REALISATION D’UN RENVOI D’APPEL AUTOMATIQUE
Les types de téléphone
Téléphone à batterie locale
Au début du téléphone, le poste était alimenté localement par une pile électrique mise en service avec le microphone. Pour une émission d’appel, l’abonné envoie en ligne un courant alternatif dont la fréquence est de 14 à 25 Hz sous une tension de 30V environ.
Téléphone à batterie centrale
Pour le téléphone à batterie centrale, l’abonné n’envoie pas le courant à proprement parler, c’est la circulation en ligne d’un courant continu débité par la batterie de 48V située au central téléphonique qui provoque l’appel. Dans ce cas, le poste d’un abonné doit être alimenté dès que cet abonné décroche son appareil ; quand l’appareil est décroché, seule la sonnerie est en circuit et le courant continu ne doit pas circuler ; il s’ensuit donc nécessairement que la sonnerie est en série avec un condensateur. Ce condensateur laisse passer le courant de sonnerie alternative, mais s’oppose au courant continu d’alimentation. Comme tous les abonnés sont alimentés par la même batterie, il y aurait mélange générale des communications dans cette partie commune si les courants de conversation se fermaient par cette batterie ; il en résulte donc que les courants de conversation doivent circuler sur les lignes mais ne pas traverser la batterie.
Le central téléphonique
Les systèmes centraux (central téléphonique) sont les systèmes qui disposent de l’intelligence pour établir les communications, les facturer et assurer toutes les fonctions nécessaires à la téléphonie que les terminaux ne fournissent pas. La diffusion d’un message signalant à l’appelant que le numéro composé n’est plus attribué est un exemple des services rendus par un système central. Il existe deux différents types de centraux téléphoniques, ce sont : vi – les centraux publics et centraux privés – les centraux d’abonnées et les centraux de transit.
Les centraux publics et les centraux privés
Dans un central privé la communication interne est nombreuse mais brève, il y a une possibilité de filtrage des appels par une secrétaire et un accueil des appels extérieurs par une opératrice. Mais dans un central public la nature du trafic téléphonique est différente : la durée moyenne des appels est plus longue et les possibilités offertes aux abonnés sont plus restreints.
Les centraux d’abonnés et les centraux de transit
Quand tous les centraux sont reliés deux à deux entre eux, le réseau est dit complètement maillé. Quand les nombres de centraux à interconnecter sont plus grands alors il faut multiplier les liaisons. Dans ce type de réseau, certaines liaisons peuvent n’écouler que très peu d’appel alors il faut regrouper certaines liaisons avec d’autre pour les faire transiter dans un central intermédiaire c’est le central de transit.
Liaison entre le téléphone et le central téléphonique
Chaque téléphone est généralement connecté à un central par une simple paire de fil de cuivre d’un diamètre environ 0.5mm. Ces câbles ont une impédance caractéristique. Lors d’une communication téléphonique la liaison avec le poste de l’abonné transporte une composante continue d’alimentation du poste ainsi que le signal vocal. La figure1.03 ci-dessous illustre tous les éléments essentiels d’un central téléphonique. vii Figure 1.03 : bloc diagramme d’un central téléphonique On distingue deux grandes familles d’organes : Les organes de mise en relation qui sont composés : du réseau de connexion ; des joncteurs et des auxiliaires de signalisation. Les organes de commande qui sont constitués : de l’explorateur ; du marqueur et de l’unité de commande.
1.5 La signalisation téléphonique
A cause de la grande diversité de signalisation utilisée avec les abonnés, un central peut comporter de très nombreux types d’auxiliaire de signalisation. Les auxiliaires de signalisation sont tous les organes qui permettent au central de communiquer avec l’extérieur.
Signalisation d’abonné
C’est un signal émis par l’autocommutateur pour avertir l’abonné sur certaines opérations, autrement dit, c’est l’échange des signaux entre un poste téléphonique et l’autocommutateur tel que le type décimal et le type multifréquence.
Type décimal
Ce procédé de numérotation par impulsions (dit aussi par ouverture de boucle) est utilisé par les téléphones à cadran rotatif (poste à disque). Dans ce cas, le courant continu est interrompu un nombre de fois correspondant au chiffre envoyé, générant ainsi des impulsions à « 0 ». Une impulsion pour le chiffre 1, deux impulsions pour le chiffre 2, et ainsi de suite… jusqu’à dix impulsions pour le chiffre 0. Chaque impulsion dure 100 ms, soit 33,3 ms pour la ligne fermée (présence de courant) et 66,7 ms pour la ligne ouverte. Pour composer le 1, il faut 100 ms ; pour faire le 2 il faut 200 ms, ainsi de suite jusqu’au 0 où il faut 1 s. Un intervalle de temps d’au moins 200 ms doit séparer 2 trains d’impulsions. Ce principe ancien est lent. La Figure 1.04 détaille le diagramme de temps pendant la numérotation à cadran.
NOTATIONS |