REPRÉSENTATIONS EXTERNES EN SOUTIEN AUX ACTIONS INITIÉES EFFETS DES CAPACITÉS SPATIALES
Capacités spatiales et représentations externes selon les actions : tests statistiques
Ce chapitre adresse l’identification, selon les actions initiées, de liens hypothétiques entre la nature des représentations externes mobilisées et les capacités visuo-spatiale des acteurs. Il s’articule autour des résultats issus du traitement statistique appliqué aux données et tendant à tester les hypothèses déclinées dans ce qui suit :
• Hypothèse 3-1 : Les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus élevés initient plus des actions de clarification du problème s’appuyant sur des supports de nature plane ou sur des supports papier.
• Hypothèse 3-2 : Les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus faibles initient plus des actions de clarification du problème s’appuyant sur des supports de nature spatiale ou sur des supports numériques.
• Hypothèse 3-3 : Les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus élevés sont ceux qui ont le plus recours aux représentations planes, ou à celles sur support papier, dans la représentation, l’explicitation et l’évaluation de solutions.
• Hypothèse 3-4 : Les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus faibles sont ceux qui ont le plus recours aux représentations spatiales ou à celles numériques, dans la représentation, l’explicitation et l’évaluation de solutions.
• Hypothèse 3-5 : les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus élevés, initient plus précocement des actions de clarification du problème s’appuyant sur des supports de nature plane ou sur des supports papier.
• Hypothèse 3-6 : Les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus faibles initient plus tôt des actions de clarification du problème 123 s’appuyant sur des supports de nature spatiale ou sur des supports numériques.
• Hypothèse 3-7 : Les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus élevés sont ceux qui ont le plus tôt recours aux représentations planes ou à celles sur support papier, dans la représentation, l’explicitation et l’évaluation de solutions.
• Hypothèse 3-8 : les apprenants ayant les scores de visualisation spatiale les plus faibles sont ceux qui ont le plus précocement recours aux représentations spatiales ou à celles numériques, dans la représentation, l’explicitation et l’évaluation de solutions. Les hypothèses 3-1 à 3-4 mettent en relation les capacités spatiales des apprenants et les durées cumulées de mobilisation des représentations externes sur différents supports, durant les actions visant la clarification du problème, la représentation, l’explicitation ou l’évaluation de solutions.
Les hypothèses 3-5 à 3-8 concernent, quant à elles, les capacités spatiales des apprenants et les instants de survenue du recours aux différentes représentations externes en soutien aux actions visant la clarification du problème, la représentation, l’explicitation ou l’évaluation de solutions. Rappelons que deux classes d’apprenants ont été définies en fonction du niveau de score de visualisation spatiale.
La classe E, regroupant les 6 apprenants enregistrant les scores de visualisation spatiale les plus élevés et la classe f, où se retrouvent les apprenants dont les scores sont les plus faibles. Le recours au test de la somme des rangs de Wilcoxon nous permet ici de comparer les deux classes précédemment évoquées.
Cette comparaison est faite par rapport aux durées cumulées et aux instants de survenue de la mobilisation des différents types de supports de représentations externes, en soutien aux actions de clarification du problème, de représentation, explicitation ou évaluation de solutions