REALISATION D’IMITATION DE MARBRE
LES MARBRES
Les marbres sont des roches métamorphiques, c’est-à-dire qu’ils proviennent de la modification progressive des roches, soumises à préexistantes, ces roches, soumises à l’action conjuguée des températures et des pressions élevées de l’activité souterraine, subissent, tout en restant à l’état de solide, des transformations. Ces transformations plus ou moins poussées du matériau sédimentaire existant conservent cependant la composition chimique de la roche d’origine, car c’est la réutilisation de ce matériau existant qui conduit à la formation de nouveaux cristaux.
C’est la proportion et la nature des minéraux préformés qui différeront selon le marbre. C’est pourquoi, on trouvera dans la multitude des marbres des plus ou moins unis, des plus ou moins veinés ou des plus ou moins bréchés de grands, de petits, voire même de minuscules cailloux. De ce fait, il n’est pas aisé de classer catégoriquement les marbres dans une « gamme » bien précise.
En imitation, on ne s’occupera que de ceux pouvant réellement Apporter un « effet » décoratif, en précisant que l’imitation des marbres évolue. Certains marbres en vogue au début du siècle ne sont pratiquement plus imités sauf pour quelques restaurations. Par contre, de nos jours on utilisera plus facilement un marbre comme l’impérador ou le noir saint-laurent. Afin de ne pas faire une liste immense et rébarbative, citons donc seulement les plus imités.
Nous les classerons en quatre groupes importants (en n’oubliant pas que certains peuvent s’apparenter à plusieurs groupes) ; plus un groupe pour les pierres semi-précieuses. Les quelques exemples que nous allons voir montrent, malgré tout, la grande diversité mise à la disposition de notre art. Les veinés Les plus connus de la clientèle et par conséquent, souvent, les plus « Massacrés » : Vert de Mer, Jaune Les Sienne, LevanTurquin, Vert Campan, Vert Laurent, Impérador, Jaune Antique, Griotte, Napoléon, etc.
Les brèches Ces marbres sont des roches formées par l’agglomération de cailloux anguleux, Plus ou moins gros, réunis par u ciment calcaire ou siliceux : Brèche Violette, Brèche Grise ou Blanc Brèche, Grand et Petit Antique, Brèche Caroline, Brèche Vert Antique, Brèche d’Alep, Sarrancolin, Fleur de Pêcher, etc. Les nuageux R 8 Languedoc, Cerfontaine, Rance, Rouge Royal, Sainte-Anne, etc. Les Brocatelles Ce sont des brèches à petits cailloux : Brocatelle Violette jaune d’Espagne, Jaune Fleuri, etc. Les chiquetés Brèches à minuscules cailloux : les Granits, etc.
Les pierres semi- précieuses Les Onyx, les Porphyres, Malachite, Lapis-lazuli, Turquoise, Jaspe, etc. (voir nuancer). Imitation générale des marbres Notation tout d’abord qu’une bonne interprétation des marbre oblige à tenir compte des coupes et des assemblages pour s’approche le plus prés possible de la réalité. De plus, afin de les mettre en valeur, les panneaux d centre seront toujours plus poussés que les champs. Enfin, il n’est pas de mode de réalisation qui suive une règle absolue. L’initiative de chacun permet d’avoir recours à des méthodes personnelles, exemple : panneau de Vert de Mer sur fond blanc. Passons à l’exécution.
En premier lieu, s’occuper très soigneusement du support. Celui-ci pourra être de bois, de plâtre, de métal, tout support lisse en général. Exécuter une couche d’apprêt à l’huile, un ou plusieurs enduits une seconde couche d’apprêt, enfin, une finition soignée en plaque satinée ou brillante. Apprêt, enduit, laque seront appropriés au support et à l’imitation choisis.
Pour la réalisation proprement dite du marbre, placer à l’acrylique et/ou à l’huile la « forme » des cailloux, les lignes des veines et les chiquetages en rapport avec ce marbre. Après les diverses étapes nécessaires à l’exécution du « graphisme » du marbre, procéder au reglaçage pour adoucir, pour repiquer ou pour cristalliser les différents « effets » de la matière. En fin de travail, protéger cette imitation par un vernis mat ou brillant, poli ou d’aspect ciré pour plus de vraisemblance.