Rentabilité et risque bancaire
Pour le seul objectif, les agents économiques que ce soit leurs tailles ou leurs types d’activités, exercent leurs affaires, pour maximaliser la rentabilité qui reste l’une des conditions de la continuation des cycles économiques. Avec l’évolution des marchés , les diverses activités économiques et financières des agents, la stabilité bancaire et financière, resteront toujours les piliers de l’activité économique et ses divers degrés d’évolution.
Durant les dernières décennies, les études consacrées au rapport entre la rentabilité d’un actif et son risque ont occupé une dimension importante. Les travaux de Markowitz et Sharpe203, (prix Nobel en 1990) traitent principalement de la relation entre la rentabilité et le risque. Nous pouvons aussi évoquer les travaux de Levine (1996)204 qui analysent l’influence des intermédiaires financiers sur la croissance économique.
En plus, nous constatons aussi quelques écrits qui effectuent une relation entre la rentabilité des banques et les taux de change et d’intérêts. La théorie bancaire possède aussi un nombre cohérent d’études traitant sur la problématique des déterminants de rentabilité bancaire. Les études de Ryan 1972205, étudient les banques de taille moyenne ; Short (1979)206 analyse la corrélation entre le bénéfice des banques et la concentration au Canada, en Europe de l’Est et au Japon.
Bourke (1989)207 et Molyneux et Thornton (1992)208 analysent le cas des banques de grande taille. La rentabilité est la relation entre les profits et les fonds engagés. Elle mesure la capacité d’un acte économique à créer un flux de recette actualisé supérieur aux dépenses engagées. Tandis que la rentabilité financière, est une appréciation de la rentabilité qui prend en considération uniquement les capitaux propres de l’établissement concerné (une banque, une entreprise…).
Pour tous les pays, le secteur financier est obligé de garantir une économiequelques observations en microscopie électronique qui sont reportées dans l’annexe A5. solide qui répond aux exigences et ambitions des principaux agents économiques qui compose l’économie. Le secteur financier accomplit les besoins d’activités essentielles pour l’économie.
La rentabilité d’une banque représente sa disposition naturelle à libérer de son exploitation des profits suffisants, après avoir retranché les coûts essentiels à cette exploitation, pour maintenir la continuité de son activité. Elle est ouverte à des techniques de transformation dans un large contexte comme les contreparties, les taux d’intérêt, les devises ou les échéances, mis en application par les banques dans leur rôle d’intermédiation.
Les déterminants de la rentabilité bancaire
La littérature économique-bancaire regroupe les déterminants de la rentabilité bancaire en deux éléments externes et internes à la banque. L’évaluation de la majorité des éléments internes présentés par la chronique éco-bancaire commence à partir des informations difficilement généralisables. Pour cela, Haslam (1968)209 assure que les données peuvent être trouvées pour une région donnée qui ne sont pas comparables d’une manière universelle.
D’autres indicateurs où les informations sont accessibles et suggérées par la littérature comme indiqué par Short (1979), sont les ratios de capital et de liquidité, les prêts / Dépôts, le taux de dégradation de portefeuille bancaire et certains frais généraux.
Ces indicateurs représentent en général des éléments liés à la gestion. Tandis que, les éléments externes ne dépendent pas du contrôle direct de la gestion mais de celui d’autres établissements. Beaucoup d’éléments susceptibles d’agir sur la rentabilité des banques comme : la taille, le risque bancaire, la concurrence210 .
La taille
Le rapport entre la rentabilité et la taille représente une partie importante de la théorie de la firme. La problématique de taille parfaite d’une entreprise se pose dans l’intelligence d’une maximisation de bénéfice. Il ressort que la rentabilité des banques dépend de leur taille.
Les banques moyennes sont les banques les plus rentables. Tandis les grandes ont des taux de bénéfice moins sujets à flottements que les banques de moyenne ou petite taille. L’étude de l’importance de la taille des établissements financiers recommande celle des économies d’échelle.