RSE ET PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

RSE ET PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

Olivier CRETTE, expert-comptable, Aderse Odile UZAN, Université Montpellier 3, Aderse Introduction générale : quelques préalables RSE, performance globale et comptabilité environnementale : La performance globale, présentée dans le domaine de la RSE et dans les travaux de recherche qui y sont associés, est la synthèse des dimensions économique, sociale, sociétale et environnementale de l’activité des organisations.

Elle englobe de facto les aspects comptables liés à la mesure et à l’enregistrement des impacts environnementaux. Comptabilité et comptabilité environnementale : La comptabilité environnemen tale, comme son nom l’indique, s’inscrit dans le cadre de la comptabilité générale. Les travaux dans ce domaine visent à élargir le cadre comptable pour prendre en compte la dimension environnementale,

soit en introduisant et/ou en ré-introdui sant de nouvelles règles comptables (règles de passation des écritures comptables), soit en proposant de nouvelles modalités de calcul (règles de l’amortissement comptable). A ce titre, ils s’inscrivent tous dans la recherche d’une expression mo nétaire de la prise en compte des ressources environnementales. Comptabilité environnementale nationale et d’entreprise :

Les travaux précurseurs, pour la plupart d’origine anglo-saxonne, ont d’abord été établis au niveau des Etats en s’ancrant sur une réflexion portant sur la croissance. Les comptabilités environnementales d’entreprise, d’origine plutôt européenne, sont plus récentes.

Mais les deux types de travaux sont en correspondance tant sur les contenus que sur les méthodologies de mesure retenues. Cette fiche présente, sous un angle à la fois théorique et pratique, la nature des outils utilisés par les entreprises dont certains s’inspirent des travaux menés à l’échelle des Etats1. 1. 

Depuis la fin des années 1960 se développe un champ de recherche en gestion sur les outils permettant d’évaluer les conséquences environnementales de l’activité des entreprises et des organisations. Ces outils permettent d’étendre les types de parties prenantes auxquelles l’entreprise rend des comptes par voie de reporting, et d’intégrer les coûts occasionnés par l’entreprise à l’égard de ses différents environnements naturels.

Points communs : Ces outils raisonnent tous sous l’angle des « internalités/exter nalités ». Les « internalités » obligent à investiguer les impacts (négatifs et positifs) de l’environnement (extérieur) sur l’entreprise (intérieur) ; les « externalités » pointent tous les impacts que l’entreprise peut exercer sur l’environnement,

et permettent – au moins théoriquement – d’appréhender la totalité des dommages environne mentaux qu’elle est susceptible d’engendrer. Différences : Les différences entre ces systèmes comptables portent principale ment sur les choix relatifs au cadre comptable de référence, à la nature des im pacts pris en compte et aux règles de calcul des impacts retenus

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