Rôle du TLR9 et des lymphocytes B dans l’échappement du virus de l’hépatite B à l’immunité innée

Rôle du TLR9 et des lymphocytes B dans l’échappement du virus de l’hépatite B à l’immunité innée

La réponse immunitaire innée et HBV 

La réponse immunitaire innée est la première à inte pathogène et est primordiale pour contrôler la réplication du pathogène et activer la réponse immunitaire adaptative. Elle fait intervenir des récepteurs reconnaissant des motifs (PRR) comme les Toll-like pathogène par au moins un de ces récepteurs, des voies de signalisation sont mises en place et les facteurs de transcription comme NF-ț%,5)et 7 sont activés. Ces facteurs serviront à la transcription des interférons de type I (IFN-ĮHWIFN-ȕHWGHV cytokines proinflammatoires (71)Į, IL-1 et IL-6). Les cytokines proinflammatoires serviront à recruter les cellules inflammatoires comme les cellules NK ou encore les macrophages. Les interférons de type I vont quant à eux agir sur la cellule infectée via leurs récepteurs et la voie Jak/STAT pour activer les interferon-stimulated genes (ISGs), acteurs majoritaires de pathologie associée sont médiés par le système immunitairH récemment, réévaluée. Cependant, les données restent limitées notamment en raison de la difficulté de recrutement des patients dans les étapes pré symptomatiques de dans les modèles animaux, plusieurs de ces études ont montré que la réponse immunitaire innée suite à une infection aiguë par le HBV est faible ou absente. Chez des patients infectés par le HBV, les cytokines pro-inflammatoires sont souvent indétectables pendant les plus tardivement, le niveau est très faible comparativement aux patients infectés par le HCV et le HIV (195). Une autre étude clinique sur des patients avec une infection aiguë a démontré une absence et pendant la phase de la réplication virale (168,196). Ces résultats confirment des résultats obtenus dans le modèle de chimpanzé infecté par le HBV où les gènes in indétectables réplication virale suggérant une absence de détection par le système PRRs et une absence. Au contraire, une induction très rapide des gènes du système immunitaire innée a été observée dans les animaux infectés avec le HCV (198), démontrant clairement que deux virus qui ont le même tropisme cellulaire utilisent des stratégies différents pour leur interaction avec leurs hôtes. La déficience Werféron peut être expliquée par une capacité du virus à échapper à la réponse innée. La stratégie de réplication du HBV rend le virus invisible et indétectable par le système de reconnaissance cellulaire pendant plusieurs étapes du cycle viral. La localisation $51Sg ainsi que la ressemblance des transcrits viraux avec les transcrits normaux de la cellule empêchent leur reconnaissance par les récepteurs réponse innée et la persistance de’Nccc dans le noyau des cellules infectées(160,192,199). pouvait être détecté par les senseurs de la réponse innée. De manière intéressante, la transduction de la lignée HepaRG Qse IFN-ȕHWj un contrôle de la réplication virale (200). Il est important de noter que la pertinence physiologique de cette étude reste incertaine puisque les auteurs ont induit la réplication virale en utilisant un baculovirus portant le génome HBV pour déclencher la réponse immune. Ce la quant p influence la machinerie de détection intracellulaire (201). 48 Les senseurs cytoplasmiques ou membranaires impliqués dans la détection du virus sont encore inconnus. De plus, la réplication du HBV est inhibée via la sécrétion G¶,) (toll-like receptor) par leurs ligands chez la souris (202). Au-delà des hépatocytes, le HBV est aussi reconnu par des cellules non parenchymateuses. Ainsi, Hôsel et al. ont démontré que les macrophages et en part production de cytokines (IFN-Į71)Į, IL-15, IL-10, IL-6 et IL1-ȕFRPSDUpDX+,9RX au HCV, une réponse immunitaire innée est tout de même mise en place (195). La capacité du système immunitaire inné à détecter une infection HBV a aussi été montrée dans des souris humanisées, où il y avait une légère augmentation des gènes LQterféron (ISGs) dans les souris infectées par rapport à celles non infectées (204). Malheureusement, les mécanismes responsables de la détection du HBV dans les cellules infectées ne sont pas bien déterminés et les composants moléculaires de virus reconnus par le système PRRs ne sont pas encore bien définis. Cependant, il a été montré que les capsides du HBV sont reconnues par le TLR2 (205) et une étude récente suggère que le récepteur MDA5 (la famille RLRs) est associé aux acides nucléiques spécifiques du HBV et joue un rôle dans la détection .

Table des matières

INTRODUCTION
1 Infection virale et cancer .
1.1 Historique
1.2 Oncovirus et maladies associées
2 sŝƌƵƐĚĞů͛ŚĠƉĂtite B (HBV)
2.1 Historique et découverte du virus
2.2 Classification
2.3 Structure du HBV
2.3.1 Caractéristiques structurales du virus
2.3.2 La particule de Dane
2.3.3 Génome du virus
2.3.4 Les particules subvirales
2.4 Les protéines virales
2.4.2 La protéine de capside : core (AgHBc)
2.4.3 La protéine précore ou antigène HBe (HBeAg)
2.4.4 La polymérase virale
2.4.5 La protéine X
2.5 Cycle de réplication
2.5.1 Entrée virale
2.5.2 Expression du génome et synthèse des protéines virales
2.5.3 Sécrétion des virions et des particules virales
2.5.3.1 Formation et sécrétion des particules de Dane
2.5.3.2 Formation et sécrétion des particules subvirales et des nucléocapsides non
enveloppées
2.6.1 Epidémiologie
2.6.2 Modes de transmission
2.7.1 Infection aiguë
2.7.2 Infection chronique
2.7.2.1 Immunotolérance
2.7.2.2 Clairance virale (phase immunoactive)
2.7.2.3 Stade de porteur inactif HBsAg
2.7.2.4 Réactivation
2.7.3 Hépatite occulte
2.7.4 Fibrose/cirrhose
2.7.5 Carcinome hépatocellulaire
2.7.6 Vaccins contre le HBV
2.7.7 Traitements contre le HBV
3.1 La réponse immunitaire adaptative et le HBV
3.1.1 La réponse à médiation cellulaire des lymphocytes T
3.1.3 La réponse à médiation humorale des lymphocytes B
3.1.4 3.2 La réponse immunitaire innée et HBV
3.2.2 Rôle des cytokines dans la réponse antivirale
3.2.2.1 La réponse interféron
3.3 Les récepteurs de reconnaissance des motifs moléculaires (PRR)
3.3.1 Les PRRs cytosoliques
3.3.1.1 Les RIG-I like récepteurs (RLR)
3.3.1.2 NOD-like récepteurs (NLR)
3.3.1.3 Les récepteurs à ADN cytosoliques
3.3.2 Les PRRs transmembranaires
3.3.2.1 Les protéines C-type lectin-like domain
3.4 Les Toll-like récepteurs (TLR)
3.4.1 Historique et découverte
3.4.2 Structure
3.4.3 Voies de signalisation
3.4.4 TLRs membranaires
3.4.5 TLRs intracellulaires (endosomaux)
3.5 TLR9
3.5.1 Du gène à la protéine
3.5.2 Expression du TLR9 et reconnaissance des pathogènes
3.5.3 Activation du TLR9
3.5.4 Signalisation du TLR9
3.5.5 Ligands de TLR9
3.5.5.1 Ligands synthétiques du TLR9
3.5.5.2 Ligands naturels du TLR9 : PAMP et DAMP
3.5.6 Immunomodulation cellulaire induite par le TLR9
3.5.7 Régulation transcriptionelle du TLR9
3.6 Interaction entre TLRs et HBV
3.6.1 TLR9 et HBV
OBJECTIF
RESULTATS
Article: Hepatitis B virus blocks the CRE/CREB complex and prevents TLR9 transcription in human B cells
Revue: HBV and the importance of TLR9 on B cell responses
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
REFERENCES
PUBLICATIONS ANNEXES
Article 1: Characterization of the Inflammasome in Human Kupffer Cells in Response to Synthetic
Agonists and Pathogens
Article 2: TLR9 re-expression in cancer cells extends the S-phase and stabilizes p16 (INK4a) protein expression
Article 3: The oncovirus Human papillomavirus 1 type  antagonizes IRF6 2 regulation of IL-1ɴ

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