Cours climat et le bioclimat, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Les températures

Les températures moyennes mensuelles et annuelles

La température est un facteur écologique fondamental et un élément vital pour les formations végétales. Ce facteur a été défini comme une qualité de l’atmosphère et non une grandeur physique mesurable (PEGUY, 1970).
La caractérisation de la température en un lieu donné se fait généralement à partir de la connaissance d’au moins quatre variables qui sont :
– Les températures moyennes mensuelles [(M+m)/2],
– La température moyenne des maxima du mois le plus chaud « M »,
– La température moyenne des minima du mois le plus froid « m »,
– L’amplitude thermique « M – m » : Debrach (1953) en se basant sur l’amplitude thermique a pu définir quatre types de climat :
Climat insulaire, Climat littoral,
Climat semi – continental,
Climat contiental.
Tableau N° 04 : Moyennes mensuelles et annuelles des températures
Les dernières décennies ont connu une légère élévation de la température à cause du réchauffement climatique global qui est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale et sur plusieurs années.
Dans notre zone d’étude, les moyennes mensuelles des températures les plus basses se situent au mois de Janvier pour les deux stations, avec 9,1°C pour la station de Saf-Saf et 10,8°C pour la station de Zénata, tandis que les moyennes les plus élevées se situent au mois d’Août avec 22,2°C pour la station de Saf-Saf et 26 ,6°C pour la station de Zénata (Tab. N°04).

Moyenne des minima du mois le plus froid « m »

L’analyse des données climatiques montre que la température minimale du mois le plus froid est enregistrée en mois de Janvier avec 2,9°C pour la station de Saf-Saf et 5,2°C pour la station de Zénata (Tab. N°5).

Moyenne des maxima du mois le plus chaud « M »

Les températures les plus élevées sont enregistrées généralement au mois d’Août avec 31,2°C pour la station de Saf-Saf et 33,36°C pour la station de Zénata (Tab. N°05).

Indice de continentalité

D’après Debrach (in Alcaraza, 1982, quatre types de climats peuvent être calculés à partir de M et m.
Climat insulaire : M – m < 15°C,
Climat littoral : 15°C < M – m < 25°C,
Climat semi – continental : 25°C < M – m < 35°C,
Climat continental : M – m > 35°C.
Tableau N°06 : Indice de continentalité de Debrach

La neige

Les neiges, autrefois très fréquentes deviennent de plus en plus rares et restent variables selon les années.
D’une manière générale, en hiver, la neige fait son apparition à partir de 700 m d’altitude. Mais l’une des caractéristiques importantes des neiges en Algérie étant qu’elles soient humide et collantes, ce qui facilite leur adhésion aux feuilles persistantes de nombreuses espèces arborescentes sempervirentes.
Les neiges forment un manteau protecteur qui isole les arbres des grands froids hivernaux, mais elles ont aussi une action mécanique surtout pour les arbres dont le port est fastigié ne se débarrassant pas facilement de cette charge et se cassent par la suite (Bendahmane, 2010).

Le vent

La ville de Tlemcen connaît tout le long de l’année des vents de directions et d’intensités variables. En hiver, se sont les vents de directions Ouest et Sud – ouest ; en été, c’est le Sirocco soufflant depuis le Sud qui est le plus redoutable (Bendahmane, 2010).

Bioclimat

Le climat méditerranéen est caractérisé par deux isonsa bien distinctes, la première plus ou moins longue et sèche, la deuxième moyenne et humide cette dernière se caractérise par des variations pluviométriques irrégulières avec des chutes de pluies torrentielles.

La période sèche : Diagramme ombrothermique de BAGHOULS et GAUSSEN

L’un des caractères typiques du climat méditerranée est que l’alimentation en eau ne suit pas le même rythme saisonnier et qu’ily a un décalage dans l’année entre cette alimentation en eau et la température. On a donné nu nom à ce décalage celui de xérothène, qui vient des deux mots grecs signifiant sec et long.
On peut le mettre en évidence par un diagramme ombrothermique de BAGHOULS et GAUSSEN qui nous permet de calculer la durée de la saison sèche sur un seul graphe.
Pour cela, ils ont imaginé de confronter des courbes de pluies (courbes ombriques) et température (courbes thermiques), il en est résulte les diagrammes ombrothermiques.
L’échelle de pluviométrie est double de la température : l’une humide et l’autre sèche. On parle de saison sèche lorsque la courbe des pluies passe en dessous de celle des températures autrement dit lorsque P ≤ 2T.
L’examen de diagramme ombrothermique ( Fig. N°01) montre que notre station d’étude présente 6 mois de sécheresse ; généralement de Mai à octobre.