Le tourisme est une activité économique en réalité ancienne, mais qui a pris au XXe Siècle une dimension planétaire. Il constitue désormais un créneau économique porteur fondamental dans de nombreux pays développés comme dans les pays en développement qui en font un facteur essentiel de leur développement. Aujourd’hui le tourisme représente la première industrie de service dans le monde. L’Organisation Mondial du Tourisme (O. M .T) place dans le classement les grands voyageurs internationaux à la troisième place le tourisme de luxe des îles qui nécessite un long voyage dans le secteur du commerce mondial. Le tourisme mondial tente tant bien que mal à marcher droit malgré qu’elle boite, dû à des partages inégaux des intérêts touristiques. Le chiffre d’affaires du tourisme vient en troisième position après ceux des industries de pétrole et de l’automobile.
Le projet et son environnement
Tout projet se développe dans un environnement qui se trouve en perpétuel changement. Sur ce, il convient d’analyser l’environnement du projet pour pouvoir le maitriser.
Pour ce faire, il faut étudier les points principaux de l’analyse de l’environnement et déterminer ceux qui constituent les opportunités et les menaces pour le projet. Ainsi, nous pouvons définir l’environnement comme l’ensemble des facteurs constituant des menaces ou des opportunités susceptibles d’entrainer un impact au niveau du marché.
Le Macro environnement
Chaque environnement reflète le milieu de vie dans la quel l’entreprise évolue .On a identifiés des environnements dynamiques. Il est à noter que certaines données de la recherche suggèrent que des environnements hostiles puissent conduire certaines organisations à centraliser temporairement leurs structures. Des différences marquées dans l’environnement semblent également encourager la décentralisation sélective jusqu’à conduire à des constellations de travail différenciées. D’ou la présence de ces divers environnements :
Environnement géographique
Au sud de l’équateur, dans l’Océan Indien, la cinquième île du monde (592 000 km²) après l’Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo, est séparée du continent africain par le canal du Mozambique. La distance entre la façade ouest de Madagascar et les côtes du Mozambique ne dépasse pas 700 km.
Notre projet se situe dans le fokontany dit d’Antafiamalama- Est dans la commune rurale d’Antanamitarana à PK 9 de Diego Suarez .Avec 20.000.000 habitants dans le pays dont 80.000 habitants dans la ville de Diego répartis dans les 8 fivondronana ; la quiétude de notre lieu d’implantation se trouve dans le commune d’Antsiranana II à la sortie de la ville, sur la route d’Arachard « Aéroport de Diego Suarez ». Une route récemment construite dans le cadre d’aménagement de Diego Suarez. Ces routes bien établies donnent une opportunité d’accès à l’emplacement.
L’ensemble du dit projet est limité par les coordonnées géographiques suivantes par la projection oblique mercator B.
Au Nord Est : Long : 49°18’15’’ ; Lat : -12°20’20’’
Au Nord Ouest : Long : 49°18’3’’ ; Lat : -12°20’34’’
Au Sud Est : Long : 49°18’15’’ ; Lat : -12°21’15’’
Au sud Ouest : Long : 49°18’7’’ ; Lat : -12°20’57’’ .
Environnement économique
La démarcation des déficits publics en 2002 (en raison d’une baisse des importations conjuguée à la non exécution des dépenses), le retour à la stabilité politique, la relance des travaux d’infrastructures (routiers en particulier) avec le soutien des principaux bailleurs de fonds, la détermination du Président malgache a accéléré la reprise des investissements étrangers (suppression de taxes d’importation et de droits fiscaux, autorisation de l’accès des étrangers à la propriété foncière), sont autant d’éléments positifs pour l’économie de Madagascar.
Le redressement économique qui se profile est d’autant plus attendu que l’impact social de la crise politique de 2002 a été durement ressenti, en zone urbaine comme en zone rurale, par une population dont le revenu annuel moyen par habitant se situe parmi l’un des moins élevés de la planète.
Le pays subit de pleine face la crise politique de février 2009 d’où une instabilité économique jusqu’ à la mise en place d’un nouveau gouvernement qui pourra redresser la vie dans le pays.
Les prestations de service occupent 10% de la population active et contribuent pour 55% au PNB du pays.
Dotée d’un patrimoine naturel particulièrement attractif, la Grande Ile a accueilli en 2002 un nombre de touristes qui se situe très en delà de son potentiel (60.000).
Le secteur du tourisme souffre de l’insuffisance et de la vétusté des structures d’accueil d’une part, du nombre limité des liaisons aériennes intérieures et du mauvais état des transports d’autre part.
INTRODUCTION GENERALE |