Le processus de la mondialisation et de la globalisation de l’économie favorise la libéralisation et la concurrence ; mais il provoque aussi la turbulence les changements. Le pays en voie de développement comme Madagascar s’adapte difficilement au libéralisme économique et à la technologie qui représente des menaces ou des risques mais constituent également des ressources ou des atouts pour le développement rapide et durable. Les impacts socio économiques de ces derniers, incitent le gouvernement malgache à adopter, entre autres, une véritable politique de valorisation de ses ressources humaines notamment au profit de sa population. Depuis ces cinq dernières années, un nouvel esprit, une nouvelle optique et une nouvelle approche adaptés seront les conditions de réussite d’une telle politique, une politique nationale de promotion de l’Education pour tous les jeunes malgaches comprenant une Formation Technique et Professionnelle initiale et même qualifiée. Mais il faut reconnaître que certains groupes sociaux, des secteurs formels comme informels, toutes activités confondues ne sont pas touchés et certaines régions ne sont pas couvertes. C’est la raison pour laquelle l’Etat malgache sollicite le concours des investisseurs privés à créer l’établissement de Formation Technique et Professionnelle qualifiée afin de soutenir la croissance économique et de sortir du marasme.
L’implantation du projet « INSTITUT SUPERIEUR EN MANAGEMENT à SAMBAVA » permet :
-D’aboutir à l’acquisition par une majorité de plus en plus large de la population rurale et urbaine de la région de SAVA du savoir-faire et des moyens lui permettant d’exercer un métier.
-D’améliorer la qualité de vie des apprenant ainsi que celle de sa famille et de contribuer de manière plus significative au développement de l’économie nationale et de la région SAVA en particulier.
– D’assurer la pertinence de la formation supérieure professionnelle en renforçant les compétences et les connaissances clés nécessaires pour préparer la population de la région SAVA à participer à la croissance économique rapide et à l’intégration nationale.
-D’assurer aux étudiants l’aptitude à utilisé le savoir et le savoir faire acquis dans la recherche de solutions alternative pour résoudre les problèmes auxquels ils peuvent être confrontés et aussi à s’adapter aux changements ; à prendre des initiatives et innover La région de SAVA est dotée de forte potentialité économique mais un peu en retard sur le plan d’enseignement de haut niveau et surtout à la formation technique qualifiante.
DES RESSOURCES HUMAINES INSUFFISANTES
Dans le cadre de l’expansion de l’économie actuelle, la plupart de la population malgache n’est pas suffisamment préparée aux changements économiques. La recherche de politique de valorisation des ressources humaines plus réalistes et plus pragmatiques a été ressentie comme une nécessite dans la mise en marche des métiers ou d’activité de l’entreprise privée ou publique.
En matière d’emploi, il n’a jamais existé de véritable politique d’ensemble cohérente. Les seules actions ont généralement consisté à placer des diplômés dans les structures étatiques, à observer les tendances du marché de l’emploi, et à gérer des projets ponctuels destinés à une telle ou telle catégorie de population.
Par ailleurs, la situation socio-économique de Madagascar est principalement caractérisée par l’absence de politique sectorielle, qui a entraîné un certain nombre de conséquences nuisant encore plus qu’à la situation économique du pays. Le marché de l’emploi à Madagascar est caractérisé par un accroissement du chômage en dépit des performances du secteur informel, soit le secteur non structuré joue un rôle très important dans la création d’emplois. L’analyse de l’évolution dans les différents secteurs économiques révèle les grands traits suivants : le sous-emploi permanent affecte de plus en plus les populations rurales, le secteur public n’embauche plus de façon systémique depuis la mise en œuvre du plan d’ajustement structurel, ainsi la participation féminine à l’activité économique reste très faible et la plupart des femmes sont des ouvrières ou des employées non qualifiées.
PERSPECTIVES DE L’EMPLOI PEU OPTIMISTE
Le secteur de l’enseignement supérieur est insuffisamment développé à Madagascar. Le taux d’inscription dans l’enseignement supérieur est de 3% (contre 8% dans les pays d’Afrique subsaharienne), avec 260 étudiants pour 100.000 habitants. L’adéquation entre les programmes proposés et les besoins des employeurs est très faible.
Récemment, il y a eu une augmentation du nombre d’instituts techniques privés; cependant ils sont concentrés dans la capitale ou dans les chefs lieux de six provinces. La qualité et l’organisation des programmes proposés demandent à être améliorées.
Le marché de l’emploi est peu porteur et il ne semble pas que la situation puisse s’améliorer à court et moyen terme en raison de la situation économique générale. Il existe de forte contrainte dont l’une est les contraintes démographiques. Le déséquilibre entre l’offre et la demande est important et se maintient.
Les perspectives restent, malgré tout, très pessimistes en raison des conditions économiques et des contraintes financières internes et externes. Elles ne permettront pas de résoudre les problèmes délicats qui pourraient subvenir à cause de la pression démographique.
ADEQUATION ENTRE FORMATION ET EMPLOI NON ENCORE EFFECTIF
La formation est le plus souvent inadaptée aux besoins des entreprises mais les besoins, ne justifient pas généralement la formation de nombreux professionnels. Cependant, la mise en place d’un mécanisme permettant une régulation entre l’offre et la demande est envisagée. Lors de l’enquête menée sur les structures de, l’emploi, il apparaissait que bon nombre d’entreprises éprouvaient des difficultés pour recruter leurs collaborateurs du fait de l’insuffisance de formation des candidats, une formation professionnelle trop générale ; du manque d’expérience pratique. Par exemple 90 pour cent des cadres à la société Quitte Minière de Madagascar sont étrangers,….etc.
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