Technique de soudure
Etamage des câbles
Il faut tout d’abord dénuder le câble. Faire fondre une légère goutte d’alliage de soudure sur l’extrémité de la panne pour assurer le contact thermique. Positionner la panne, sous l’âme conductrice et le métal d’apport sur l’âme conductrice. Il est obligatoire de laisser une zone souple d’environ 1 mm entre la partie étamée et l’enveloppe isolante du conducteur pour éviter une rupture due aux contraintes mécanique. Cette opération doit être effectuée en une seule fois. Un bon étamage doit laisser apparaître le dessin des brins de l’âme conductrice. Fusion du métal d’apport Ce sont les pièces à souder qui doivent provoquer la fusion de la soudure et non la panne du fer. En effet le décapant joue son rôle s’il vient en contact avec les pièces, au contraire si l’apport de soudure se fait sur le fer, le décapant fond en dehors du joint et décape surtout la panne du fer. La soudure « court » vers la source de chaleur et de ce fait s’épanouit sur les conducteurs.
La température du fer
C’est un point très important.
Trop froid : le fer ne permet d’effectuer qu’une soudure « collée », dont l’adhérence est due surtout au décapant. Les quelques points qui peuvent être soudés deviennent rapidement des résistances électriques et causent des pannes très ennuyeuses.
Trop chaud : la soudure cristallise en se refroidissant et prend un aspect terne. Des chutes de tension peuvent s’y produire. Les fers modernes, dits inoxydables, comportent une panne inattaquable par le métal d’apport et ne présentent qu’une oxydation minime. Ces pannes ne doivent pas être limées et leur nettoyage s ‘effectue à l’éponge humide.
La durée de chauffe
Le fer doit être maintenu au contact des pièces à souder jusqu’à disparition des fumées résultant de la volatilisation des produits actifs contenus dans le décapant, afin qu’il n’en demeure aucune trace sur les joints. Un chauffage trop long produit les mêmes effets qu’un fer trop chaud : ternissement de l’alliage dû a la formation de macro cristaux lors de la solidification. Un refroidissement trop rapide, obtenu par exemple en soufflant sur la soudure en fusion, provoque les mêmes défauts.
Le contrôle des soudures
Il comporte deux phases :
Contrôle visuel ;
Contrôle mécanique ;
Aspect d’une bonne soudure :
Elle doit s’épanouir régulièrement sur les conducteurs (indice d’une bonne adhérence) ;
Elle doit être brillante et recouverte d’une mince pellicule de flux (indice de température et de durée de fusion convenable).Une soudure mate, indique une température de fusion insuffisante ; trop forte ou trop prolongée (mauvaise cristallisation). Le flux a brûlé sans produire son effet décapant, de ce fait le métal d’apport se présente en boule, sans adhérer aux conducteurs (sou-dure « sèche » ).Un contrôle mécanique de solidité (traction sur les connexions) complètes et confirme le contrôle visuel.