Proposition d’un pont en arc métallique remplaçant le Bac d’Andrangazaha sur la RNS5
Inspection générale L’inspection générale consiste à examiner systématiquement tous les éléments d’un pont dans le but de détecter ses défauts et d’évaluer leur incidence sur la capacité, la stabilité et la vie utile du pont ainsi que sur la sécurité et le confort des usagers. Un rapport d’inspection générale, dont les fiches d’inspection constituent l’essence, doit être produit et doit contenir les informations suivantes : – Une appréciation de l’état de chacun des éléments ; – Des remarques sur chacun des éléments endommagés et des recommandations relatives à des activités d’entretien à exécuter ; – Une appréciation de l’état général du pont ; – Des recommandations finales d’activités d’entretien ; – Des croquis ou photographies montrant les éléments endommagés ainsi que l’ampleur de leurs défauts. Les informations contenues dans le rapport devraient être assez précises pour permettre l’évaluation du coût des travaux d’entretien projetés.
Inspection sommaire
L’inspection sommaire consiste à examiner visuellement les éléments d’un pont dans le but de découvrir des anomalies évidentes pouvant affecter sa stabilité ou la sécurité des usagers. L’inspection sommaire permet également de suivre l’évolution de défauts déjà identifiés et de vérifier si les travaux prévus ont été effectués. Les observations relevées lors de cette inspection doivent être signalées sur une fiche d’inspection et comprendre : – L’identification d’éléments particuliers à vérifier ; – La description des défauts observés sur les divers éléments du pont ; – Les recommandations de travaux d’entretien à effectuer ; – Le nom des personnes ayant fait l’inspection et la date de l’inspection.
Entretien
A la suite d’une inspection vient l’entretien. On peut considérer l’entretien d’un pont selon trois catégories d’intervention : – L’entretien préventif ; – L’entretien courant ; – La réparation. Proposition d’un pont en arc métallique remplaçant le Bac d’Andrangazaha sur la RNS5 288 Les deux premières catégories sont normalement associées à un budget d’exploitation. Selon l’ampleur des projets, la réparation peut être liée à un budget d’exploitation ou d’immobilisation. L’entretien préventif consiste à intervenir sur le pont, de façon à empêcher ou à ralentir la progression des dégradations pouvant entraîner la détérioration prématurée du pont. L’entretien courant consiste en des interventions mineures visant à corriger des défauts ou des dégradations qui représentent un potentiel d’accidents ou qui affectent le confort des usagers. L’entretien courant permet d’offrir un niveau de sécurité et de confort acceptable sur le pont ouvert à la circulation. La réparation inclut des activités ayant pour but de remettre un pont en bon état. La pertinence d’une réparation est jugée en fonction du prolongement de vie utile qu’elle peut donner et des coûts qui lui sont associés. Il faut prendre soin d’éliminer ou de contrôler les causes des dégradations ou des mauvais comportements avant d’effectuer des réparations.
Etude de rentabilité du projet
Lorsqu’on évalue un projet, il est toujours nécessaire d’étudier sa rentabilité pour voir si ce projet vaut la peine d’être réalisé ou pas, c’est-à-dire s’il a un intérêt financier ou pas, et pour notre pont, si on arrivera à récupérer le capital investi pendant que le pont est en service ou pas. Pour ce faire, il faut mesurer la création de valeur du projet, elle est déterminée par le calcul de la VAN (Valeur Actuelle Nette). Un projet peut être adopté si la VAN est positive. On utilise aussi l’IP (Indice de profitabilité) pour évaluer un projet, il permet de donner une indication de création de valeur relative à l’investissement initial. L’IP doit être supérieur à 1 pour que le projet soit admis. Il est nécessaire de calculer le TRI (Taux de Rentabilité Interne) car il juge le projet en tenant compte de l’évolution économique du pays. Un projet est rentable si son TRI est supérieur ou égal au taux d’actualisation. Proposition d’un pont en arc métallique remplaçant le Bac d’Andrangazaha sur la RNS5 296 III. 2. Valeur Actuelle Nette (VAN) Elle donnée par la formule suivante : 𝑉𝐴𝑁 = ∑𝐹𝑝 (1 + 𝑟) −𝑝 − 𝐼 𝑛 𝑝=1 Dans laquelle, Fp est le flux net de trésorerie, Fp = Rn – A ; Rn (= Recette – Dépense) est le bénéfice net ; A est l’amortissement ; I est le capital investi ; N la durée de vie du projet ; r est le taux d’actualisation de la banque centrale.
Le bénéfice net
La recette annuelle initiale (année 0) de mise en service est estimée à Ar 2 300 000 000,00 pour la région Analanjirofo avec un taux de croissance annuelle de 8%. Les dépenses sont composées par le coût d’entretien tous les 2 ans pour maintenir l’ouvrage en bon état estimé à 7 % de la recette annuelle et les autres dépenses de la région est estimé à 11% de la recette annuelle.
L’amortissement
C’est la diminution de valeur du pont, on va estimer un taux d’amortissement de 1% vu que la durée de vie du projet est de 100 ans. Application numérique Le montant initial investi I désigne le coût du projet tout taxe compris : I = 31 892 080 055,24 Ariary Le taux d’actualisation est : r = 12% La recette annuelle initiale est : R0 = Ar 2 300 000 000,00 La recette pour l’année n est : 𝑅𝑛 = 𝑅0. (1 + 𝑖𝑟 ) 𝑛−1 ir étant le taux de croissance annuel de la recette : ir = 8%