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GÉNÉRALITÉS SUR LA SOCIÉTÉ
Avant toute analyse, il nous parait opportun de présenter la société à travers son historique, son identité et ses activités.
Cette étape est fondamentale pour la suite du travail, car avant d’analyser une procédure quelconque, il faut d’abord connaître la société.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ
Définition
D’après DOMINIQUE Macélot1, les ports sont définis comme suit : « ils sont les frontières, les points de rupture de charge et de transfert de responsabilités ». En effet, ils ne peuvent se contenter d’assurer l’écoulement physique des flux de marchandises, ils doivent également disposer d’infrastructures et de moyens de transport adaptés aux formalités et aux documents, sans lesquels il n’y a ni transaction ni marchandises.
Du point de vue géographique, le port est un bassin formant un abri naturel ou artificiel sur les rives d’un océan, d’un lac ou d’une rivière et permettant l’ancrage, le mouillage ou le stationnement à quai des bateaux, à couvert de la houle et des grands vents.
Au sens le plus strict, le terme « port »2 désigne le plan d’eau, mais dans son utilisation courante, il inclut les digues, les jetées, les quais et les docks qui bordent le plan d’eau proprement dit.
Au sens large du terme, c’est un abri naturel et artificiel destiné à accueillir des navires qui embarquent et débarquent des passagers et des marchandises. Autrement dit, c’est un point de contact entre les deux modes de transport maritime et terrestre.
En outre, le port est un lieu d’échanges qui constitue le rouage essentiel, avec ses immenses triages dans les zones portuaires et son lacis de voies ferrées sur tous les quais, entre les différents bassins.
On constate alors que le port est un cordon ombilical, sans lequel les marchandises ne peuvent pas faire l’objet des échanges.
Historique
Au départ, c’était en 1804, les navires mouillaient en rade à quelques centaines de mètres de la plage, pour les opérations d’embarquement et de débarquement. À ce moment là, le port portait le nom de Société Malgache de Manutention.
En 1896, son exploitation et l’installation du quai sont assurées par la société privée de transport maritime dite « société Wharf ». Elle a installé un quai d’une longueur de 280 mètres. Les travaux ont été achevés en 1901.
En 1927, la ville est détruite par un cyclone, le Général Gallieni projetait de faire du port de Toamasina un port moderne dont la conception a été effectuée par des techniciens des travaux publics. Il s’agit de construire un grand mur de protection sur le récif corallien.
Après sa destruction complète par le cyclone en 1927, un consortium d’entreprise Franco-allemande, renforcé par les mains d’œuvres locales, constituées de prisonniers et d’engagés forcés a fait la réhabilitation du port.
Vers Août 1934, un premier navire appelé JOFFRE mouillait à la mole B du port de Toamasina.
Après la société Wharf, son exploitation a été prise en charge par le Réseau National de Chemin de Fer Malgache (R.N.C.F.M), à partir de 1935. A cette époque, le port de Toamasina fut nommé « Régie d’accostage et de manutention ». Puis, vers1936, on installait des équipements portuaires (grues). Ensuite, des ateliers en bois, atelier en mécanique générale, chaudronnerie et bâtiment des services portuaires et des douanes dans l’enceinte du port ont été construits.
Il fut étatisé, et pris le statut du Port Autonome de Toamasina(P.A.T) en 1963. En 1970, les décrets N°70-387 du 10 Octobre 1970 lui a attribué le statut d’une entreprise à caractère industrielle et commerciale, appelée Entreprise Publique Industrielle et commerciale.
En 1974, la gestion du port était assurée par des fonctionnaires en détachement. En 1976, elle prend le nom de la Société d’Exploitation du Port de Toamasina(S.E.P.T) par le décret n° 76-430 du 04 Décembre 1976, en héritant des actifs et des passifs du Port Autonome de Toamasina, dans le cadre du désengagement de l’État du secteur privé, prévu dans le Document Cadre de la Politique Économique de l’année 1996, pour la privatisation de la gestion des ports malagasy. La mise en œuvre de cette nouvelle réforme n’a effectivement été.
En 2004, le décret n° 2004-702 confère au port de Toamasina le statut de port d’intérêt national à gestion autonome de Toamasina, délimite sa conscription, en créant la Société du Port à gestion Autonome de Toamasina(S.P.A.T) et autorisant l’État à participer à son capital.
Pour faciliter la mise en place de la réforme institutionnelle, l’actuel S.E.P.T est entrée dans une phase de transition, pour une durée de quatre ans, avec la nomination de l’Administrateur Délégué, qui détient le pouvoir de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général. Pour le port de Toamasina, la mise en œuvre de cette réforme fait naître trois entités distinctes dont :
La S.P.A.T en tant qu’autorité portuaire, s’occupe de la gestion du domaine public et la mise en concession des activités commerciales des navires ;
Le Madagascar International Container Terminal Services Ltd (M.I.C.T.S.L) concessionnaire des activités, des installations et équipements liés aux marchandises conteneurisées ;
La Société de Manutention des Marchandises Conventionnelles (S.M.M.C), concessionnaire des activités, des installations et équipements liées aux marchandises conventionnelles.
Il faut noter que le 17 Octobre 2005, la S.P.A.T, en sa qualité d’autorité concédante, procède officiellement au transfert des responsabilités du terminal à la M.I.C.T.S.L, société de droit malgache. Le 1er Janvier 2008, la S.M.M.C, société de droit malgache, prend officiellement en charge les responsabilités des opérations liées aux marchandises conventionnelles.
Table des matières
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
PARTIE-I: LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ
CHAPITRE-I: GÉNÉRALITÉS SUR LA SOCIÉTÉ
SECTION-I: PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ
§-1: Définition
§-2: Historique
§-3: Identité de la société
A- Présentation physique :
B- Présentation juridique :
§-4: Les activités de la société
A- La manutention
A 1) Le débarquement
A 2) L’embarquement
A 3) Le transbordement
A 4) Le dépotage
A 5) L’empotage
B- Le stockage
C- Les prestations connexes
C 1) Arrêt de travail
C 2) Location des mains-shifts
C 3) Manipulation
C 4) Saisissage et déssaisissage
C 5) Location de main-d’oeuvre
C 6) Location des matériels
C6-1) Les matériels roulants
C6-2) Les accessoires de manutention
SECTION-II: ORGANIGRAMME ET LE PERSONNEL DE LA SMMC
§-1: L’organigramme de la SMMC
A- La Direction Générale
A 1) Département Ressources Humaines
A 2) Département Approvisionnement
A 3) Département Sécurité
B- Les Directions Sectorielles
B 1) La Direction d’Exploitation
B1-1) Chargé de Suivi des Opérations
B1-2) Chargé de la Statistique et des Analyses des Activités
B1-3) Département Marchandises
B1-4) Département Gestion des Matériels et des Conducteurs
B1-5) Département Main d’OEuvre Journalière
B1-6) Département Commercial
B 2) La Direction Technique
B2-1) Département Maintenance des Matériels
B2-2) Département Appui Technique
B2-3) Département Administratif et de Gestion
B 3) La Direction Administrative et Financière
B3-1) Chargé de Suivi des Analyses Financières
B3-2) Chargé de la Fiscalité
B3-3) Département Financier
B3-4) Département Comptabilité
B3-5) Département Juridique et Affaires Générales
B 4) La Direction Appui à la Gestion
B4-1) Département Contrôle de Gestion
B4-2) Département Organisation
B4-3) Département Audit
B4-4) Département Informatique
§-2: Le personnel de la SMMC
A- Le personnel permanent
A 1) Les catégories
A 2) Les avantages sociaux
A 3) L’effectif du personnel
B- Le personnel temporaire
CHAPITRE-II: LES RELATIONS DU DÉPARTEMENT COMPTABILITÉ GÉNÉRALE AVEC LES AUTRES DÉPARTEMENTS
SECTION-I: ANALYSE DES DIFFÉRENTES PIÈCES COMPTABLES
§-1: Les factures fournisseurs
A- Facture d’achat :
A 1) Utilisateurs
A 2) Département Approvisionnement
A 3) Service Ordonnancement :
A3-1) Quelques définitions
A3-2) Les moyens de paiement
A3-3) Les principes de traitement des factures
A 4) Service Trésorerie
B- Facture de prestation de service
B 1) Service extérieur (prestation externe)
B 2) Service intérieur (prestation interne)
C- Facture de contrat
C 1) Le CPS :
C 2) Le devis estimatif ou le devis offre de prix
§-2: Les factures clients
A- Département Commercial (DECOM)
A 1) Facture avant opération
A 2) Facture après opération
A 3) Facture d’avoir :
A3-1) Avoir interne :
A3-2) Avoir externe
B- Service Recouvrement
B 1) En cas de paiement des factures
B 2) En cas de non paiement des factures
C- Service Trésorerie
§-3: Les états de paiement
A- Le salaire des agents permanents
B- Une avance de solde et un bon de caisse
C- Le salaire des agents journaliers
SECTION-II: LA MÉTHODE COMPTABLE
§-1: Définition et changement des méthodes
A- Définition
B- Changement de méthode
§-2: Méthode comptable utilisée par la SMMC
PARTIE-II: ANALYSE ET PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION DU SYSTÈME COMPTABLE
CHAPITRE-I: ANALYSE DU SYSTÈME COMPTABLE
SECTION-I: DÉFINITION ET ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU SYSTÈME
COMPTABLE
§-1: Définition du système comptable
§-2: Éléments constitutifs du système comptable
A- Comptabilité générale
A 1) Définition
A 2) Les principes de la comptabilité générale
B- Comptabilité des patrimoines
B 1) Définition :
B 2) Objectif
SECTION-II: ANALYSE DES PROCÉDURES COMPTABLES
§-1: Procédure sur les charges générales
A- Procédure sur l’achat d’exploitation
B- Procédure sur l’achat d’immobilisation
B 1) Achat au comptant :
B 2) Achat à crédit
B2-1) Par simple confiance :
B2-2) Par traite :
B 3) Acquisition par subvention d’équipement
B 4) Production immobilisée
B 5) Achat à l’importation (des investissements venant de l’étranger)
B 6) Travaux de sous-traitance
C- Procédure sur la diminution de valeur d’immobilisation
D- Procédure sur le salaire du personnel
§-2: Procédure sur les produits liés à l’exploitation de la SMMC
A- Procédure sur les factures clients
A 1) Paiement par chèque
A 2) Paiement en espèces :
B- Procédures sur les factures d’avoir
B 1) Facture au comptant
B 2) Facture à crédit
SECTION-III: ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS
§-1: Le bilan
§-2: Le compte de résultat
§-3: Le tableau des flux de trésorerie
§-4: Le tableau de variation des capitaux propres
§-5: L’annexe
CHAPITRE-II: LES FORCES ET LES FAIBLESSES DU SYSTÈME COMPTABLE
SECTION-I: LES POINTS FORTS DU SYSTÈME COMPTABLE
§-1: Au niveau du traitement des pièces comptables
§-2: Au niveau du logiciel
§-3: Au niveau de l’enregistrement comptable
§-4: Au niveau des états financiers
SECTION-II: LES POINTS FAIBLES DU SYSTÈME COMPTABLE
§-1: Au niveau du traitement des pièces comptables
§-2: Au niveau de l’enregistrement comptable
§-3: Insuffisance et vétusté des matériels de bureau (ordinateur, imprimante, etc)
A- Risque d’erreurs
B- Retard dans l’exécution du travail
§-4: Instabilité de la comptabilité client
§-5: Évaluation au niveau financier
§-6: Au niveau du personnel
CHAPITRE-III: PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION ET RENFORCEMENT DU SYSTÈME COMPTABLE
SECTION-I: PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION DU SYSTÈME COMPTABLE
§-1: Amélioration du traitement des pièces comptables
§-2: Amélioration de l’enregistrement comptable
§-3: Augmentation du nombre de matériels
§-4: Amélioration de la comptabilité client
§-5: Amélioration au niveau de la trésorerie
§-6: Amélioration au niveau du personnel
SECTION-II: RENFORCEMENT DU SYSTÈME COMPTABLE
§-1: Au niveau des pièces comptables
§-2: Au niveau des agents
A- Formation du personnel
A 1) Définition de la formation professionnelle
A 2) Le rôle de la formation
B- Motivation du personnel
B 1) Amélioration du salaire
B 2) Les différentes sortes de récompenses
B2-1) La lettre de félicitation
B2-2) Témoignage de satisfaction
B2-3) Les distinctions honorifiques (médaille, ordre national, etc)
B2-4) La gratification exceptionnelle
C- Supervision du personnel
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES SCHÉMAS
LISTE DES TABLEAUX