Règles générales pour la justification des sections sous sollicitations normales

Cours béton armé règles générales pour la justification des sections sous sollicitations normales, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

JUSTIFICATION DES PIECES PRISMATIQUES SOUMISES A DES SOLLICITATIONS NORMALES COMMENTAIRE

Le présent chapitre s’applique aux pièces prismatiques usuellement désignées par les termes de poutres ou de dalles. On entend par sollicitations normales celles qui peuvent être équilibrées par des contraintes normales développées sur les sections droites des pièces. Les éléments de réduction de ces sollicitations sont dans les cas les plus courants le moment fléchissant et l’effort normal : toutefois, dans le cas de pièces soumises à une torsion gênée et notamment lorsque la section comporte des parois minces, les éléments de réduction des sollicitations normales sont plus complexes et comportent le terme appelé « bi-moment » ; ce dernier (lorsqu’il existe) mérite un examen particulier.

Règles générales pour la justification des sections sous sollicitations normales

Sections nettes Les sections à prendre en compte sont les sections nettes obtenues après déduction de tous les vides, qu’ils soient réservés au bétonnage ou créés par refouillement ; cette déduction subsiste, lorsque les vides sont remplis après coup de béton, si des précautions spéciales ne sont pas prises pour le rebouchage. COMMENTAIRE Il convient donc de déduire (par exemple) le trou réservé dans la membrure de la poutre en Té ci-dessous, même s’il est rempli après coup de béton. Parmi les précautions spéciales on peut citer la qualité du béton et de sa mise en œuvre, la qualité des surfaces de reprise, la continuité des armatures.
Armatures comprimées Les armatures longitudinales comprimées ne sont prises en compte dans les calculs de résistance que si elles sont entourées tous les 15 diamètres au plus par des armatures transversales. COMMENTAIRE L’article A.8.1 précise les règles applicables aux pièces comprimées (sections minimales d’armatures, dispositions constructives).
Largeurs des tables de compression des poutres en Té La largeur de hourdis à prendre en compte de chaque côté d’une nervure à partir de son parement est limitée par la plus restrictive des conditions ci-après : – on ne doit pas attribuer la même zone de hourdis à deux nervures différentes (*) ; – la largeur en cause ne doit pas dépasser le dixième de la portée d’une travée (**) ; – la largeur en cause ne doit pas dépasser les deux tiers de la distance de la section considérée à l’axe de l’appui extrême le plus rapproché. COMMENTAIRE Les règles données ici permettent d’évaluer les largeurs de hourdis à prendre en compte vis-à-vis du calcul des contraintes s’exerçant sur le béton. * Cette prescription ne fait pas obstacle à ce que l’on considère un hourdis comme lié dans son ensemble à plusieurs nervures ainsi qu’on le fait dans le calcul des ponts à poutres sous chaussée. ** La travée peut être indépendante ou continue. Dans le cas d’une entretoise, la portée à considérer est la distance entre axes des poutres de rive.
 changements de section Lorsque les dimensions transversales d’une poutre varient avec l’abscisse mesurée le long de la poutre, on prend en compte les dimensions effectives sous réserve que les pentes des parois sur l’axe des abscisses ne dépassent pas 1/3. Dans le cas contraire, on prend en compte des sections fictives raccordées aux sections minimales par des parois fictives de pente 1/3.

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