Quelques initiatives nationales et internationales et faits stylisés

 Quelques initiatives nationales et internationales et faits stylisés

Le Système statistique européen a Mis en place (2011) un Groupe sur “la mesure du progrès, du bien-être et du développement durable” dont la mission est de traduire les recommandations du rapport de Stiglitz en plans d’actions concrètes.

L’initiative «Mieux vivre» (OCDE (2011)) : élaboration d’un indice de mesure du bien être basé sur 11 dimensions axées sur les conditions de vie matérielles (logement, revenu et emploi) et la qualité de vie (communauté, éducation, environnement, gouvernance, santé, satisfaction de la vie, sécurité et conciliation travail et vie privée) .

L’office statistique de l’Angleterre a lancé, en 2010, une initiative pour le développement d’indicateurs de mesure et de suivi du bien-être. L’approche est basée sur un débat national sur ce qui importe le plus à la population. Les dimensions retenues sont l’économie, le bien empirique sur les mesures du bien-être dans le monde être individuel, les relations sociales,

l’environnement de vie, la situation matérielle propre, la gouvernance, la santé, l’éducation, l’environnement naturel. KOSTAT (Corée du Sud) a lancé, depuis 2008, une initiative pour mesurer la qualité de vie de la population par le suivi d’un ensemble d’indicateurs objectifs et subjectifs articulés autour des conditions matérielles, de la santé, l’éducation, la culture et loisirs, la famille et la communauté, l’engagement civique, la sécurité, l’environnement et le bien être subjectif.

L’INSEE a développé, en 2010, une mesure de la « qualité de vie » s’appuyant aussi bien sur des conditions de vie matérielles que sur des dimensions immatérielles. Bien que la revue de la littérature sur la perception subjective du bien-être soit en expansion rapide, un certain nombre des faits stylisés ont été faits à partir des études portant sur les pays développés,

aucune généralisation n’est encore possible sur l’ensemble des pays en développement. Néanmoins, on cite des travaux portant sur une dizaine des pays en développement tels que le Népal, Jamaïque, Afrique du sud, Mexique, Madagascar… Il existe trois faits stylisés faisant l’objet d’un large consensus :

1) En premier lieu et de façon unanime, l’ensemble des travaux s’accorde sur le fait qu’il existe une corrélation positive entre le bien-être subjectif et le niveau des revenus (indicateur monétaire le plus souvent retenu, Easterlin, 2001). IL est également retenu que cette corrélation n’est pas parfaite. Ces constats, qui se trouvent aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement, constituent sans doute les résultats les plus robustes de l’ensemble de la littérature empirique sur ce thème.

La corrélation positive observée dans les études en coupe transversale s’affaiblit, voire disparaît lorsqu’ on passe à des comparaisons intertemporelles (que ce soit en examinant des cohortes ou en panel). Ainsi, sur le cycle de vie, le niveau moyen du bien-être subjectif demeure globalement constant malgré l’accroissement substantiel des revenus .

Malgré le fait que le bien-être subjectif, d’une cohorte reste constant tout le long du cycle de vie, les individus pensent que leur situation était pire dans le passé et qu’elle s’améliorera dans le futur.

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