ROLE DE SECTER PRIVE DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
LE SECTEUR PRIVE, SON EVOL UTION ET LA PRIVATISATION
Ce chapitre veut étudier ce qu’est réellement le secteu , son évolution et le pourquoi de lu privatisation .Pour cela,on va consacrer 3 sections dont :le Secteur Privé, l’évolution du Secteur Privé et enfin la Privatisation.
Le secteur privé : SP
Selon de Comité d’Aide au développement (CAD) dans le rapport de l’OCDE, paru en 1995, le « SP » est conçu comme une principale organisation de base de l’activité où le marché et la concurrence sont le moteur de la production et où l’initiative privée et la prise de risques mettent en branle les activités. Généralement, le secteur privé se définit comme secteur à part le secteur public.
Historique et tendances actuelles
De tout temps, les services municipaux ont été l’expression de la cohésion sociale et du partage au sein de la communauté, le garant de la santé publique et du bien être de la population, et ils ont constitué le fondement de la relation entre pouvoir public et citoyens au plan local. Après une longue période qui a vu s’étendre les responsabilités de l’Etat et, partant, augmenter les dépenses publiques qui, dans certains pays s’élèvent à 35 % du PIB2 . Les résultats bien souvent médiocres ont mis en évidence la nécessité d’introduire des changements visant à renforcer la délégation et la décentralisation des pouvoirs publics, de prendre en considération l’expérience liée à la gestion privée et au marché, d’exercer un contrôle plus démocratique et d’appliquer une réglementations moins contraignante. Ces mesures se sont soldées, entre autre, par l’ouverture de la fourniture des services municipaux au secteur privé. L’ Organisation International du Travail3 (O1T) estime que de 1998 à 2000, 15 millions d’emplois ont été surpris dans le secteur public, leur nombre s’élève aujourd’hui à plus de 435 millions, pour la plupart dans les pays en transition. Or vingt années d’expériences de la privatisation ont permis de soulever des questions au sujet du « rôle » que peut jouer le secteur privé La mondialisation, la libéralisation des marchés et des investissements obligent les pays à trouver de nouveaux moyens d’améliorer l’efficacité et la qualité des services publics. 1 OCDE (1995) « L’expansion du secteur privé » 2 BIT (15-19 Octobre 2001) « Note sur les travaux » 3 Idem 5 Parallèlement, les gouvernements nationaux se voient contraints, en raison de l’ ajustement structurel ou de la pression publique en faveur de la réduction des niveaux de taxation et des dépenses publiques, d’adhérer à des nouvelles réformes de partenariat entre société civile et secteur privé. C’est pourquoi, dans bien des cas, les gouvernements ont choisi la décentralisation et le partenariat public privé avec les Entreprise Privées et des Organisations non Gouvernementales (ONG).
L’ évolution du secteur privé
Le secteur privé ne se limite surtout pas à la privatisation, il a déjà existé depuis toujours. 11 y a partout des entreprises dynamiques et compétentes même si elles se trouvent confrontées à la lourdeur de l’administration. La bonne conduite des reformes est avant tout. Une question de volonté politique, certains pays ont pu saisir leur chance. C’est notamment le cas de Ghana, celui de Maroc par exemple où le secteur privé est très dynamique et multisectoriel (exemple : communication, tourisme, etc.) Dans l’économie libérale, la société privée joue un très grand rôle dans le développement économique d’un pays. C’ est ce qui favorise la croissance de cette société et sa multiplication. Mais par contre, un peu partout, surtout en Afrique s’ est instauré une véritable « culture de résistance » pour retarder, sinon empêcher la main mise des capitaux privés sur les sociétés de service public Dans la très grande majorité des cas, ce sont les institutions de Bretton – Woods (FMI et Banque Mondiale qui imposent des cessions comme condition à leur soutien financier. Le cas de Madagascar (DOPE 1996), par exemple où l’on exige un désengagement de l’Etat dans certaines activités économiques. Cette ingérence renforce les suspicions et le sentiment de perte de souveraineté, certains parlant même de recolonisation économique dans la mesure où, souvent, preneurs étrangers et entreprises issues de l’ancienne colonie se recoupent. Par ailleurs la cession des services publics à des capitaux privés enlève à l’ Etat un précieux outil de régulation sociale qui l’a bien souvent aidé à asseoir son pouvoir, étendre son influence et résoudre des conflits d’intérêt. Même si, la plupart du temps, cela s’effectue au détriment de l’efficacité économique (Politique de recrutement de clientéliste, privilège, dispensée aux agents de l’entreprise comme la gratuité des billets d’avoir, etc.). Faveurs 6 indûment accordées dans le recouvrement des factures.Mais la privatisation enlève également à l’Etat un instrument de redistribution sociale qui permet d’atténuer les écarts de niveau de vie lors qu’ils accordent des tarifs réduits aux couches sociales les plus défavorisées.
La privatisation
Les programmation de privatisation
Ils comprennent des mesures visant à transférer la propriété des entreprises d’Etat à des intérêts privés, à liquider les entreprises publiques qui ne sont pas viables et à améliorer les résultats de celles qui doivent rester dans le domaine public. Ils prévoient aussi des actions destinées à promouvoir la fourniture de services d’intérêt public par le secteur privé. Les programmes de privatisation engagés à l’occasion des réformes économiques plus vastes, dont le but est d’accroître la concurrence et de corriger les prix des facteurs sont d’ une importance capitale pour améliorer l’efficience des économies de marché sur les plans de la répartition et de la production. Les programmes de privatisation se traduisent souvent par des sureffectifs et des licenciements. Il faut que les gouvernements anticipent sur le chômage en établissant des plans sociaux et en affectant les crédits nécessaires au versement d’indemnités de licenciement, aux programmes de recyclage, aux services de placement et de conseil et aux programmes de création de micro entreprises. Il faut trouver d’autres moyens de répondre aux besoins sociaux réels. A cet égard, les programmes de privatisation peuvent aider les gouvernements à définir les objectifs sociaux de façon plus explicite et à rendre plus transparents les coûts et leur rapport au budget, contribuant ainsi à l’élaboration de moyens plus durables et plus efficaces de parvenir à ces objectifs. 2- Rééquilibrage des secteurs : public et privé a- Intervention de nouvelles parties prenantes Pendant plusieurs décennies, la plupart des pays en voie de développement économique fondées sur une intervention massive de l’Etat au niveau de la détermination des prix relatifs, de la protection des biens et des services pour la consommation publique et privée. Cela a engendré un grand nombre d’entreprises publiques inefficientes et non viables qui faisaient peser sur les budgets des Etats une charge insupportable et ne laissaient guère une place au secteur de l’entreprise privée. Beaucoup de pays cherchent aujourd’hui à rééquilibrer leurs secteurs public et privé en facilitant le développement d’un secteur privé plus vaste et plus 7 dynamique qui coexiste avec un secteur public plus réduit est plus efficace. La privatisation est un élément essentiel de ce processus de rééquilibrage. Elle est capitale également pré le développement du secteur privé à long terme en tirant profit des efforts déployés, tout en y contribuant pour renforcer les mécanismes du marché et les conditions de la concurrence, développer des marchés des capitaux et des institutions financières sur le plan local et créer de nouvelles possibilités pour d ‘ éventuels entrepreneurs privés, accroissant ainsi le nombre de personnes qui sont engagées dans le programme de réforme et qui y ont un intérêt. b- Le désengagement : L ‘ expérience a montré que l’on ne peut tirer pleinement avantage du désengagement que si la transaction aboutit au transfert effectif au secteur privé de la propriété, de la gestion et du contrôle dans un cadre concurrentiel. Il est clair qu’un transfert de pratiques en matières de gestion est nécessaire si l’on veut pouvoir exploiter les avantages de la privatisation. Le désengagement doit s’accompagner de mesures destinées à libéraliser et à déréglementer l’économie et à renforcer les lois du marché et les conditions de concurrence pour faire en sorte que les dirigeants des entreprises publiques structurées et réorganisées qu’elles soient devenues privées ou qu’ elles restent publiques, tiennent compte des signaux du marché reflétant les véritables coûts d’opportunité. Les entreprises publiques qui demeurent dans le secteur public ne prospéreront que si les pouvoirs publics les soumettent à des pressions concurrentielles et, dans les cas des services publics et des monopoles naturels, à une réglementation prudentielle. c- Ce renversement de tendance que nous observons s’explique assurément par des raisons multiples, qui varient de pays à pays et même d’entreprise à entreprise. En premier lieu vient le fait que la performance des Entreprises publiques s’est, en règle générale, révélée décevante, si certaines fonctionnent bien, beaucoup d’autres par contre sont notoirement inefficaces. Celles ci réussissent à survivre grâce à la protection douanière qui leur est accordée vis à vis des importations concurrentes, à l’octroi préférentiel de marchés publics importants, à l’accès privilégié aux sources de crédits dont elles bénéficient auprès des banques publiques, à des garanties étatiques, aux exonérations fiscales, ou encore aux subventions que leur versent directement les autorités publiques. Alors qu’ elles avaient été créées pour pallier la carence du secteur privé et servir de fer de lance au développement de l’économie nationale, elles ont dans bien des cas contribué à l’étouffement du secteur privé 8 local à la stagnation de l’ économie. Elles ont souvent servi d’instrument pour la réalisation d’objectifs politiques et ont subi les ingérences fréquentes des autorités publiques. Dans certains pays, elles ont également été un facteur de redistribution des revenus vers les classes moyennes et aisées de la population, au détriment des classes les plus pauvres qui n’ont généralement accès ni aux emplois fournis par ces entreprise ni à leur produits? Presque partout, le poids des Entreprises publiques sur les finances de l’Etat était devenu intenable.
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