RETROPUBIENNE SELON LA TECHNIQUE DE MILLIN

RETROPUBIENNE SELON LA TECHNIQUE DE MILLIN

EMBRYOLOGIE DE LA PROSTATE 

A partir de la 11ème semaine de la gestation, la glande prostatique débute sa différenciation à partir de multiples excroissances de l’épithélium urétral, au dessus et au dessous de point d’entrée des canaux de Wolff. Ces excroissances épithéliales donnent naissance à des lobes qui seront parcourus par un système complexe de canaux ramifiés entourés par un stroma fibro-musculaire provenant des cellules mésenchymateuses .

 PHYSIOLOGIE DE LA PROSTATE 

La glande prostatique sécrète un liquide alcalin à partir de nombreux canaux prostatiques, liquide qui passe dans l’urètre prostatique, constitue 13 à 30 % du volume du sperme, dont les constituants ont un rôle important pour la nutrition et la motilité des spermatozoïdes .

ANATOMIE – VASCULARISATION – INNERVATION 

La prostate est une glande impaire, médiane, englobant le carrefour des voies urinaires et voies génitales. De couleur gris blanchâtre , elle a la forme d’un petit cône aplati d’avant en arrière à sommet inférieur et à base supérieure. De consistance ferme et régulière, elle pèse normalement entre 20 à 25 grammes chez l’adulte. ayant comme mensurations : 25 à 30 mm de hauteur, 25 à 40 mm de largeur, 25 mm d’épaisseur (5). Elle présente 4 faces, une base et un sommet: 3 – une face antérieure plane, presque verticale. – une face postérieure plus convexe et deux faces latérales convexes. – une base supérieure séparée en versant antérieur vésical et versant postérieur génital par la commissure spermatique. – un sommet inférieur ou bec prostatique (6). La glande prostatique est en rapport : – en haut avec vessie, – en bas avec l’aponévrose périnéale moyenne, – en avant avec la symphyse pubienne par intermédiaire de l’espace prostatique contenant le plexus veineux de SANTORINI, – en arrière avec le rectum par l’intermédiaire de l’espace de l’aponévrose de DENONVILLIERS, – et latéralement la partie basse des lames sacro-recto-génito- pubiennes. La loge prostatique est inextensible, adhérente de façon lâche à la prostate. Elle est constituée par plusieurs feuillets dont: – lame pré-prostatique ou fascia pelvien latéral. – Aponévrose prostato-péritonéale de DENONVILLIERS en arrière (7)(8). La vascularisation artérielle est assurée par l’artère prostatique branche du tronc prostato-vésical émanant de l’artère hypogastrique. Les veines ont une disposition analogue à celle de l’artère formant un plexus veineux pré et latéro – prostatique ou plexus veineux de SANTORINI qui rejoint la veine iliaque interne . SCHEMA N°1: COUPE FRONTALE DE L’URETRE PROSTATIQUE(5) 1- Col vésical 2- Freins du veru montanum 3- Veru montanum 4- Glande de cowper 5- Bulbe du corps spongieux 6- Crète urétrale 5 SCHEMA N°2: COUPE SAGITALE DE LA PROSTATE(5) 1- Col vésical 2- Sphincter lisse 3- Prostate 4- Sphincter strié de l’urètre 5- Canal éjaculateur 6- Orifice du canal éjaculateur 7- Urètre prostatique 8- Muscle recto-urètral 9- Glande de cowper 6 SCHEMA N°3: COUPE FRONTALE DE LA LOGE PROSTATIQUE (5) 1- Lame latéro-vésical 13- Nerf obturateur 2- Feuillet intercervicoprostatique 14- Muscle obturateur interne 3- Aponévrose du releveur de l’anus 15- Muscle releveur de l’anus 4- Lame sacro-génito-pubienne 16-Plexusveineux latéroprostatique 5- Prostate 17- Sphincter strié de l’urètre 6- Creux ischio-rectal 18- Branche ischio-pubienne 7- Urètre 19-Paquet vasculonerveux pudendal 8- Aponévrose du canal d’Alcook 20- Corps caverneux 9- Aponévrose du canal périnéale moyenne 21- Muscle ischio-caverneux 10- Aponévrose périnéale superficielle 22- Muscle bulbocaverneux 11- Artère ombilicale 23- Corps spongieux 12- Artère obturatrice L’irrigation lymphatique accompagne les vaisseaux et les vaisseaux lymphatique se rendent aux quatre groupes ganglionnaires : 7 – ganglions pré – vésicaux pour face antérieure, – ganglions iliaques externes pour base et face postérieure, – ganglions iliaques internes pour face antérieure et latérale, – ganglions sacrés latéraux et du promontoire. L’innervation est assurée surtout par le nerf hypogastrique et accessoirement les nerfs viscéraux du plexus sacré . L’innervation assure la sécrétion prostatique importante pendant le coït et la contraction musculaire chassant le liquide prostatique dans l’urètre (10). 

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :
I – RAPPELS SUR LA PROSTATE NORMALE
I-1- Embryologie
I-2- Physiologie
I-3- Anatomie – Vascularisation – Innervation
I-4- Histologie
II – ADENOME PROSTATIQUE
II-1- Etiopathogenie
II-2- Anatomo-pathologie
II-3- Physiopathologie
II-4- Diagnostic
II-4-1- Diagnostic clinique
II-4-2- Diagnostic paraclinique
– Examens biologiques
– Examens morphologiques
III- ADENOMECTOMIE PROSTATIQUE
III-1- Historique
III-2- Techniques opératoires
III-2-1- Technique de MILLIN
III-2-2- Les autres techniques
– Technique de FREYER
– Résection endoscopie ( TURP)
III-3- Suites opératoires
III-4- Evolution – complications

DEUXIEME PARTIE : NOTRE TRAVAIL
I – NOS OBSERVATIONS
II – MATERIELS ET METHODES
II-1- Cadre d’étude
II- 2- Methodes
RESULTATS
III-1- Age de distribution
III-2- Motifs d’hospitalisation
III-3- Antécédent tares et pathologies associées
III-4- Donnés cliniques
III-5- Donnés paracliniques
III-6- Anatomie pathologie
TECHNIQUE UTILISEE
IV-1- Préparation du malade
IV-2- Anesthésie
IV-3- Technique opératoire
IV-4- Soins post-opératoire
IV-5- Evolution
TROISIEME PARTIE: COMMENTAIRES – SUGGESTIONS
I- Commentaires sur la technique opératoire
II- Commentaires sur les résultats
III- Suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

 

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *