ROLES ET FONCTIONS DES VILLES RELIGIEUSES

ROLES ET FONCTIONS DES VILLES
RELIGIEUSES

L’EVOLUTION DE LA VILLE 

HISTOIRE DE L’EVOLUTION DE LA VILLE 

La population de Kaolack comptait 1000 habitants en 1864 et à l’époque cela semblait déjà être supérieur au nombre de lots de parcelles disponible comme le confirme 29Dessertine qui précise que « Kaolack qui, lors de son premier lotissement en 1860 ne comptait que 13 lots de terrains, s’est élargie de plus en plus. Les fortifications édifiées en 1864 couvraient un espace d’environ 17 hectares, et l’escale s’étendait d’ouest en est sur près de 500 m le long de la rivière. Ce lot de terrains étant devenu insuffisant, un deuxième lotissement avec un nouveau plan fut proposé et accordé par le gouvernement le 05 novembre 1877. A cette époque, la ville comptait près de 1000 habitants. » En 1896 quand fut érigé en chef-lieu de cercle et le premier plan de lotissement connu sa première extension, avec l’érection des quartiers de résidence entre le quartier escale (actuelle Leona) et les villages indigènes tels que Ndangane. Ce nouvel statut donne à la ville de nouvelles perspectives de développement avec la révision de son plan d’aménagement ainsi que le renforcement de ces équipements administratifs infrastructurels et des superstructures. C’est ainsi qu’au début du XIXème siècle à la création des salins du Sine Saloum en 1913, la construction du chemin de fer en 1923 de même que l’achèvement des travaux d’aménagement du port ont largement favorisé le développement économique et les fonctions de communication de la ville. A l’indépendance du pays 1960, la réforme de l’administration territoriale de la même année érige Kaolack en capitale régionale ce qui renforce ces fonctions administratives, économiques et sociales ce qui, en conséquence favorisa son attraction de même que le développement, son évolution spatiale. (ADM, 1998). Quelques années plus tard, Kaolack devient officiellement la troisième ville du Sénégal avec 106 899 habitants. Depuis lors cette ville n’a pas cessé de croitre démographiquement et au RGPH de 1988, elle comptait 157 551 soit un surcroit de 50 406 habitants. 29 Dessertine (A) , naissance d’un port, Kaolack des origines à 1960 26 Enfin au dernier 30RGPH de 2002 ; la population de Kaolack qui était de 251 143 habitants est passée ainsi de 253 366 en 2006, à 277 435 en 2010, à 339 967 en 2012 et à 368 552 habitants en 2015. Cette augmentation de la population dans cette commune s’explique par l’important flux migratoire que reçoit cette ville, sa position de carrefour commerciale et son caractère de capitale de bassin arachidier entre autre. Elle est aussi, en partie, la cause des contraintes d’assainissement de la ville. I.2.Le processus d’extension géographique de la ville Si on se base sur le 31PDU(1985), le processus d’extension de la ville fut marqué par deux grandes phases Il s’agit de la période allant de (1900) à 1970 et celle partant des années 1970 à nos jours. La période de 1900 à 1970 durant cette période tout en faisant sur le long des axes de communications (routes nationales et chemin de fer), l’évolution de la ville est marqué par une bonne maitrise de l’occupation du sol avec la réalisation de plusieurs lotissements (09). Ces derniers sont à la base de la création du centre-ville notamment Leona qui concentre la majeure partie des activités économiques et des équipements administratives. Ce complexe Escale Leona était le seul espace urbanisé de la ville avant1930. A ce complexe fortifié au fil des années, s’ajoute les quartiers dits centraux tels que Kasnack, Kassaville, Dialègne, 30 RGPH Recensement General de la Population et de L’habitat 31 PDU Plan directeur d’urbanisme 27 Ndangane et Medina Makhtar (1) dont la plupart ont étaient érigé sur des terrains insalubres et inadaptés à l’habitat. Apres cette étape il s’en est suivi de 1945 à 1970, la création d’un deuxième lot de quartiers formé par, le village de Koundam, Bongré, Boustane (1945) ,Sara Ndiougary (1953), Ndorong (1955) , Taba Ngoye (1958) et Same (1960). La période de 1945 à 1970 est marquée par la création de la deuxième couronne de quartiers formée par le village de Koudam bati sur un site insalubre. Bongré est limité dans son extension à l’ouest par les tannes inondables Boustane (1945), Sara Ndiougary (1953), Ndorong (1955), Taba Ngoye (1958) et Same (1960). Par contre le village de Medina 2 ou de Medina Baye crée en 1932 a été atteint par l’extension de la ville. La période de 1970 à nos jours Durant cette période, la ville a connu une nette croissance démographique. La population qui s’élevait à 106899 habitants en 1976 est passée à 157305 habitants en 1988 puis à 172305 habitants en 2002. Cette croissance démographique élevée fait que la ville reste confrontée à un déficit continu des parcelles d’habitation face à une demande largement supérieur aux capacités d’aménagements de la municipalité. Face à une telle situation, on assiste au développement des quartiers irréguliers (Audit urbain, 2001). Une superficie de 369,5ha abritant des quartiers irréguliers a été identifiée par le PDU en 1989. il s’agit entre autre des quartiers de Touba Kaolack (20.5ha),Diameguène (18.8ha), Medina Fass (35ha), Medina Mactar1 (14ha) ,Ngane Saer (34ha) , Ngane Alassane (39ha) et Gawane, (31.5ha). S’ajoutent deux villages traditionnels non lotis qui sont Bouchra et Ngadé, mais aussi les extrémités sud des abattoirs Ndangane et celles est du bas Leona notamment Ndaar Gou Ndaw. Ces quartiers sont largement peuplés par une immigration récente. Toujours faut-il souligner que la plupart des quartiers sont des villages rattrapés par l’urbanisation. Jusqu’aux années 1990, la ville est marquée par une série de lotissements qui n’ont pas tenu compte du plan d’aménagement global, et cela a engendré une situation déséquilibrée de la morphologie et de la structure urbaine. 28 Cette planification assez médiocre a aussi créé un manque criard des lieux d’épanouissement public ou collectif au sein même des quartiers (terrains de sports, espaces vert, et jardin public etc.) 

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Le périmètre communal et la structure urbaine

Le périmètre communal

 L’actuel périmètre communal a été fixé par l’ordonnance n°6039/Mi du 22/10/1960. Il confère à la commune une superficie de 14514 ha dont une très grande partie est constituée par les sols de tannes .les terrains favorables à l’urbanisation situés au Nord et au Nord –est sont actuellement entièrement occupés par les extensions urbaines. On note considérablement le manque de suivi du plan directeur d’urbanisme qui devait aider à la rectification des limites administratives Nord de la commune. L’application de ce plan a surtout orienté l’essentiel des extensions de la ville sur la zone à topographie basse souvent inapte à l’habitat. Toujours selon 32l’AU le projet d’extension des limites communales a été élaboré pour augmenter la superficie à 19128ha, soit un surplus de 4614ha. Ce qui allait largement être suffisante à long terme pour faire face aux demandes de parcelles d’habitats et l’érection d’infrastructures et de superstructures urbaines. Ce projet d’extension concerne surtout la partie Nord de la ville et un certain nombre de propositions ont été faits Partie Nord de la commune intégration d’une partie du terroir communautaire de Mbadakhoune (Gnolanème sérère, Darou, Kawsara Fall et Khelcom). Partie Nord-Ouest intègre les villages de Diaglé Diémoul, Ndiébél, Nguouye et Diaglé Peul Partie Ouest il s’agira d’intégrer dans la commune de Kaolack, Sibassor et ses environs. ce qui s’avère un peu complexe du fait que cela va entrainer un redécoupage administratif qui verra le transfert de l’arrondissement vers des communautés rurales comme Dya, Ndiébél ou Tiomby mais aussi par le fait que la majeure partie des terrains concernés appartiennent à la 32 AU audit urbain 29 région de Fatick. Cela limite, donc considérablement le développement Spatiale de la ville dans cette partie Nord et Nord-Ouest.

Table des matières

 Avant-Propos
Sigles et Abréviations
Introduction
Problématique
. Objectif General
Objectif spécifique
Hypothèses
Méthodologie
Revue Documentaire
Etat De L’art
Discussion Conceptuelle
Les Travaux De Terrains
CHAP. I LES DONNEES PHYSIQUES20
1 le climat
2 les sols
3 la végétation
4 l’hydrographie
CHAP. II LE CADRE HUMAIN ET SOCIO ECONOMIQUE
I. Evolution de la ville
II. Les activités socio-économiques
III. Equipements et infrastructures
CHAP.III LE NIVEAU D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET D’EQUIPEMENTS DE MEDINA BAYE
Présentation du quartier de médina baye
Le climat
III.1 Les infrastructures de bases de médina baye
III.2 Les équipements de la cité religieuse
. CHAP.IV LE DYNAMISME URBAIN DE MEDINA BAYE DANS LA VILLE DE KAOLACK
I Dynamisme démographique de médina baye dans la ville de Kaolack
II Dynamisme économique de médina baye dans la ville de Kaolack
III. Dynamisme culturel de médina baye dans la ville de Kaolack
CHAP V LES PROJETS D’EQUIPEMENTS ET D’INFRASTRUCTURES DE BASE MEDINA BAYE
Le programme de dallage, de construction d’une résidence des hôtes et de centre de conférence
Le programme de dallage
La construction d’une résidence des hôtes et centre de conférence
Le nouveau marché de médina baye
Le projet de construction d’un poste de santé
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE1
ANNEXE2
ANNEXE3
ANNEXE4

 

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