Mémoire de fin d’étude projet d’implantation d’un écolodge, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Ecologie végétale
Vu l’étendu du Parc, la diversité de sa faune et de sa flore, nous sommes loin du tout connaître sur la biodiversité d’Ankarafantsika. Beaucoup de recherches fondamentales ont eu lieu dans les dernières décennies mais la répartition des sujets n’est malheureusement pas très uniforme. Sur les 120 autorisations de recherches attribuées, 22 seulement concerne la flore. Plusieurs de ces études ont été réalisées sur des sites biens précis (dans les données et description ci après sont par conséquent incomplets, donnant seulement de bonnes indications ponctuelles et localisées. Les critères d’attribution d’autorisations de recherche dans les 5 années à venir devraient, pour combler ce vide se focaliser sur les groupes d’animaux et de plantes peu ou pas étudiés tels que les insectes. Les poissons, les orchidées, la répartition spatiale des espèces ; la description d’habitats et de biotopes. Après plus d’une décennie de repérage et de listing des espèces, il est maintenant temps de passer à une approche plus écosystèmique.
La carte des formations végétales (carte S) dérivée de la carte forestière de Madagascar pour la zone d’Ankarafantsika (1952) présente la distribution spatiale des formations végétales selon une typologie de l’époque. La formation peu ou pas dégradée de type occidental domine avec 59,5% (90.790 ha) de la superficie. Les prairies ou zones déradée représentant 16,1% (21.750 ha). Suivent ensuite les raphières avec 8,6% (11.650 ha) La formation dégradée de type occidental avec5,8% (7860ha) , la formation de type occidental sur calcaire avec 1,0% (1350ha) et enfin la formation de type oriental peu ou pas dégradée avec 0,4% (490ha).
Une comparaison de la carte des formations végétales avec la carte d’ensemble des images mosaïques (1996) démontre que la couverture végétale n’a pratiquement pas chargé du point de vue quantitatif. Les observations de terrain font croire qu’il aurait changé du point de vue quantitatif mais mis à part les zones où étaient localisés les illicites et où la dégradation est manifeste, il nous manque des données de composition pour confirmer ou infirmer ce changement.
Climat
La région du PNA (PARC NATIONAL D’ANKARAFANTSIKA) est caractérisée par un climat chaud et pluvieux (selon la classification de Koppen) avec une longue période sèche, s’étalant généralement du mois de Mai au mois d’Octobre et une période humide marquée par des averses locales et forte intensités et par des passages de perturbations cycloniques qui entraînent des pluies diluviennes. En figure1 est représentée la pluviométrie dans les deux stations les proches du Parc National Ankarafantsika.
Malheureusement, il n’existe pas de période d’enregistrement commune aux deux stations et une comparaison entre les deux sites ne peut se faire en détail. Néanmoins, il est à remarquer que lesdeux stations ont une pluviométrie annuelle moyenne proche de 1.475 mm, mais que la répartition des précipitations est plus étalée pour la station de Tsaramandroso..
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