Quantification des familles des matériaux de rampant et des linéaires de gouttières et de noues associés

Quantification des familles des matériaux de rampant et des linéaires de gouttières et de noues associés

Dans ce paragraphe nous allons appliquer la méthode statistique pour quantifier les familles des matériaux de rampants et les longueurs de gouttières et de noues associées dans la ville de Créteil. La quantification sera faite pour un ensemble d‟entités choisies suivant un critère. Ensuite, nous allons appliquer la méthode de traitement d‟image élaborée dans la thèse de Robert-Sainte (2009) dans les mêmes conditions de calcul effectué dans la méthode statistique.

Cette méthode, permettant de quantifier uniquement les familles de matériaux de rampant, sera appliquée pour quelques entités dans l‟objectif de comparer ses résultats par rapport à notre méthode statistique.

Méthode statistique

Nous allons appliquer la méthode statistique développée dans le chapitre précédent. A partir des abaques de l‟évolution des tailles d‟échantillonnage en fonction de la taille de la population pour différentes erreurs absolues, nous avons décidé de choisir les tailles pour une erreur absolue à 16%. Nous avons opté pour la courbe la moins exigeante. Ce choix est effectué d‟une part dans le but d‟optimiser le temps de calcul et d‟autre part pour montrer les résultats minimums assurés par la méthode. 

Les entités de la ville de Créteil

Dans la ville de Créteil 37 entités ont été définies. Rappelons qu‟une entité est définie comme une classe de bâtiments localisée dans une zone historique. La ville de Créteil a été découpée en trois zones historiques (cf. Tableau 48) pour chacune d‟elle ont été identifiées les classes de bâtiments disponibles en fonction de leurs surfaces de toitures. Le Tableau 48 montre que le nombre de bâtiments ne signifie pas une grande surface des toitures.

Ainsi, la « zone historique 1 » comporte le plus grand nombre de bâtiments pour une surface de toitures représentant 27% des toitures de Créteil. En revanche, les toitures de la « zone historique 2 » représentent 55% de la surface de toitures de la ville de Créteil mais un nombre de bâtiments deux fois moins important que celui de la « zone historique 1 ».

Choix des entités de calcul

Selon la zone urbaine considérée il n‟est pas toujours possible de trouver les 13 classes de bâtiments. Ainsi, dans la « zone historique 1 » il y a 12 classes de bâtiments (cf. Figure 111), dans la « zone historique 2 » il y a les 13 classes (cf. Figure 112) et enfin « la zone historique 3 » comporte 12 classes (cf. Figure 113). La surface totale des toitures de la ville de Créteil est répartie entre 27% pour la « zone historique 1 », 55% pour la « zone historique 2 » et 18% pour la « zone historique 3 ».

La répartition en termes de surface de chaque classe varie d‟une zone historique à une autre. Par exemple, les habitats individuels représentent environ 46% de la surface de la « zone historique 1 » alors que dans la « zone historique 2 » ils ne représentent que 0,22% de sa surface et dans la « zone historique 3 » ils sont absents.

D‟après les Figure 111, Figure 112 et Figure 113, certaines classes de bâtiments sont négligeables en termes de surfaces dans une zone historique donnée. Ainsi, pour optimiser le temps de calcul, nous avons décidé d‟effectuer un choix d‟entités.

Il s‟agit d‟effectuer le calcul pour les classes de bâtiments représentant 95% en cumul de la surface totale de la zone 390 historique (cf. Figure 111, Figure 112 et Figure 113). Le calcul sera fait pour 21 entités sur un totale de 37 entités dans la ville de Créteil. 

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