Proposition de developpement d’un partenariat au sein de la compagnie air avec un organisme non aerien

Grâce à la technologie, le secteur de transport a eu une grande évolution. Nous pouvons la constater par le développement des différents moyens de transport. Pour transporter une personne ou une marchandise d’un point à un autre, il est possible d’utiliser successivement plusieurs modes de transport. Les raisons de coût, de rapidité et de sécurité guident le choix des modes de transport qui seront mis en œuvre. Quelquefois, c’est la géographie, le climat et plus généralement l’environnement qui obligent à utiliser un mode de transport. Il existe plusieurs modes de transport: tels que le mode routier, le mode ferroviaire, mode maritime et le mode aérien.

Le transport routier qui s’effectuait à pied, puis à la traction animale est apparu en premier. Il a pris son essor avec l’invention du moteur, réduisant le temps de transport, à moindre fatigue. Le transport routier par automobiles s’est intensifié, en particulier dans les pays industrialisés, grâce à l’invention du moteur à combustion interne, réduisant le prix de revient des véhicules, à l’accroissement du niveau de vie, à la disponibilité des carburants, et aussi par la construction d’infrastructures routières nombreuses et denses. « Le développement du transport routier motorisé, explique en grande partie l’internationalisation des échanges au niveau des continents, donc par la route, à grande échelle. » .

Le transport ferroviaire s’effectue sur des voies ferrées, ce qui comprend: le train, le métro et le tramway. Il présente certains avantages, sur les autres modes de transport. Le transport par voies ferrées est souvent plus rapide que par la route en raison de son système de guidage et l’absence d’obstacles. Pourtant, le transport ferroviaire a connu son apogée entre les deux guerres mondiales, puis a progressivement décliné dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec des situations assez contrastées d’un pays à l’autre. Dans de nombreux pays, les compagnies ferroviaires ont eu du mal à trouver leur équilibre économique et l’État doit intervenir dans la gestion des chemins de fer, qui nécessitent des investissements importants.

Historique de la compagnie Air Madagascar

Toute sorte d’étude est basée sur les évènements du passé. Alors avant de passer d’entrer dans l’actualité et prévoir le futur, il vaut mieux connaître l’historique.

Création du transport aérien malgache

La compagnie aérienne nationale malgache, a été créée en 1961 originellement sous le nom de Madair. A cette époque, la cause de sa création est la fusion entre la Société privé Air Madagascar et le réseau local Air France. L’année suivante, c’est-à-dire en 1962, le nom de la Société nationale de transports aériens devient Air Madagascar jusqu’à nos jours. Grâce à l’accord avec la compagnie Air France, la compagnie Air Madagascar assure les liaisons intérieures de Madagascar, ainsi que sur l’axe vers l’extérieur (Paris, Djibouti, Moroni et Saint-Denis).

Acquisition des appareils

Le Boeing 707 d’Air France en 1962 avait été loué par la compagnie malgache pour la destination de Paris. La compagnie a acheté deux Boeing 737-2B2 en 1969 (5R-MFA dit « Boina » et 5R-MFB dit « Sambirano »). Ces deux appareils sont achetés neufs et ont été exploités jusqu’en 2006. Afin d’assurer une présence régionale et internationale, le réseau commercial est étendu en 1970. Cette année marque ainsi l’ouverture des nouvelles lignes vers l’Île Maurice, le Kenya et l’Afrique du Sud. En 1978, a eu lieu la malgachisation de ses cadres par la Compagnie. Elle a mis en place, en 1993, un Système Informatisé de Réservation (SIR) des passagers : l’AMADEUS. Ce système a permis d’afficher en temps réel, non seulement l’état de réservation (billets d’avion, voiture, hôtel..) et le profil des clients, les places disponibles sur un vol, les tarifs de la Compagnie, mais également ceux des concurrents. Le réseau vers l’Europe avait été renforcé, avec les dessertes de Zurich, Francfort, Munich et Rome, grâce à l’obtention d’un Boeing 747-2B2M Combi (5R-MFT dit « Ankoay »).

En 1998, le réseau international vers l’Asie fut ouvert avec Singapour afin d’assurer la liaison entre l’Asie et l’Afrique pour les hommes d’affaires de Madagascar, de La Réunion et de l’Afrique du Sud. Mais cette liaison a été fermée en 2002 à cause de l’existence de la crise sociopolitique à Madagascar. Durant cette année, Air Madagascar est exclue de la chambre de compensation de l’IATA. Ainsi, la certification européenne de maintenance aéronautique JAR-145 est suspendue. Et remis en place en Mai 2004 et cette fois-ci pour destination Bangkok. Cette même année marque l’ouverture de la ligne vers Milan qui fut restructurée avec succès en 2006. Les années 2003 à 2005 ont été marquées par des résultats visibles et concrets du processus de redressement avec l’aide de LUFTHANSA consulting, titulaire d’un contrat de gestion signé avec l’Etat malgache, dont : l’arrivée de nouveaux AVIONS pour le renforcement et la modernisation de la flotte ; l’ouverture de deux nouvelles destinations long-courrier en 2004 (Milan et Bangkok) ; le « rebranding » et le processus de redressement basés sur de nouvelles couleurs et un nouveau logo destiné à illustrer les changements ; le passage de trois à cinq fréquences hebdomadaires sur la principale destination à l’international (Paris) de Mai 2003 à Mars 2006 ; des investissements de plus d’un millions de dollars dans le domaine de la télécommunication et des nouvelles technologies de l’information afin d’améliorer l’accessibilité de la Compagnie et la circulation de l’information ; La réintégration de la compagnie dans la chambre de compensation de l’IATA ; L’acquisition de nouveau de la certification JAR-145 après audit effectué par les autorités de l’aviation civile européenne. Après plusieurs années de perte, la compagnie renoue en 2003 avec les bénéfices. En 2004, le « rebranding » de la compagnie et le « relooking » de ses appareils avec un nouveau logo et un nouvel habillage qui sont des signes de grand changement, de sa modernité, et souligne la volonté de la compagnie d’être compétitive sur le marché mondial Deux nouvelles destinations s’ajoutent à son réseau : Bangkok et Milan. Un second Boeing 767-300 fait son entrée dans la flotte.

Structure de la compagnie Air Madagascar

Organigramme de la compagnie

La Société utilise un organigramme d’hiérarchie linéaire et fonctionnelle. Elle met en position fonctionnelle des départements qui s’occupent de la gestion de qualité, de sécurité, de communication, d’audit interne, d’affaires juridiques. Puis, elle regroupe les différentes directions selon leurs compétences. Par conséquent, la Société respecte le principe de l’unité de commandement et la spécialisation dans ce système. Ainsi il existe les opérationnelles (qui travaillent directement dans les activités principales) et les fonctionnelles (qui conseillent les chefs opérationnels).

Directions et attributions

La compagnie Air Madagascar est composée de six directions dont : la Direction Commerciale, la Direction des Ressources Humaine, la Direction Financière, la Direction des Opérations Aériennes, la Direction des Opération au Sol, et la Direction Industrielle.

Direction commerciale
Elle est constituée par le Département Marketing, le Département vente passage qui s’occupe des ventes à l’international et au niveau national, le Département appui des ventes qui établit les statistiques commerciales, s’occupe des clients par le traitement des litiges et incidents commerciaux, met en relation la clientèle avec la compagnie par le biais du central d’appel ou « call center ».

Direction des Ressources Humaines
Cette direction s’occupe de la gestion du personnel ; entre autre, l’acquisition des ressources humaines, la formation du Personnel et toutes autres tâches se rapportant au Personnel.

Direction financière
Elle assure le suivi et maintien de la politique financière de la compagnie, s’occupe de la comptabilité et des gestions budgétaires.

Direction des opérations aériennes
Cette direction, quant à elle, a pour mission d’assurer la sécurité des opérations suivant les textes réglementaires et les exigences de la Compagnie ; de rendre variable économiquement les opérations aériennes pour la compagnie ; de réaliser opérationnellement le programme d’exploitation ; de former et de maintenir les compétences du personnel de l’exploitation.

Direction des opérations au sol
La direction est responsable de toutes les activités correspondant au traitement des passagers à l’aéroport et de leurs bagages, des services d’assistance au sol et enfin du commissariat.

Direction industrielle
Cette dernière pour sa part, s’occupe des supports techniques et logistiques, du centre de maintenance. Il y a aussi les départements Etudes et planifications, Production, Administration, qui contribuent à la bonne marche de l’activité de la Société.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DE LA COMPANGIE
CHAPITRE 1 : LA SOCIETE AIR MADAGASCAR
SECTION 1 : Présentation de la compagnie air madagascar
SECTION 2 : Service développement des programmes de fidelisation
CHAPITRE 2 : THEORIE DE LA FIDELISATION
SECTION 1 : Définition et objectif du marketing
SECTION 2: Grands principes d’un programme de fidelisation
CHAPITRE 3 : MODE DE FIDELISATION DE LA COMPAGNIE
SECTION 1 : Conditions d’adhesion au programme de fidelisation namako
SECTION 2 : Tâches quotidiennes au niveau du service namako
PARTIE II : ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE
CHAPITRE 1 : LES POINTS FORTS
SECTION 1 : Les differents avantages de la compagnie Air Madagascar
SECTION 2 : Avantages du programme de fidelisation de la compagnie
CHAPITRE II : POINTS FAIBLES
SECTION 1: Les failles au sein de la compagnie air madagascar
SECTION 2: Les failles au sein du service du developpement des programmes de fidelisation ou service namako
CHAPITRE III : ANALYSE CONCURRENCIELLE
SECTION 1 : Identification de la concurrence
SECTION 2 : Analyse des atouts et les menaces
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE 1: REMEDES AUX PROBLEMES DE LA COMPAGNIE ET A CEUX DU SERVICE NAMAKO
SECTION 1 : Remèdes aux problemes du service namako
SECTION 2 : Remèdes aux problemes de la compagnie
SECTION 3 : Développement d’un partenariat
CHAPITRE II: RESULTATS ATTENDUS
SECTION 1 : Impacts au niveau du service de developpement des programmes de fidelisation de la compagnie
SECTION 2 : Impacts du developpement du partenariat
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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