QCad, logiciel libre de DAO

QCad, logiciel libre de DAO

Qu’est-ce que QCad ?

Un logiciel libre de DAO pour tous QCad, dans son édition (ou version) « communautaire », est un logiciel libre de DAO. Un logiciel libre ? Le qualificatif « libre » accordé à un logiciel peut surprendre. Que les individus, les êtres vivants en général puissent être libres, cela tombe sous le sens, mais que quelque chose d’immatériel, d’inanimé qui plus est, le soit également ne manque pas de laisser perplexe. Serait-ce à dire que QCad, une fois mis en marche, n’en ferait qu’à son gré, comme n’importe quel honnête homme en sa demeure ? En réalité, QCad fait partie de cette somme d’outils informatiques que chacun a le droit d’utiliser sans restriction, de modifier comme il l’entend, de dupliquer à l’envi, de donner à qui il veut et de vendre s’il le juge utile – tout cela étant régi par une licence dite « libre » que l’on doit à Richard Stallman. Toutes les fonctionnalités nécessaires au DAO Est-il possible qu’un tel programme informatique, dans un monde où le moindre octet se vend et se protège derrière des barricades de brevets, soit efficace, utile, voire simplement fonctionnel ? La réponse est oui, bien sûr, y compris pour la version non commerciale de QCad, appelée QCad Community Edition (en français : édition communautaire de QCad), dont il est question dans cet ouvrage, et qui permet, au même titre que tout autre logiciel de DAO, de : • créer, modifier, dupliquer des « blocs » (comme le fait AutoCAD) ; • utiliser des calques (comme un professionnel) ; EN SAVOIR PLUS Richard Stallman et la naissance du logiciel libre Richard Matthew Stallman, né le 16 mars 1953 à Manhattan, est le programmeur à l’origine du logiciel libre pour lequel il milite quasiment à plein temps depuis les années 90. Il en a formalisé la notion dans la première moitié des années 80, puis l’a popularisée avec le projet GNU de la Free Software Foundation, aux côtés d’Eben Moglen notamment. Le système d’exploitation Linux et la plupart des applications qu’il fait fonctionner sont des logiciels libres. En quelques mots, on peut dire que les logiciels « libres » constituent une solution informatique viable et crédible face à des solutions historiques dites « propriétaires », telles que MSDOS, MS-Windows, Mac OS et leurs outils soumis par leur société créatrice (et propriétaire) à des conditions d’exploitation restrictives. 2 – QCad, logiciel libre de DAO © Groupe Eyrolles, 2008 35 • être productif par l’emploi d’éléments provenant de bibliothèques ; • clarifier la compréhension du dessin par le recours à 256 couleurs, 24 largeurs et 19 types de traits ; • se permettre des fantaisies avec 35 polices de caractères ; • se tromper sans regret grâce à 200 niveaux d’annulation ; • utiliser les fonctions élémentaires du presse-papier : couper, copier, coller ; • ouvrir plusieurs documents à la fois, grâce à sa fonction MDI (Multiple Document Interface) ; • dessiner en unités métriques, impériales ou autres telles que l’angström (10-10 mètre ou 0,1 nanomètre), ou l’astro (1.49600 * 1011 mètres) ; • lire et enregistrer en DXF 200X (format ouvert d’échange de données vectorielles utilisé par AutoCAD) ; • importer des images en sous-couche ; • exporter une image bitmap (un cliché) d’un projet ; • imprimer à une échelle choisie, sur le format de papier désiré ; • dessiner grâce à une quarantaine d’outils de construction ; • modifier un dessin à l’aide d’une vingtaine d’outils d’édition ; • sélectionner de différentes manières une ou plusieurs entités ; • produire aussi bien des points, des lignes, des arcs, des cercles, des ellipses que des courbes, des textes, des cotes, des hachures ou autres remplissages, etc. ; • s’aider par de multiples moyens d’accrochage et de contraintes ; • mesurer des distances et des superficies ; • et faire bien d’autres choses encore, à découvrir au fil des pages… Pourquoi choisir QCad ? Bien sûr, quantité d’autres programmes de DAO sont en mesure d’accomplir les mêmes tâches. Cependant, QCad est le seul à être à la fois libre, disponible sur un grand nombre de plates-formes et compatible avec AutoCAD, la référence du genre. À ce propos, l’expérience suivante est éloquente (voir figure 2-1) : 1 récupérer une image bitmap ; 2 vectoriser cette image dans Inkscape et l’enregistrer en format DXF ; 3 charger l’image en DXF dans QCad, la nettoyer, regrouper les entités sur un calque unique et leur affecter un même attribut (ces opérations seront explicitées au fil des pages) ; 4 enregistrer la nouvelle image, ce qui produit un fichier DXF 2000 .

Créateur du logiciel

QCad est l’œuvre d’un jeune ingénieur informaticien suisse, Andrew Mustun. En réalité, comme il le reconnaît lui-même, QCad est le résultat d’une multitude de contributions extérieures venues de développeurs indépendants, de traducteurs et d’utilisateurs qui ont émis idées, critiques constructives, besoins et désirs, qu’il a pris en compte et coordonnés. Un apport considérable est également dû aux ingénieurs de chez Trolltech, entreprise norvégienne d’informatique basée à Oslo, fondée en 1994 par Eirik Chambe-Eng et Haavard Nord. Le produit principal développé par Trolltech est Qt, bibliothèque multi-plates-formes en C++ sur laquelle se basent, entre autres, l’environnement graphique libre KDE et QCad. Site officiel de QCad Si l’adresse du site officiel qcad.org fait bien référence à QCad, son nom officiel est celui d’une société d’ingénierie logicielle sise à Berne, en Suisse, nommée RibbonSoft GmbH. Il s’agit de l’entité légale créée pour développer, distribuer (gratuitement ou non) et commercialiser QCad, CAM Expert (logiciel de fabrication assistée par ordinateur) et leurs produits annexes : vec2web (convertisseur de formats), xParrot (framework de gestion de contenu), dxflib (DXF Library : bibliothèque DXF), les diverses bibliothèques QCad, documentations, etc. Le site de RibbonSoft est en partie multilingue, mais c’est en anglais que l’information y est la plus complète. On y trouve les informations habituelles de mises à jour, le descriptif rapide des logiciels proposés par la société, quelques copies d’écran, la page de téléchargement, des didacticiels animés, la traditionnelle FAQ (en anglais), un forum d’utilisateurs, en anglais également, etc. Le site est sobre d’apparence, mais riche de contenu, à consulter à l’adresse suivante : http://www.qcad.orG.

Où trouver QCad et ses ressources ?

QCad sous Linux Une partie de la réponse a déjà été apportée dans la section précédente : pour les utilisateurs de Linux, QCad Community est presque toujours inclus dans le paquetage logiciel de la distribution installée. Autres systèmes d’exploitation Pour les utilisateurs de systèmes d’exploitation autres que Linux, le moyen le plus simple pour se procurer QCad est de se rendre sur le site officiel de RibbonSoft, à l’adresse déjà indiquée : http://www.qcad.org. Ce site existe principalement en anglais, mais dispose de quelques pages en français, notamment celle du téléchargement (voir figure 2-3) : 1 Rendez-vous sur la page d’accueil (en anglais) du site de RibbonSoft. 2 Cliquez sur QCad, puis sur Downloads/Trial (téléchargements/essai). 3 Cliquez ensuite sur Français dans la barre des langues en haut de l’écran : la page sur QCad s’affiche alors en français. 4 Sélectionnez Téléchargements>Version d’essai dans le menu, ou faites défiler la page jusqu’à la section Téléchargements.

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