Régularité administrative et développement des très petites et micros entreprises

Le chômage est présent dans le monde. Il résulte du déséquilibre entre la demande et l’offre d’emploi sur le marché du travail. En généralece phénomène affecte la majorité de la population active, surtout dans les pays en voie de développement ; il est dû par les différentes crises qui se sont succédé. Madagascar demeure l’un des pays touché par ce problème socioéconomique ; il a beaucoup de population active, mais n’occupe aucun emploi correspondant. Cette masse doit représenter une force pour le pays, or elle devient une charge pour l’économie nationale.

Une fois diplômés, les jeunes ne trouvent pas directement des emplois qui correspondent à leurs formations, parce que les offres d’emplois sont très restreintes. Cependant la demande ne cesse d’augmenter jour après jour. Par conséquent ce déséquilibre engendre d’une part une perturbation de la vie de la population, que ce soit des grandes villes ou ailleurs. D’autre part, elle est la principale cause de l’abondance des petites organisations informelles, implantées dans chaque coin de rue, qui exercent des activités commerciales illégales. Ces dernières représentent une menace pour les organisations formelles, et c’est le problème général de notre recherche.

Les très petites et micros entreprises informelles paraissent comme des parasites en ce qui concerne l’économie légale, car d’un côté elles offrent les mêmes produits de qualité identique à ceux des entreprises régulières, mais à prix très réduit. D’un autre côté elles ne paient pas des impôts.Cette situation est défavorable pour l’administration publique.En effet cette dernière ne peut pas recouvrer ce qui leur est dû en matière d’impôt, du fait qu’elle ne peut guère effectuer des contrôles. Selon la loi ces d’entreprises sont illégales car elles ne sont pas enregistrées formellement au niveau des autorités compétentes.

Description et justification du choix de la zone d’étude

Afin d’accomplir une étude approfondie et d’avoir des données concrets, nous avons fait une intervention auprès de cinquante (50) très petites et micros entreprises, dont trente (30) sont situées dans la capitale,etles autres sur la périphérie ou même dans des autres régions. Parmi ces petites entités il y celles qui sont formelles et informelles, nous ne pouvons pas montrer leurs situations administratives réelles à cause d’un accord de confidentialité.Nous allons faire la description sous forme de tableau pour faciliter la compréhension; il contient les informations suivantes : La dénomination de l’organisation, le nombre du personnel, leur lieu de travail, le secteur d’activité.

Régularité administrative d’une entreprise

Maintenant nous allons voir la conception globale sur les différents secteurs administratifs d’une entreprise. Il ne faut pas confondre secteur d’activité qui est le domaine d’intervention de l’entreprise, et sa structure administrative qui définitleur légalité au niveau de l’administration.Premièrement les théories sur le secteur informel ; il fait l’objet de nombreuses appellations et définitions, le secteur informel ou non règlementé, économie parallèle ou non structuré ou encore non encadré désigne un vocabulaire de « l’économie informelle » par le Bureau International du Travail. Et que Benjamin et Mbaye (2012) définit cette terminologie comme un secteur qui comprend toutes les activités qui ne sont pas ou qui sont faiblement enregistrés.  Dans cette conception, la situation informelle est le non enregistrement partiel ou total d’une organisation à l’administration publique.

La situation administrative d’une organisation est caractérisée par son immatriculation légale auprès de l’administration publique. « Le secteur qui paie des impôts au Ministère des finances, entre autre la taxe sur la valeur ajoutée, est considéré comme formel » et « Le secteur informel ne paie pas ces taxes, mais paie généralement une contribution journalière ou mensuelle à l’administration locale du marché » il est difficile de voir la différence entre ces deux secteurs si nous prenons seulement le fait du paiement des taxes, « Le simple fait d’avoir une patente ou d’être enregistré pose parfois des problèmes. Les autorités du marché peuvent, par exemple, accorder une autorisation journalière aux détaillants informels et occasionnels, mais ceux-ci peuvent-ils dès lors être classés comme des entreprises formelles? Même les femmes qui s’installent par terre autour des marchés, pour vendre quelques tubercules, paient généralement une petite taxe » , d’après ces énoncés le fait d’être formel ou informel n’est pas justifié par le simple paiement des taxes diverses, donc la position juridique d’une entité ne se limite pas par leur engagement fiscale envers l’administration. Il y a même des entités semi formelles , il s’agit d’une catégorie d’entreprises possédant certains caractéristiques derégularité, mais se comportant comme des sociétés informelles, elles paient les taxes journalières, et inscrites au liste des commerçants locaux, mais le personnel n’a pas de statut officiel, elles ne paient pas les différents impôts sur le revenu, et ne pratique pas la comptabilité selon l’exigence de l’administration.

Développement d’une entreprise

Après avoir énoncé les théories sur la situation administrative des entreprises, nous allons maintenant voir les notions sur le développement, qui est la deuxième variable dans le thème de recherche. D’abord il est utile de voir les notions de performance, ensuite le développement.Au niveau d’une organisation, la performance exprime le degré d’accomplissement des objectifs poursuivis  , et avant de mesurer le record d’une entité, il faut d’abord savoir l’objectif, c’est-à-dire le définir en temps et en espace.Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente ; elle est efficace lorsqu’elle atteint les objectifs qu’elle s’est fixée, et elle est efficiente lorsqu’elle minimise les moyens mis en œuvre pour atteindre ses objectifs .

Maintenant nous allons voir des théories sur le développement et la performance d’une entreprise. Elle est définit comme étant « le résultat obtenu par un athlète, un cheval de course… dans une épreuve » . « La performance désigne un résultat exceptionnel, hors du commun, optimal. Elle relève d’attente que l’on peut traduire en objectif. Si les attentes ne sont pas formellement exprimées sous forme d’objectifs, nous concluons à la performance d’une personne lorsqu’elle comble ou dépasse nos attentes, c’est-à-dire lorsqu’elle réalise quelque chose hors du commun, parfois intangible, pour lequel nous n’avons pas établi de point de repère ou d’échelle de mesure» , nous pouvons dire que la performance est relative à des objectifs, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas se mesurer sans les objets à atteindre .

Une organisation se développe lorsqu’elle devient performante, qui suit une croissance interne et externe. D’une autre visionle développement est un résultat optimal obtenu par l’utilisation la plus efficiente possible des ressources mises en œuvre ; elle renvoie à la capacité de mener une action pour obtenir des résultats conformément à des objectifs fixés préalablement en minimisant (ou en rentabilisant) le coût des ressources et des processus mis en œuvre. Il est lié à la performance, qui mesure à son tour l’adéquation entre les objectifs stratégiques initialement définis et les résultats effectivement atteints.

Lorsque le développement d’une entreprise s’accroît elle devient performante, nous allons voir les notions sur cette deuxième variable de la recherche.Les étapes du développement d’une entreprise s’accompagnent d’une nécessité d’accommodation aux changements de l’environnement: on parle alors d’adaptabilité de l’entreprise , La vie de toute entreprise est marquée par différentes étapes : lancement, consolidation, gestion de la croissance, gestion de la décroissance, donc le chemin d’une phase vers une autre plus est une marque de développement.

Le développement interne est une croissance par création de nouvelles capacités de production, elle résulte des seuls efforts de l’entreprise, sans qu’elle s’associe ou se regroupe avec d’autres firmes. Le développement externe est une croissance par rachat d’actifs appartenant à d’autres entreprises, elle est faite de rapprochements entre entreprise auparavant indépendantes , ce développement permet d’augmenter les débouchés et donc de produire plus ; qui est une opportunité pour une organisation car elle peut générer plus de bénéfice et surtout entretenir plus de transactions commerciales avec les tiers.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIEL ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS
Section 01 : Description et justification du choix de la zone d’étude et du thème
Section 2 : Cadre théorique
CHAPITRE II : METHODES
Section 1 : Méthodes de vérification des hypothèses
Section 2 : Limite de l’étude
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I : RESULTATS LIES A LA PREMIERE HYPOTHESE
Section 1 : Sujets Tananariviens
Section 2 : Sujets sur la périphérie
CHAPITRE II : RESULTATS LIES A LA DEUXIEME HYPOTHESE
Section 1 : Cas des TPME de la capitale
Section 2 : Cas des TPME sur la périphérie
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS
Section 1 : Discussions liées à la première hypothèse
Section 2 : Discussions liées à la deuxième hypothèse
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
Section 01 : Recommandations des entités Tananariviennes
Section 02 : Recommandation des entités sur la périphérie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES

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