Pour toute entreprise, l’objectif commun est d’obtenir le profit maximal d’une part et la satisfaction de leurs collaborateurs les plus compétents dans les meilleures conditions possibles d’une part. L’ambition d’attirer, d’intégrer, de fidéliser, davantage ses collaborateurs s’avère difficile surtout s’il concerne les entreprises en rude concurrence. Les entreprises doivent se démarquer pour attirer les candidats et fidéliser les collaborateurs ; Car aujourd’hui, c’est la démarcation la clé du succès d’une entreprise : se différencier à l’aide d’un capital humain de valeur, intégré et impliqué, pour prendre un avantage concurrentiel.
L’entreprise doit aussi tenir compte de son environnement qui aura un impact considérable sur ses activités. Le milieu dans lequel elle évolue est multidimensionnel. Il se présente sous des aspects économiques, sociaux, politiques, mais aussi technologiques, culturels et écologiques, et peut être national ou international. C’est ce que l’on appelle l’environnement élargi ou macro environnement par opposition à l’environnement immédiat ou microenvironnement dont : les clients, les concurrents, les fournisseurs … Elle ne peut se tenir compte de la croissance économique du pays, du niveau de l’activité économique et de sa variation, de la productivité globale, …
Sous la pression des changements économiques et sociaux, l’entreprise doit faire face à l’internationalisation et à la mondialisation qui entraîne une concurrence très dure entre les firmes.
Présentation de la Société SOCOBIS
Historique
En 1965, le Bureau pour le Développement de la Promotion Industrielle ou «BDPI» décidait d’investir à Tananarive. A ce moment, la SOCOBIS fut née. Elle était constituée d’un groupement destiné aux artisans confiseurs et biscuitiers, et se trouvait à Masikara. De nouveaux matériels et de nouvelles techniques ont été acquis, grâce au financement de la Société Nationale d’Investissement (SNI), pour produire, en plus des biscuits, des gaufrettes et d’autres nouveaux produits.
En 1967, la Société s’est divisée en trois unités industrielles à savoir :
– la CETA, fabricant des meubles et des produits artisanaux,
– l’EMIC, l’Entreprise Malgache pour l’Industrie de la Chaussure
– la SOCOBIS, Société de Confiserie et de Biscuiterie.
En 1978, l’unité de production de biscuits était transférée à Tanjombato et l’Usine Confiserie restait à Masikara.
En 1979, sous la révolution socialiste, bon nombre de sociétés, dans divers secteurs ont été nationalisés, la Société devenait une entreprise d’Etat au capital de 216.000.000 Fmg par Arrêté N° 3882/79 du 05 Mai 1979. Les principaux actionnaires étaient :
– La BNI, qui détenait le 83,9% du capital
– L’Assurance ARO : 14,1 %
– Et la SOGEDIS : 2% .
En 1989, la BNI cédait une partie de ses actions (15%) au personnel de la Société.
En 1992, la totalité des actions de la BNI ont été vendue à la Société Nationale de Participation (SONAPAR : 68,9%) .
En 1993, une Société étrangère, la PROPARCO (Promotion et Participation pour la Coopération) rachetait une partie des actions de la SONAPAR. En cette même période, la SOCOBIS devenait une Société Anonyme par Arrêté Gouvernemental N° 92029 du 17 Juillet 1997 au capital de 1.123.000.000 Fmg suite à la politique de privatisation adoptée par l’Etat.
Théorie générale sur l’outil de gestion « système comptable »
Définition du système comptable selon PCG 2005
Un système comptable est un ensemble organisé qui permet d’atteindre les objectifs fixes à la comptabilité, c’est-à-dire, enregistrer, résumer, classer synthétiser l’ensemble des opérations effectuées par l’entreprise. C’est aussi une technique de saisie et de traitement de données de base relative à la gestion de l’entreprise. En effet le système comptable est un système d’organisation comptable composé d’outil de gestion nécessaire et indispensable au traitement des informations financières permettant une prise de décision rapide et efficace.
Du point de vue systémique, le système comptable est envisagé comme étant une entité dans lesquelles :
• On fait entrer les différentes types de ressources prélevées dans l’environnement. On peut distinguer les éléments d’entrée quelle que soit leur nature sur les quelles le système fait subir un traitement comme les informations brutes et les agents du ou ressources humaines tel que les agents physiques ou ressources matérielles, les agents humains ou ressources humaines qui agissent sur les éléments précédent.
• On sort certain type de produit qui est renvoyé dans l’environnement. Entre autre, les informations comptables et financières.
En outre, il ne faut pas mettre sous silence que la comptabilité a son rôle et son but à travers l’entreprise et son environnement. Dans ce nous allons analyser ces points à l’aide des sous sections suivantes. Nous allons voir quel est le but de la comptabilité et quel est son rôle pour le chef de l’entreprise, les actionnaires, les tiers en relations avec l’entreprise, l’Etat et le public en général.
Le but de la comptabilité
Etant donné que la comptabilité est une méthode rationnelle d’observation, d’analyse, de classement et d’enregistrement des faits comptable, elle a pour but d’évaluer la situation patrimoniale de l’entreprise. En d’autres termes, elle permettrait d’apprécier les ressources et les emplois d’une société.
Alors la comptabilité permet de :
– Constater et suivre dans ses variations la valeur des biens dont dispose l’entreprise
– Déterminer et de suivre la situation des tiers avec lesquelles est en relation, c’est à dire, de savoir en permanence et même a l’avance à qui l’entreprise doit de l’argent et qui lui en on doit
– Faire connaitre le résultat qu’elle effectue, ainsi que les éléments qui le constituent que ce soit pour le passé soit pour le futur.
Rôle de la comptabilité
En considérant que la comptabilité est source d’informations, elle a un caractère obligatoire car les informations qu’elle contient sont nécessaire et primordiales porc les tiers qui sont en relation avec l’entreprise et le chef lui-même.
Pour le chef d’entreprise
Etant donné que la comptabilité est une technique d’enregistrement constatant les opérations effectuées, elle devrait être essentiellement un instrument de gestion en dégageant le résultat, c’est-à-dire, leur incidence sur la situation patrimoniale. Etant donné que c’est une d’analyse de résultat, elle fait sortir les marges bénéficiaires réalisés par les différents produits vendus grâce à la comptabilité analytique d’exploitation. Enfin, elle constitue un outil de gestion, la connaissance et l’analyse du passé, les responsables de l’entreprise pourront définir les objectifs commerciaux, industriels ou financiers grâce à l’instauration de la comptabilité budgétaire .
Vis-à-vis des tiers
Elle est un moyen de preuve car la loi fait obligation aux commerçants de tenir les livres de commerce que son article admet comme moyen de preuve pour faits de commerce. De plus elle donne des renseignements qui font foi vis-à-vis des actionnaires, les salariés, les préteurs de capitaux et les particuliers.
A l’égard de l’état
Elle doit permettre de déterminer le résultat fiscal de l’entreprise, celui-ci pouvant être différent du résultat comptable.
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