WAFAM. 11. En effet, dans le cadre d’un travail de recherche, Schwoertzig (2011) étudie l’applicabilité de ces six méthodes au territoire français. La DERAP, la MWAM, l’ORAM, l’UMAM et la WAFAM ont été retenues par Fennessy et al. (2007), après avoir étudié les critères de rapidité, capacité à être vérifiée, intégration d’une visite de terrain et détermination d’un état écologique d’une quarantaine de MER. A ces cinq méthodes, une sixième est venue s’ajouter, la CRAM. Publiée après l’étude de Fennessy et al. (2007), elle a cependant été jugée suffisamment intéressante. De multiples mesures ont ensuite été effectuées pour prouver qu’il s’agissait d’une méthode vérifiant les critères établis en 2007. Nous avons ensuite sélectionné trois autres méthodes supplémentaires. Elles avaient été étudiées par Fennessy et al. (2007) mais n’avaient pas été retenues dans la mesure où elles nécessitaient plus d’une demi-journée de mesures sur le terrain. Elles recevaient toutefois des critiques positives et étaient assez facilement disponibles. Il s’agit de la MnRAM, de la NHM et de la WI RAM12. Enfin, la dernière méthode choisie a été la FACWet13. C’est la plus récente car elle a été publiée en janvier 2011. Elle a été sélectionnée car elle est en partie inspiré de la DERAP et qu’elle a bénéficié de l’apport de toutes les études réalisées depuis plusieurs décennies. La probabilité qu’elle soit rapide et robuste était donc forte. Ces dix méthodes ont été étudiées et analysées de sorte à en extraire leurs principaux éléments clés (auteurs, dates de création et d’actualisation, etc.) ainsi que leurs grands enjeux (objectifs, champ d’application, compétences requises, etc.). Les résultats ont constitués un prélude avant une analyse plus approfondie de ces MER.

Analyse des atouts et des limites présentés par ces méthodes d’un point de vue intrinsèque

Par la suite, nous avons dégagé les points forts et points faibles intrinsèques à ces dix MER. En effet les limites présentées par une méthode sur son propre territoire d’application se répercutent forcément à l’extérieur de celui-ci, dans une autre région ou pays etc. Des critères de comparaison ont alors été fixés. Pour ce faire, nous nous sommes basés sur des remarques régulièrement identifiées dans les guides de l’utilisateur ou divers documents comparatifs dont Carletti et al. 2004, Fennessy et al. 2007, Hatfield et al. 2004. Les critères de comparaison sont: cadre des mesures compensatoires. Or d’autres possibilités existent, comme la capacité d’effectuer des inventaires, des suivis, etc. Afin d’effectuer cette comparaison nous nous avons principalement analysé les guides accompagnant les MER ainsi que des documents leur étant relatifs. notation, c’est pourquoi il a semblé intéressant d’étudier les atouts et les faiblesses liés à ces systèmes. De manière similaire au point précédent, l’analyse s’est essentiellement reposée sur notre étude des guides de l’utilisateur détaillant le fonctionnement des MER.

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Si les systèmes de notation sont différents, c’est également le cas du fonctionnement général de ces méthodes. Existe-t-il dès lors un système plus performant qu’un autre ? Afin d’étudier ces systèmes, nous avons passé en revue les différentes MER, et les avons classés selon leur type de fonctionnement. En comparant avec la littérature portant sur les MER, nous avons dégagés les atouts et les faiblesses inhérents à ces principes de fonctionnement. capacité à évaluer un nombre plus ou moins important de variables d’état, de fonctions ou à intégrer une mesure des facteurs de stress. Cependant quels sont les avantages de chacun de ces critères ? Pour répondre à cette question et créer une hiérarchie de ces dix MER, nous avons étudiés les documents qui les comparent, les guides de l’utilisateur et les fiches d’évaluation notamment. Nous avons ensuite séparé les méthodes selon les cas où elles évaluaient un état écologique ou mesureraient un fonctionnement. Nous avons regroupés les variables d’état écologique en quatre grandes catégories : le Contexte paysager, l’Hydrologie, Sols/substrats et Faune/flore/habitat. Schwoertzig (2011) n’identifie que trois catégories, puisqu’elle regroupe Hydrologie et Sols/substrats. Cependant l’échantillon de méthodes étudiées est plus important dans cette étude, c’est pourquoi nous avons fait ce choix. Les grandes fonctions des milieux humides ont été regroupées en 4 catégories principales : Protection de la qualité de l’eau, Hydrologie et sols, Biodiversité (dont la fonction d’habitats) et Utilisations anthropiques. Cette classification s’inspire des travaux comparatifs des MER de plusieurs auteurs (Carletti et al. 2004, Fennessy et al. 2007, Hatfield et al. 2004).

 

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