Promotion du tourisme culturel a travers les repas et les effets vestimentaires

A l’échelle mondiale, le secteur du tourisme est en plein essor et devient l’un des secteurs porteurs de développement pour un pays. Selon l’Office Mondial du Tourisme (OMT) le tourisme est la première activité économique à l’échelle du monde, dépassant ainsi le commerce des produits énergétiques et des biens manufacturés. Il joue un rôle très important au profit de l’économie, de l’emploi, des investissements et des équilibres avec les échanges extérieurs. En 2008 selon le World Travel and Tourism Council (WTTC) le tourisme représentait 10,1% du PIB mondial, 10,7% des investissements, employant ainsi près de 212,2 millions de personnes, soit 11% de l’emploi mondial. D’ailleurs, le rapport de l’OCDE indique que cette filière continuera d’avoir à moyen terme et à long terme une croissance constante. Cela justifié par l’augmentation des flux de déplacement de personnes, l’émergence de différentes tendances touristiques telles que l’écotourisme, le tourisme balnéaire, le tourisme culturel, le tourisme de sport et de loisirs, le tourisme solidaire, le tourisme communautaire, le tourisme de santé et du bien être. Parmi les ouvrages consultés, le constat est que l’écotourisme est parmi l’un des sujets de recherche les plus récurrents. En terme de tourisme, la culture et le tourisme entretiennent une relation mutuellement bénéfique, de nature à renforcer l’attractivité et la compétitivité d’un pays selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economique.

Présentation de la zone de recherche

Antananarivo en tant que capitale de Madagascar, constitue une vitrine du pays grâce à la diversité culturelle remarquable dont elle dispose.

Délimitation géographique de la ville d’Antananarivo

La ville d’Antananarivo est la capitale économique, politique et administrative de la région Analamanga. La commune urbaine avec une superficie de 87 km² est composée de six (6) arrondissements et de 192 fokontany. Elle occupe les pentes, culminent à environ entre1.250m et 1.435m avec les coordonnées 18°54’44’’Sud et 47°31’18’’Est. Les habitants sont estimés environ 2,2 millions avec une densité de 25 287 habitants/km² et sa croissance peut atteindre jusqu’à 6 millions vers 2030.

Concernant le climat, Antananarivo a un climat tropical d’altitude bien qu’elle soit située dans la zone intertropicale, la température moyenne dans l’année est modérée par les effets de l’altitude. Ce climat est caractérisé par des hivers frais et secs et des étés doux et pluvieux. Entre le 15 juin et le 30 juillet débute l’hiver austral. La température en saison fraiche descend au-dessous de 10°C, la température minimum (le matin) variant de 11° à 13°C. En saison chaude la température maximum (l’après-midi) varie de 24° à 26°C.

Avant de visiter un lieu, les touristes tiennent compte de la situation géographique de l’endroit où ils vont séjourner, surtout le climat pour avoir un avant-gout du temps qu’il fait. Et pour assurer leur santé, pour prévoir les besoins et apprécier le séjour.

Historique de la ville d’Antananarivo

Une histoire qui a débuté bien avant le XVe siècle. Etant un rocher privilégié parmi tant d’autres, Analamanga, l’ancienne appellation d’Antananarivo. Entre 1610 à 1810, il a servi d’habitat aux Vazimba et de capitale pour Andrianjaka et Andrianampoinimerina. En effet, le choix d’Analamanga se fait comme suit : grâce à son emplacement à la fois idyllique et servant d’abris, grâce aux sources perchées (se trouvaient à Ambodinandohalo devant l’actuelle cathédrale, à Ankadinandriana et à Amparihindrasahala, au Sud Est du rova) idéales pour la survie humaine.

La fin du XVIe siècle a été marqué par un tournant de l’histoire de la cité, elle est devenue capitale grâce à la victoire remportée par Andrianjaka au cours de son envahissement à Analamanga. D’ailleurs, Ratsimandafika et Andriambodilova, fils d’Andriampirokana, sont restés pacifiques durant l’invasion, la raison pour laquelle la conquête a été facile. Pour donner suite à cette conquête, Andrianjaka passe d’un quartier à un autre dans le but d’occuper la totalité de la colline. Donc, cette dernière a été choisie comme étant la capitale et il la nommée « Antananarivo » à l’époque.

Andrianjaka a opté pour le Vatomasina (symbole de réussite, de succès ou de victoire pour les Malgaches), une spécificité de la culture malgache, dans le but de marquer son territoire, son pouvoir et enfin de développer la colline. Il a fait d’Antananarivo une colline pilote car celle-ci a de l’autorité sur les autres cités et dispose de toutes les caractéristiques d’une ville, notamment comme marché, lieu d’échanges et même cœur de l’économie. Après la mort d’Andrianjaka en 1630, il a fallu attendre le règne d’Andrianampoinimerina (1787- 1810) pour observer la poursuite de ses actes. Il décide de la nommer Antanànaniarivolahy (la ville des mille). En effet, Antananarivo est le diminutif de ce dernier nom. De ce fait, le début du XVIIIème siècle marque la multiplication des caractéristiques d’Antanànaniarivolahy, sus-indiquées, comme étant une capitale. Elle détient le pouvoir politique et militaire à la fois.

Aspect généraux du secteur du tourisme

Ensemble des activités liées au déplacement des personnes sur une certaine distance dans le cadre d’une activité de loisir ou autres motifs, le tourisme a connu un développement spectaculaire et pèse aujourd’hui de façon remarquable sur la croissance économique.

Le tourisme au niveau mondial

Son histoire

Avant le XVIIIème siècle, le tourisme était considéré comme un bien de luxe. Il n’était alors réservé qu’à une catégorie de voyageurs riches qui ne se préoccupaient pas vraiment des prix des offres et services proposés.

C’est au XVIIIème siècle avec l’apparition de la Révolution industrielle que le mot tourisme trouve son origine en Grande Bretagne, le terme « tour » est utilisé pour le grand tour de l’Europe. Au 19ème siècle, l’on a remarqué que le développement du sens moderne avec l’industrialisation du tourisme a été initié pour la première fois par l’agence Thomas COOK. Les premiers initiateurs sont alors les Anglais. De plus, la croissance du secteur est favorisée par les progrès des moyens de transport, les chemins de fer, et la voie aérienne. De la deuxième moitié du XXème siècle à nos jours, le tourisme devient un phénomène populaire. Le tourisme de masse connaît alors un essor considérable, la société entière est concernée par le phénomène touristique. Il n’a cessé de progresser au cours du temps avec ses différentes formes.

L’industrie du tourisme 

Le tourisme a fortement contribué à la croissance économique des pays plus particulièrement ceux en voie de développement. Un début de réponse passe par l’identification des différentes formes de tourisme. Ce dernier apparaît comme un moyen simple d’accumuler de la richesse. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il connaisse un développement spectaculaire et pèse aujourd’hui de façon notable sur le développement durable et sur les grands équilibres économiques. En effet, le tourisme connait un tel succès dans le monde qu’il entraine l’envolée du nombre de déplacements internationaux à prévoir au cours des années à venir. « Sans compter l’immense flux des migrations touristiques internes ». « L’ampleur du phénomène s’associe, en outre, aux stratégies de beaucoup de pays émergents qui considèrent, l’activité touristique comme une base forte de leur développement ». Par conséquent, le tourisme représente une source considérable de revenus, en termes de rentrées de devises étrangères, de recettes publiques- privées et de création d’emploi. En effet, nombreux sont les emplois qui découlent de l’existence du tourisme dans un pays ou dans une région. Et cela profite, non seulement aux touristes mais aussi à la population locale.

Cependant, l’évolution de la technologie permet le progrès de différents types de tourisme, actuellement. De là, une nouvelle forme de tourisme est née, le tourisme culturel. Ainsi, intégrant la profonde diversité de l’offre culturelle disponible sur un territoire donné, Claude Origet du Cluzeau -suivant l’interprétation la plus large de la culture- définit le tourisme culturel de la manière suivante :

« Déplacement (d’au moins une nuitée) dont la motivation principale est d’élargir ses horizons, de rechercher des connaissances et des émotions au travers de la découverte d’un patrimoine et de son territoire ».

Autrement dit, le domaine de la culture et du tourisme attire de plus en plus les visiteurs étrangers et incitent les résidents à se déplacer. De ce fait, le tourisme connait un essor grâce à une nouvelle clientèle c’est-à-dire le touriste culturel, et même le motif et itinéraire de voyage changent. Aujourd’hui, les nouvelles technologies de l’information et de la communication facilitent l’achat du voyage, l’hébergement, la restauration, les circuits ou un package auprès des opérateurs touristiques et organisateurs de voyage. Par ailleurs, faire du tourisme c’est partir en quête de l’inconnu et être en vacances, où détente et découverte sont au rendez-vous. Ainsi, on a pu catégoriser 4 grands secteurs à forte potentialité pour le développement : la culture, l’authenticité, la santé et l’équilibre personnel et enfin le sport et la recherche de la sensation extrême. A travers son patrimoine, un pays ou une région attire les touristes ou aussi par le poids de son histoire ça fait partie de la culture. Par exemple, l’Egypte pour ces pyramides ou Venise par ces gondoles. Le tourisme culturel est une composante clé du tourisme en général et il se doit de renforcer la position que ce secteur occupe dans le pays. Et cela en faisant face à plusieurs enjeux liés à l’offre, à l’expérience globale des visiteurs, à l’information sur l’offre culturelle et à la synergie entre les acteurs touristiques et culturels. Ainsi, le nombre de touristes internationaux augmentent chaque année et dépendent également de leurs motifs de voyage.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1. PREMIERE PARTIE: CADRE GENERAL DE L’ETUDE
1.1. Présentation de la zone d’étude
1.2. Aspect généraux du tourisme
1.3. Cadre théorique et conceptuel
1.4. Démarche méthodologique
2. DEUXIEME PARTIE: ANALYSES DES DONNEES
2.1. Présentation des données et d’informations
2.2. Diagnostic des résultats
2.3. Vérification des hypothèses
2.4. Présentation des problèmes
3. TROISIEME PARTIE : PROJET TOURISTIQUE
3.1. Cadre contextuel du projet
3.2. Caractéristiques du projet
3.3. Elaboration du projet
3.4. Résultats attendus du projet
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES

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