Résultats de l’évaluation de l’activité antioxydante des extraits des plantes et des produits purs isolés

Résultats de l’évaluation de l’activité antioxydante des extraits des plantes et des produits purs isolés

Matériel Végétal

Durant cette étude, nous avons travaillé sur les deux extraits bruts butanolique et acétate d’éthyle d’Asteriscus maritimus et Chrysnthemum trifurcatum ainsi que les cinq produits majoritaires purs de la phase butanolique d’Asteriscus maritimus : 150109-10 6-méthoxy-7-O-β-glucoside quercétine 130109-10 3-O-β-rutinoside quercétine 130109-19 à 23 7-O-[6-O-caffeoyl-2-O-(3-hydroxy-2méthylpropanoyl) glucoside]-6- méthoxyquercétine 21b0109-21à23 6-méthoxy-7-O-β-[-6-O-(3-hydroxy-2méthylpropanoyl) glucoside] quercétine 090109-12×15 7-O-[6-O-caffeoyl-glucoside]-6-méthoxyquercétine

Mesure de l’activité anti-oxydante 

Test d’activité anti DPPH

•Principe Le test présenté dans ce chapitre va nous permettre d’évaluer l’activité anti-oxydante des extraits bruts des deux plantes et cinq produits purs. Le principe est de mesurer leur capacité à inhiber le radical stable 1,1-Diphényl-2-Picryl-Hydrazyl ou DPPH (Figure IV.1). Figure IV. 1 : Formule du radical DPPH Ce radical est souvent utilisé pour estimer l’activité antioxydante de nombreux composés, dont les composées phénoliques. La première étape de la réaction est la capture d’un atome d’hydrogène du composé phénolique par le radical DPPH, pour donner du diphénylpicrylhydrazine et un radical N N • O2N O2N NO2 173 phénoxy (Figure IV.2). Cette étape est la première d’une série de réactions telles que des fragmentations, additions ou autres qui peuvent éventuellement influencer les résultats obtenus, notamment les cinétiques de la capture du DPPH par le composé testé. Figure IV.2 : Réaction du radical DPPH avec un phénol. L’utilisation du DPPH présente plusieurs avantages :  Il forme un spectre caractéristique en RPE qui est facilement détectable.  Il est stable au cours du temps.  Il est compatible avec tous les solvants utilisés lors de notre étude. Le signal de réaction est obtenu en mélangeant, à volume égal, une solution éthanolique du radical DPPH (5.10-4M) avec le solvant des fractions étudiées. La double intégral du signal obtenu est proportionnelle à la quantité de radicaux libres présents dans la solution. Une nouvelle mesure, effectuée avec la solution du radical DPPH et l’extrait à tester (1:1), a pour effet de diminuer le nombre de radicaux libres et entraîner donc une baisse du signal (Schéma IV.3). Une nouvelle mesure de la double intégrale du signal permet la quantification de l’activité antioxydante [1,2]. Les résultats sont exprimés en pourcentage d’inhibition du signal de référence. Il est déterminé par la formule suivante : (ref-bdf) % inhibition = (ref-extrait) Dans cette formule, ref : représente la double intégrale du signal de référence composé du mélange DPPH et du solvant. N N • O2N O2N NO2 + OH DPPH phénol N N O2N O2N NO2 H + O• diphénylpicryhydrazine phénoxy 174 extrait : est la double intégrale du signal correspondant à la mesure qui se compose de DPPH et de l’extrait de plante. bdf : est la mesure du bruit de fond occasionné par le solvant seul (sans DPPH). Chaque mesure est effectuée à trois reprises.

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