Répartition des enfants selon les tranches d‟âge et l‟indication opératoire

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L’induction inhalatoire

La possibilité d‟induire une anesthésie au masque avec les halogénés dépend de leur tolérance respiratoire.
o L‟halothane bien toléré est le gaz anesthésique le plus utilisé mais pas de référence. Ce dernier est doux non irritant comparé à l‟isoflurane, et l‟enflurane qui est moins soluble dans le sang et les tissus, mais plus acres provoquant plus fréquemment toux, hypersécrétion et laryngospasme, ce qui allonge l‟induction. o On peut faciliter l‟induction anesthésique chez l‟enfant avec l‟halothane par une prémédication sédative, et l‟accélérer en utilisant une fraction inspirée initiale de 3 à 4 % dans un mélange à part égale d‟oxygène et de protoxyde d‟azote. La perte de conscience est alors rapide, en moins d‟une minute et la concentration inspirée peut, à ce moment, être diminuée à 2 ou 2,5%.
o La desflurane est mal tolérée lors de l‟induction au masque tant chez l‟enfant que chez l‟adulte. Elle provoque chez l‟enfant un blocage de la respiration dans 41 % des cas, un laryngospasme chez 7 à 49% des sujets et une toux dans 58% des cas. Avec l‟halothane, on observe un laryngospasme et une toux dans 3 à 4% des cas respectivement. Actuellement, la desloflurane n‟a pas d‟AMM pour l‟induction chez l‟enfant.
o Le sévoflurane est bien tolérée et pourrait remplacer l‟halothane pour l‟induction de l‟enfant. Les conditions d‟intubation et les effets respiratoires du sévoflurane et de l‟halothane sont comparables mais le sévoflurane est mieux toléré que l‟halothane sur le plan hémodynamique, pour l‟induction chez l‟enfant.
La bonne tolérance respiratoire du sévoflurane et sa cinétique rapide autorisent une induction par inhalation chez l‟adulte dans de bonnes conditions. Avec une concentration inspirée de 5%, le sujet perd conscience au bout de 109 secondes plus ou moins 25 secondes, sans toux, sans blocage respiratoire et sans augmentation des sécrétions bronchiques(172). On peut insérer un masque laryngé dans un délai moyen de 1.7 minutes (0.7à5.7) et l‟intuber dans de bonnes conditions et dans un délai de 4,7 minutes (3,7 à 5,7). L‟induction par voie inhalatoire est à l‟heure actuelle faite par sévoflurane au masque facial avec de l‟oxygène (O2) pur permettant la mise en place de voie veineuse périphérique puis l‟intubation sous sévoflurane seul. Le contrôle des voies aériennes peut être assuré soit par intubation orotrachéale (protection optimale des voies ariennes) soit par masque laryngé armé (protection moindre).
– La technique classique de l‟anesthésie inhalatoire à l‟halothane en position assise en comptant sur le retour des réflexes laryngés et du tonus des muscles pharyngés postérieurs pour assurer la protection des voies aériennes et l‟hémostase une fois l‟adénoïdectomie réalisée semble aujourd‟hui peu sécuritaire.
 L’induction intraveineuse
Le propofol est le principal agent anesthésique utilisé pour l‟induction intraveineuse.
 Entretien
L‟entretien est fait à base de sévoflurane et doit être interrompu dès le début du geste qui ne dure qu‟une trentaine de secondes.
 Extubation
Elle doit se faire après le réveil complet et la récupération du réflexe de toux et de déglutition.

L’adénoïdectomie

Elle consiste en l‟exérèse des végétations adénoïdes. La technique « classique » consiste alors en un curo-curetage, l‟action de l‟adénoïdotome (curetage) étant complétée par celle du doigt (curage) et s‟effectuant à l‟aveugle.
 Matériel
Il est fonction de la technique utilisée par l‟opérateur. Dans le cas d‟une adénoïdectomie par curetage à l‟aveugle, il est installé sur une table prévue à cet effet et généralement située à la droite du chirurgien et comprend :
 un ouvre-bouche de Doyen ou de Jennings ;
 un ouvre-bouche de Boyle-Davis
 un abaisse-langue métallique coudé ;
 un adénotome sans griffe ;
 un adénotome de Moure à paniers dont les griffes retiennent les débris adénoïdiens ; la taille de ces adénotomes est choisie en fonction de l‟âge de l‟enfant ; ils doivent pouvoir être introduits dans le rhinopharynx sans blessure des amygdales ou des piliers amygdaliens ;
 une pince coudée dite « à débris » de type hémostase ;
 une paire de ciseaux longs ;
 deux canules d‟aspiration, une rigide pour le pharynx (type Yankauer), une souple pour les fosses nasales et le cavum ;
 une compresse humide placée à portée de main pour nettoyer la crépine de l‟aspiration rigide tenue par l‟anesthésiste.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1. RAPPELS
1.1. Anatomique et histologique
1.1.1. Le cavum
1.1.1.1. Anatomie descriptive et rapports
1.1.1.1.1. La paroi supérieure
1.1.1.1.2. La paroi postérieure
1.1.1.1.3. La paroi antérieure
1.1.1.1.4. La paroi inférieure
1.1.1.1.5. Les parois latérales
1.1.1.2. Vascularisation et innervation du nasopharynx
1.1.1.2.1. Les artères
1.1.1.2.2. Les veines
1.1.1.2.3. Les lymphatiques
1.1.1.2.4. L‟innervation
1.1.1.3. Histologie de la muqueuse du cavum
1.1.2. Tonsille pharyngée
1.1.1.2.1. Siège
1.1.1.3. Aspects morphologiques
1.2. Physiologie
1.3. Etio-pathogénie
2. DIAGNOSTIC
2.1. Diagnostic positif
2.1.1. Circonstances de découvertes
2.1.2. Examen clinique
2.1.3. Signes paracliniques
2.1.4. Les complications
2.2. Diagnostic différentiel
2.2.1. Malformation congénitale
2.2.2. Les pathologies tumorales
2.2.3. La rhinite allergique
3. TRAITEMENT
3.1. Buts
3.2. Moyens
3.2.1. Médicaux
3.2.2. Chirurgicaux
3.2.2.1. Anesthésie
3.2.2.2. L‟adénoïdectomie
3.3. Indications
3.4. Contre-indications
3.5. Complications liées à l‟adénoïdectomie
3.5.1. Complications immédiates
3.5.2. Complications secondaires
3.5.3. Complications à long terme
4. EVOLUTION-PRONOSTIC
4.1. Evolution
4.2. Pronostic
4.2.1. Facteurs pronostics
4.2.2. Pronostic
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. CADRE D‟ETUDE
1.1. Ville de Touba
1.1.1. Caractéristiques géophysiques de la communauté rurale de Touba
1.1.2. Données socioreligieuses et Organisations communautaires
1.1.3. Données économiques
1.1.4. Données épidémiologiques
1.2. Centre Hospitalier Matlaboul Fawzaini de Touba
1.2.1. Présentation physique
1.2.2. Les organes de décision et de conseil
1.2.3. Situation des services du CHNMF
1.2.4. Le service d ‘ORL
2. PATIENTS ET METHODES
2.1. METHODES
2.1.1. Durée d‟étude
2.1.2. Type d‟étude
2.1.3. Collecte de données
2.1.4. Analyse de données
2.2. Patients
2.2.1. Critères d‟inclusions
2.2.2. Critères d‟exclusions
3. RESULTATS
3.1. Données Épidémiologiques
3.1.1. Fréquence
3.1.2. Evolution de L‟activité chirurgicale durant cette période..
3.1. 3. Âge
3.1.4. Genre
3.1.5. Provenance des patients(Adresse)
3.2. Le type d‟anesthésie et la technique opératoire
3.2.1. Le type d‟anesthésie
3.2.2. Le type d‟intervention
3.2.2.1. Répartition du type d‟intervention selon la provenance des Patients
3.2.3. La technique chirurgicale
3.3. Les indications opératoires
3.3.1. Indications de l‟Adénoïdectomie seule
3.3.2. Indications de l‟Adeno-amydalectomie
3.3.3. Indications de l‟Adénoïdectomie associées à d‟autres chirurgies
3.3.4. Répartition des enfants selon les tranches d‟âge et l‟indication opératoire
3.4. Evolution
4. DISCUSSION
4.1. Données Epidémiologiques
4.1.1. Fréquence
4.1.2. Age
4.1.3. Genre
4.1.4. Provenance des patients(Adresse)
4.2. Indications Opératoires
4.2.1. Indications de l‟adénoïdectomie Seule
4.2.2. Indications de l‟adeno-amydalectomie
4.2.3. Indications de l‟adénoïdectomie associées à d‟autres chirurgies
4.3. Le type d‟anesthésie et la technique opératoire
4.3.1. Le type d‟anesthésie
4.3.2. La technique opératoire
5. EVOLUTION
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE

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