PROPOSITIONS D’ACTIONS AUX PROBLEMES DES SYSTEMES ET DES TACHES COMPTABLES

PROPOSITIONS D’ACTIONS AUX PROBLEMES DES SYSTEMES ET DES TACHES COMPTABLES

PROBLEME SUR LES ETATS FINANCIERS

 La société Courts Madagascar, ayant choisie d’appliquer un système comptable anglo-saxon, se trouve conséquemment dans le cadre des directives définies par ce système. Ainsi, la comptabilité effectuée dans la société présente des aspects, qui lui spécifient face aux prescriptions du Plan comptable récemment adopté à Madagascar. Devant cette situation, les points suivants ont été retenus : Propositions d’actions aux problèmes du système et des tâches comptables

 Non adaptation des états financiers à la législation malgache 

La grande remarque qu’on va essayer d’éclaircir dans cette sous – section concerne en partie la condition de forme des états financiers établis périodiquement au sein de la société Courts Madagascar. Les états financiers, selon le PCG 2005, se définissent comme « une représentation financière structurée de la situation financière et des transactions conduites par une entité. L’objectif des états financiers à usage général est de fournir des informations sur la situation financière, la performance et les flux de trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large éventail d’utilisateurs 6 » Ainsi, selon la législation actuelle, il est stipulé que « la comptabilité des entreprises doit être aménagée conformément aux dispositions du nouveau PCG 2005, au plus tard à partir du premier exercice ouvert après décembre 2004 »7 , ce qui n’est pas le cas pour notre société puisque la présentation des états financiers chez Courts présente, spécifiquement, beaucoup de différenciations par rapport a celle admis par le PCG 2005. Le bilan est représenté en liste mais non pas sous forme de compte. Le téléphone portable mise à la disposition du directeur par exemple, ainsi que le « Fer à repasser » donné par la société y sont présentés en « Fixed asset », en d’autres termes, en immobilisation. Dans le compte de résultat, les charges sont structurées généralement par destination mais non pas par nature. La rubrique « Crédit Cost », par d’exemple, concerne tous les charges occasionnés par le département « Credit » tel que carburant, frais de téléphone, frais médicaux, etc. Cela présente des effets négatifs comme la déclaration des services qui nécessite pour les comptables un long travail de retraitement sur plusieurs comptes. Dans le PCG 2005, le compte de résultat par fonction permet aussi de mettre en 6 Extrait du livre « le PCG 2005 ».

 Devant l’autorité fiscale

 En matière de contrôle fiscal, il à est noter que l’administration y inhérent dispose d’un pouvoir de reprise, de vérification et de communication qui s’exerce dans un cadre légal sur les déclarations des contribuables. La vérification s’étend sur la comptabilité conforme au PCG 2005, notamment sur les états financiers et documents comptables à savoir le bilan, le compte de résultat par nature, l’état de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie, sans oublier les annexes (relevé des amortissements, des provisions et pertes de valeur constitué par prélèvement sur les résultats) Cette disposition est donc aussi applicable pour Courts Madagascar. Ce dernier, en fait, réalise annuellement un chiffre d’affaires annuel supérieur à cinquante millions (50 000 000) de Ariary, d’après l’interview que nous avons effectué dans le département finance, il emploi fréquemment plus de cinquante salariés. Ces critères, selon le règle fiscal généralement appliqué à Madagascar, permet d’affirmer que la société est admise à être soumise au régime du résultat réel dans la détermination de l’impôt qu’elle doive payer. Son résultat imposable doit se calculer à partir du résultat comptable conforme au PCG 2005

Devant l’Institut 

National de la Statistique (INSTAT) L’INSTAT est une organisation dont la mission consiste à concevoir et à coordonner la mise en œuvre de statistique et de ses divers champs d’application dans les domaines économiques, démographiques et sociaux, ainsi que de l’appui scientifique et technique à la gestion de l’économie nationale. Il est également le dépositaire des nomenclatures des statistiques officielles de Madagascar. La comptabilité nationale, qui fournit des agrégats macro-économiques pour la politique économique du gouvernement (politique fiscal, politique budgétaire, etc.), pour la négociation avec les bailleurs de fonds, ainsi que pour le suivi des reformes économiques, est un des axes stratégiques dans les travaux effectués par l’INSTAT. Des informations seront donc utilisées pour alimenter les modèles économiques, la valeur ajouté, le PIB par branche d’activité ainsi que les différentes compte de branches, comptes des différents secteurs industriels, comptes extérieurs et les autres comptes(financiers, publique, transfert,..) C’est la raison pour laquelle, l’INSTAT utilise les états financiers des entreprises qui doivent relativement être conforme aux états financiers du PCG 2005. Le compte de résultat par nature dégage la valeur ajoutée annuelle réalisée par une société ainsi que l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) qui en découle. 

 Traduction des états financiers 

Comme il est dit précédemment, l’utilisation de la comptabilité anglo-saxonne fait résulter des états financiers non-conforme à celles prévus par le PCG 2005 et très difficile à lire, plus particulièrement, pour les non-comptables . Le compte de Bilan de la société Courts Madagascar, ainsi que les comptes d’exploitation, suivent la comptabilité régulièrement usagée dans la société, aussi bien sur la forme que sur le fond, donc les contenus sont en anglais. Le bilan est généralement présentés en liste mais non pas sous forme de compte, ce qui est contraire à celle du PCG 2005, puisque ce dernier décrit séparément les éléments d’actif, de passif et de capitaux propres à la date de clôture des comptes. Effectivement, Les informations minimales à présenter de façon distincte au bilan sont les suivantes : – à l’actif : les immobilisations incorporelles ; les immobilisations corporelles ; les actifs financiers immobilisés ; les actifs d’impôt ; les stocks ; les clients et comptes rattachés ; les autres créances et actifs assimilés (charges constatées d’avance, etc.) ; la trésorerie et équivalents de trésorerie. Propositions d’actions aux problèmes du système et des tâches comptables 39 – au passif : les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la date de clôture, en distinguant le capital émis (dans le cas de sociétés), les réserves, le résultat net de l’exercice, les intérêts minoritaires (comptes consolidés) et les autres éléments ; les subventions d’investissement reçues, pour la partie non amortie ; les passifs d’impôt ; les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés d’avance) ; les passifs non courants portants intérêts (découverts bancaires et assimilés) ;les fournisseurs et autres créditeurs. La circonstance pose alors un problème, dont la principale s’agit de la traduction des états financiers dégagés annuellement par la société Courts Madagascar aux exigences du PCG 2005. Ceci étant dans le but d’honorer la législation écrit et mis en œuvre par l’État Malgache. Devant cette situation, la société possède un long circuit à franchir, des tâches supplémentaires à réaliser. D’ailleurs, il est résulté des charges additionnelles aux charges de l’exercice, étant donné que le personnel du département comptabilité ne peut réaliser tout seul la traduction, on doit recourir chaque fois à un cabinet d’Audit méritant bien évidemment de la rémunération pour le service rendu. 

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REALISATION DE TRAVAIL INADEQUATE 

Dans la société Courts Madagascar, comme il est déjà dit, tout les tâches comptables et financières sont centralisées à la branche « Tana Nord ». Les branches Courts Madagascar localisés ailleurs doivent, de ce fait, rendre tous les documents et pièces relatives aux transactions commerciales ou monétaires, à différentes opérations de vente ou d’achats effectués, au siège social afin de permettre de savoir à tout instant, ou l’on est et ou l’on va, de donner sur la situation économique de l’entreprise des renseignements exacts, claire et précis. Pourtant, les opérations effectuées au sein du siège ne paraissent pas très bien disposées vu d’abord la multiplicité des tâches, mais il y a aussi d’autres fondements qui méritent bien évidemment des analyses profondes. Propositions d’actions aux problèmes du système et des tâches comptables

Insuffisance de documents, supports et procédures

 L’exercice d’une activité dans une entreprise implique l’exécution d’un certain nombre de tâches. Elle est complexe car elle comprend plusieurs composantes : les opérations. Donc, devant la diversité de ces dernières, chaque entreprise, effectivement, doit disposer des documents et supports mettant en évidence les procédures, les plans de détails, les dispositions arrêtées en vue de l’exécution des travaux et qui serviront de base à adapter à ses particularités, à réadapter selon leurs évolutions. Une procédure, c’est ce qui définisse les méthodes à utiliser dans l’exécution d’un ensemble d’activités prévues. Nous avons bien constaté dans le département comptabilité de Courts Madagascar la défaillance ce ces documents, qui au moins peut préciser les définitions, les caractéristiques et les méthodes à suivre en vue de simplifier, de rendre efficace et rationnel les missions à accomplir. L’indisponibilité de ces documents, en effet, est un facteur défavorisant la réalisation de travail, la compréhension et le traitement en commun des problèmes persistant. Même si l’employé veut travailler au maximum dans la réalisation de sa fonction, il ne peut faire plus face à la situation existante. La comptabilité de l’entité, à titre d’exemple, présente, comme on a déjà vu auparavant, des autres particularités qui lui différencient avec le PCG 2005. Néanmoins, il n’existe pas même un document définissant clairement ces différentiations, de manière à ce que les comptables comprennent les démarcations importantes, par rapport aux théories qu’ils ont retenues lors de leurs études supérieur, aux expériences pratiques qu’ils ont retenues ainsi dans d’autres entreprises. En effet, Il existe des donnés auxquels, le responsable correspondant n’a pas vraiment l’air d’avoir compris tout le contenu, il est, spécifiquement, habitués par les opérations répétitives, avec l’appui des formules préinstallées ainsi dans les fichiers Excel. Ces formules semblent constituer des sortes de secours dans l’exécution de certains travaux, de renfort, ce qui engendre le recommencement total ou partiel de certaines tâches, à défaut d’un moindre désordre inattendu à leurs niveaux. Propositions d’actions aux problèmes du système et des tâches comptables 

Insuffisance de formation de personnel 

La formation est « un ensemble d’action, de moyen, des méthodes et de support à l’aide desquels, les travailleurs sont incités à améliorer leurs connaissances, leurs comportements, leurs attitudes et leurs capacités mentales, à la fois pour atteindre l’objectif de l’organisation et ceux qui leurs sont personnels, sans oublier l’accomplissement adéquat de leur fonction actuel8 » Il est nécessaire que l’entreprise recourt à des programmes de formation afin de suivre l’évolution technologique et de permettre la performance des travailleurs. Le plan de formation chez Courts Madagascar a toujours été irrégulier. Actuellement, il a tendance à être de plus en plus flou, contrairement à ce qu’il y avait autrefois. Les employés n’ont plus acquis de formation depuis quelques années. Lors de la création de la société, un nombre de personnel a été sélectionné en vue de suivre une formation à l’île Maurice, notamment sur la compréhension des éléments essentiels et les caractéristiques de la comptabilité usagée dans la société. Ceci était l’unique formation le plus significative depuis l’histoire de Courts Madagascar, afin d’assurer d’une part l’adéquation entre les capacités et les connaissances des employés, d’autre part d’adapter ces employés à des tâches bien déterminées et aux changements dans les emplois. Jusqu’à présent, il n’y avait plus de formation pour le personnel, cette situation fournit, en effet, des conséquences défavorables aux efficacités des nouveaux employés. En fait, ces derniers doivent s’efforcer de s’habituer aux pratiques, sans connaitre véritablement la base fondamentale et essentielle qu’il faut retenir, la raison pour laquelle, on mouvemente, par exemple, un compte donné. Des lors, les anciens travailleurs ont de la peine à ajuster chaque fois les anomalies existantes, à effectuer des contrôles dans la totalité des travaux de ces nouveaux employés, à ex-tourner les mauvaises écritures, afin d’éviter des fautes qui peuvent nuire aux comptes et d’apporter des éventuels retraitements. Cette situation, devant la multiplicité des tâches, 

Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES CADRES D’ETUDES
Chapitre I – PRESENTATION DE LA SOCIETE
Section 1- CONNAISSANCES GENERALES DE L’ENTREPRISE
Section 2- CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
Chapitre II – FONDEMENTS THEORIQUES : « SYSTEME COMPTABLE », OUTIL DE GESTION
Section 1- DEFINITION DES TERMES
Section 2- LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU SYSTEME COMPTABLE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXISTANT
Chapitre I – PROBLEMES RELATIFS AU SYSTEME COMPTABLE :UNE COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE
Section 1- PRESENTATION DE LA COMPTABILITE DE « COURTS MADAGASCAR »
Section 2- PROBLEME SUR LES ETATS FINANCIERS
Section 3 – REALISATION DE TRAVAIL INADEQUATE
Section 4 – LOGICIEL D’APPLICATION DEFAVORABLE
Chapitre II – PROBLEMES RELATIFS AUX TACHES COMPTABLES
Section 1 – GESTION DE PERSONNEL NON SATISFAISANTE
Section 2 – TRAITEMENT DES INFORMATIONS INSATISFAISANTES
Propositions d’actions aux problèmes du système et des tâches comptables
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION D’ACTIONS ET EVALUATION GLOBALE
Chapitre I – ACTION SUR LE SYSTEME COMPTABLE ACTUELLEMENT UTILISÉ
Section 1 – ADOPTION DU SYSTEME COMPTABLE AUTORISE Ā MADAGASCAR
Section 2 – AMELIORATION DES APPUIS DE TRAVAIL
Section 3 – CHANGEMENT DU LOGICIEL COMPTABLE UTILISE
Chapitre II- HARMONISATION DES TÂCHES COMPTABLES
Section 1 – AMELIORATION DE LA GESTION DE PERSONNEL
Section 2 – MISE AU POINT DE TRAITEMENT DES INFORMATIONS
Chapitre III- SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ESCOMPTES
Section 1 – SOLUTIONS RETENUES
Section 2 – RESULTATS ESCOMPTES
Section 3 – RECOMMANDATIONS GENERALES
CONCLUSION
ANNEXES
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE

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