Prospection des ressources en eau souterraines

 Prospection des ressources en eau souterraines

Phase d’identification

C’est la prospection générale basée principalement sur la capitalisation des informations disponibles c’est-à-dire :La capitalisation des informations cartographiques disponibles (topographique, géologique, hydrogéologique, images satellitaires et photographique aérienne) afin de délimiter provisoirement et grossièrement les zones présentant des potentiels en matière de ressources souterraine.Cette phase nécessite par la suite une mission d’expert pour confirmation c’est-à-dire confirmation et rectification du découpage provisoire.

Etude de faisabilité (APS ou APD)

C’est l’étude de prospection détaillée. Cette étude est nécessaire dans le cas où des points d’eau  existent dans la zone. Elle nécessite des analyses physico-chimique et des essaies de pompage  sinon des essais géophysiques.

Types d’eaux souterraines

Les eaux souterraines se présentent sous trois formes :

L’eau de constitution

C’est l’eau qui rentre dans la structure cristalline des minéraux (exemple : gypse, CaSO4, 2H20)

L’eau de rétention

Il existe trois types d’eau de rétention :– L’eau d’adsorption (liée). Ce sont les molécules d’eau dipolaires qui sont attirées par des effets de surface sur des ensembles ionisés (comme les argiles) en couche fine. L’eau d’adsorption n’est pas chassée par centrifugation.

– L’eau d’adhésion (pelliculaire). C’est l’eau retenue à la surface des grains par une attraction électrique moins forte que dans l’adsorption. Cette eau peut se déplacer.

– L’eau capillaire (frange capillaire) : elle se trouve dans les pores, c’est l’eau  d’absorption (l’eau recherchée par les racines).

L’eau libre

C’est l’eau de gravité c’est-à-dire, l’eau disponible pour les nappes phréatiques et les  aquifères et qui est donc disponible et exploitable, par un forage ou un puits.

Caractéristiques des eaux souterraines

Normes de potabilité

Une eau potable peut être définie comme une eau qui, lorsqu’elle est bue de façon permanente, ne présente aucun risque pour la santé. Et ceci lorsqu’elle respecte les normes de potabilité.Les normes de qualité de l’eau potable sont très rigoureuses. Elles s’appuient en général sur les travaux médicaux établissant les doses maximales admissibles (DMA), c’est-à-dire la quantité de telle ou telle substance qu’un individu peut absorber quotidiennement sans présenter de danger tout au long de sa vie. La qualité bactériologique doit être assurée en toutes circonstances et faire l’objet d’une surveillance très stricte.On distingue les normes relatives aux paramètres physico-chimiques et les normes relatives aux paramètres bactériologiques. En voici quelques exemples :

Les paramètres physico-chimiques

Les paramètres organoleptiques

Les paramètres organoleptiques sont les propriétés de l’eau telles que la couleur, l’odeur, le goût  et l’aspect qui sont perceptibles par les organes sensoriels. On considère que les paramètres  organoleptiques n’ont aucune incidence sur la santé. 

La température

La température est une grandeur physique liée à la notion immédiate du chaud et du froid. Elle se mesure au moyen d’un thermomètre.  C’est un paramètre physique qui influence considérablement la multiplication microbienne ainsi  que leur métabolisme. Selon la température optimale de développement, les micro-organismes  sont classés en trois catégories : Les germes mésophiles qui supportent une température moyenne comprise entre 20 et  40°C ; Les germes psychrophiles dont la température optimale de croissance est située entre 0  et 15°C ; Les germes thermophiles qui se multiplient préférentiellement entre 45° et 85°C. Il faut noter que la majorité des bactéries pathogènes sont des mésophiles. Le pH Le pH mesure la basicité ou l’acidité d’une solution. Il est lié à la concentration des ions  hydronium H3O + selon la formule pH= – log [H3O+]. Une solution est acide lorsque que le pH  est inférieur à 7 et basique lorsqu’il est supérieur à 7. C’est un paramètre très important dans la  qualité de l’eau.  Les micro-organismes se multiplient dans une gamme étendue de pH. Cependant chaque espèce  à un pH optimum de croissance. Les bactéries se multiplient en milieu neutre ou légèrement  alcalin (7 <pH< 7,5). Pour survivre, elles doivent s’adapter aux modifications de pH de  l’environnement. Escherichia coli, par exemple, se multiplie à partir de pH égal à 4,4 jusqu’à  un pH égal à 8, [2]. La dureté ou Titre Hydrotimétrique (TH) La dureté est la concentration totale en calcium et magnésium. En présence d’une eau dure le  savon mousse difficilement.

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Les substances indésirables

Les nitrates (NO3 – ) et les nitrites (NO2 – )

La présence de nitrates dans l’eau est un indice de pollution d’origine agricole (engrais), domestiques (excréta) ou industrielle, [10]. Le nitrate ne constitue pas un danger direct pour la santé humaine. Mais il se transforme, dans  l’organisme humain, en nitrite qui présente un danger, surtout pour les nourrissons. En effet, les  nitrites réagissent avec l’hémoglobine normale pour former la méthémoglobine, affectant ainsi  la capacité du sang à transporter suffisamment d’oxygène jusqu’aux cellules de l’organisme. Il faut noter que les nitrates ont un rôle secondaire dans l’eutrophisation des cours d’eau le  facteur principal étant le phosphore. Ce dernier qui participe à la diminution de l’oxygène  dissous.

Table des matières

Glossaires
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
PARTIE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : Généralité sur les eaux souterraines
I.1 Définition
I.2 Prospection des ressources en eau souterraines
I.2.1 Phase d’identification
I.2.2 Etude de faisabilité (APS ou APD)
I.3 Types d’eaux souterraines
I.3.1 L’eau de constitution
I.3.2 L’eau de rétention
I.3.3 L’eau libre
I.4 Caractéristiques des eaux souterraines
I.4.1 Normes de potabilité
I.4.2 Les paramètres physicochimiques
I.4.3 Paramètres bactériologiques
I.5 Les différents types de pollution des eaux souterraines
I.5.1 L’eau, l’hygiène et l’assainissement
I.5.2 La pollution
I.5.2.1 Qualité des eaux souterraines
I.5.2.2 Menaces climatiques
I.5.2.3 Sources de contamination bactériologique
CHAPITRE II : Présentation du thème
II.1 Cadre d’étude
II.2 Description des bactéries à déterminer
PARTIE II : METHOLOGIE
I Matériels et méthodes
I.1 Matériels d’étude
I.1.1 Type d’eau à analyser
I.1.1.1 Localisation de la zone
I.1.1.2 Description des points d’eau étudiés
I.1.2 Milieux d’analyses
I.1.2.1 Milieu Gélose Lactosé au TTC et au Tergitol
I.1.2.2 Milieu Enteroccocus Agar
I.1.2.3 Milieu chapman
I.1.2.4 Milieu PCA
I.1.3 Les diluants
I.1.4 La Stérilisation
I.2 Méthodes d’analyses
I.2.1 Dilution simple ou dilution décimale
I.2.2 Filtration sur membrane
II Analyses bactériologiques des échantillons d’eau
II.1 Préparation des échantillons d’eaux à analyser
II.2 Recherches et dénombrement des bactéries étudiées
II.2.1 Recherches et dénombrement des microorganismes revivifiables à 22°C à 37°C (ISO 6222 :1999)
II.2.2 Recherche et dénombrement des staphylocoques pathogènes (NF T90 421)
II.2.3 Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux (ISO 78992 :2000)
II.2.4 Recherche et dénombrement des coliformes totaux (ISO 9308 – 1 : 2000)
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I Résultats
I.1 Dénombrement des coliformes totaux
I.2 Dénombrement des streptocoques fécaux
I.3 Dénombrement des staphylococcus aureus
I.4 Dénombrement des flores revivifiables
II Interprétations
II.1 Entérocoques
II.2 Coliformes totaux
II.3 Flores revivifiables à 22°C et à 37°C
II.4 Staphylocoques
Conclusion
Recommandations
Références Bibliographiques
Références Webographiques

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