Projet d’implantation à Toamasina d’une entreprise importatrice de voitures d’occasion

La voiture automobile, instrument du développement économique et social

Posséder sa propre voiture est certainement un luxe pour la plupart de la population malgache, étant donné que Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du monde.
Cependant la voiture automobile est un outil indispensable à la vie quotidienne du pays pour les transports urbains et les déplacements des voyageurs, ainsi que les transports des marchandises. De ce point de vue la voiture automobile ne constitue plus un luxe, mais bien une nécessité de la vie de tous les jours, sans elle, les mouvements des personnes et des produits industriels et agricoles seraient paralysés et aucun échange ne serait possible. C’est donc bien un outil de la vie économique et sociale de notre pays, pour ne parler que de lui, mais dans les autres pays que ce soit développé et en développement, elle fait partie des échanges de marchandises entre le pays voisin.
Les transports internationaux routiers utilisent des camions de tout acabit. Pour les pays comme Madagascar qui est une île, l’usage de la voiture n’est pas moindre, depuis les taxis-villes en passant par les taxis-brousse jusqu’aux gros camions. Surtout que l’infrastructure ferroviaire ne joue plus un rôle important dans les transports de marchandises et des voyageurs.

Pourquoi la voiture d’occasion ?

L’avantage des pays riches est que les gens ont un pouvoir d’achat qui leur permet de changer de voiture tous les deux ou trois ans. Après ce laps de temps, les voitures sont vendues d’occasion. Etant donné que ces pays ont une infrastructure routière excellence, les voitures se trouvent encore dans d’excellentes conditions.
C’est pour cela que nous avons décidé d’importer des voitures d’occasion, qui coûtent moins cher que les voitures neuves, et donc elles ont accessibles à la grande majorité de la population active malgache qui les utilisent pour les transports urbains et ceux des marchandises, pour aider les agricultures et les éleveurs, à écouler leurs produits vers les centres de consommation, particulièrement la capitale.
C’est cette couche laborieuse qui constituera notre cible. Puisqu’on ne peut plus se passer de voitures pour le désenclavement des zones de bien produits agricoles, nous avons pensé qu’acheter des voitures d’occasion ferait leur affaire.
Nous pensons que les collecteurs et les transports de produits agricoles et fermiers, constituent un marché potentiel important pour notre projet d’importations de voitures.
Il va de soi qu’il faut aussi penser une certaine catégorie de personnes que veulent avoir leurs propres voitures pour leurs usages personnels. Nous pensons donc satisfaire toute cette clientèle potentielle, en important toute une gamme de voiture, afin que chacun puisse faire son choix.

Le marketing est un état d’esprit

Toutes les entreprises qui ont intégré le marketing dans leur structure et dans leur fonctionnement reconnaissent que cette introduction va nécessairement de pair avec un certain état d’esprit. La culture de l’Entreprise y est marquée de formules lapidaires mais très contraignantes comme : « Le véritable patron de l’entreprise, c’est le client » ou « l’intérêt de l’entreprise passe d’abord par l’intérêt du client ». Dans ces organisations le marketing est reconnu comme le principal guide de l’activité de l’entreprise jusqu’en définitive, « le marché a toujours raison ».
Dans de nombreuses entreprises japonaises, l’adhésion à l’esprit marketing se traduit par le fait que de telles formules ornent les bureaux, les ateliers, les salles de réunion et font partie des «commandements» souvent édictés par les fondateurs. L’esprit marketing est exigeant. Nous en soulignons trois manifestations concrètes :
L’offre doit se conformer à la demande et non contraire Cette règle interdit une otique exclusive de production dans laquelle l’entreprise définirait ses produits et ses services en fonction des seules normes techniques ou de ses procédés de production.
Les exigences du marché doivent être formellement prises en compte dans l’orientation de l’activité de l’entreprise. Ce qui donne un poids important aux commerciaux dans la définition de la politique général et impose aux services techniques, financière et administratifs une souplesse qu’ils ont parfois du mal à accepter.
L’esprit marketing doit être partagé par tous dans l’Entreprise L’introduction du marketing ne peut être le fait d’un noyau de responsables sous peine de rester au niveau du discours et des velléités.

Le marketing est un ensemble de technique

Discipline de synthèse tournée vers l’action, le marketing fait appel à des techniques dans des domaines très divers.
Le responsable du marketing doit être un généraliste maîtrisant lui-même un nombre important de techniques ou au moins capable d’en définir, d’en contrôler et d’en exploiter la sous-traitance. Dans la «boîte à outils» du marketing, on trouve : des techniques de collecte de données (études de marché) ; des techniques de traitement de l’information susceptibles de couvrir l’ensemble de l’arsenal statistique, de nombreuses études de marché) à des techniques sophistiquées (telles que l’analyse factorielle des correspondances pour l’étude du positionnement d’un produit, les méthodes de classification hiérarchique pour la segmentation, l’analyse factorielle ne composantes principales ou l’analyse discrimante pour l’étude du comportement du consommateur, etc …) ; des techniques de prévision tant sur la court terme (pour l’établissement d’un budget des ventes par exemple) que sur le moyen et le long terme (prévision technologique, prospective économique) ; des techniques d’aide à la décision liées en particulier à la modélisation. Ces techniques trouvent leur intérêt dans le cas de situations complexes ou la décision optimale dépend d’un grand nombre de facteurs (par exemple choix de supports publicitaires, définition d’un tarif de vente ou choix de systèmes logistiques).
Dans les domaines moins quantitatifs, on peut encore citer : les techniques de vente relatives en particulier aux processus de préparation et de conduite des négociations. Celles-ci seront présentées dans la force de vente (la vente et les vendeurs) ; les techniques de communication, extrêmement variables et qui, en Afrique, doivent trouver comme nous le verrons dans le chapitre 2 une forme singulière par rapport à ce que l’on observe sur d’autres continents ; les techniques de promotion et d’animation dont l’efficacité dépend de la maîtrise de multiples détails (l’action publicitaire et promotionnelle).
Enfin, le marketing est également consommateur de techniques de gestion puisqu’il requiert planification et contrôle. Tout responsable marketing doit intégrer son propre système de contrôle de gestion.

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La communication publicité – promotion

La communication est un des moyens d’action important du « marketing –mix » ; il ne suffit pas, en effet, d’avoir un bon produit offert, à un prix satisfaisant et distribué correctement, pour vendre ; il est en plus nécessaire que le produit soit connu, et qu’il ait une bonne image. La publicité est un des vecteurs importants, avec la force de vente, de cette notoriété et de cette image, surtout, ces deux là sont contrôlés par l’entreprise alors que d’autres vecteurs, comme le bouche à oreilles, ne le sont nullement.
La publicité, en outre, est sans doute la partie la plus visible du marketing, celle que le public remarque le plus et celle qui, (pour cette raison), est aussi la plus exposées à la critique nous inspirant de Dayant et autres. nous définirons la publicité comme une communication payante, impersonnelle et unilatérale, par l’intermédiaire de médias et de supports, émanant d’une organisation industrielle ou commerciale, en faveur d’un produit, d’une marque ou d’une firme identifiée dans le message. Cette définition élimine d’autres techniques de communication comme la vente (personnelle et à base de dialogue), la promotion des ventes ou les relations publiques (qui ne passent pas, forcément par des médias et supports et qui, pour les secondes, sont rarement payantes), la propagande ou publicité politique (n’émanant pas d’une organisation industrielle ou commerciale).

Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES 
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET 
Section 1 : Historique du projet 
1.1. La voiture automobile, instrument du développement économique et social
1.2. Pourquoi la voiture d’occasion
Section 2 : Choix de l’implantation 
2.1. L’implantation, élément essentiel du développement de l’entreprise
2.2. Le port autonome de Toamasina
Chapitre II : STRATEGIE MARKETING ET ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Stratégie marketing 
1.1. Définition
1.1.1. Le Marketing est un état d’esprit
1.1.2. Le Marketing est une méthode
1.1.3. Le Marketing est un ensemble de technique
1.2. Quatre composantes de Marketing Mix
1.2.1. La politique de produit
1.2.2. La politique de prix
1.2.3. La politique de distribution
1.2.4. La communication Publicité – Promotion
Section 2 : ETUDE DU MARCHE 
2.1. Etude de l’offre
2.1.1. Statistique du nombre des voitures d’occasion importées
2.1.2. Statistique des montants des prix des voitures importées
2.2. Etude de la demande
2.2.1. Voitures de Tourisme
2.2.2. Voitures utilitaires
2.2.3. Les clients potentiels
Chapitre III : LES CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET (MBA) 
Section 1 : La marge brute d’autofinancement
1.1. Définition
1.2. Calcul de la MBA
Section 2 : Cash-flow actualisé 
2.1. Définition
2.2. Calcul du cash-flow
Section 3 : Valeur actuelle nette et taux de rentabilité interne
3.1. Valeur actuelle nette (VAN)
3.2. Taux de rentabilité Interne (TRI)
Section 4 : Durée de récupération du capital investi (DRCI) 
Section 5 : Point mort ou seuil de rentabilité 
Section 6 : ROI (RETOUR D’INVESTISSEMENT
DEUXIEME PARTIE : NATURE ET CONDUITE DU PROJET 
Chapitre I : CONDUITE DU PROJET 
Section 1 : Nature du projet : société de service 
1.1. Intangibilité
1.2. Inséparabilité
1.3. Variabilité
1.4. Périssabilité
Section 2 : Politique de distribution
2.1. Par l’entreprise elle-même
2.2. Réseau de ventes
Chapitre II : CAPACITE D’APPROVISIONNEMENT
Section 1 : Pendant la première année d’exploitation
Section 2 : Pendant l’année de croisière 
Chapitre III : ORGANISATION STRUCTURELLE
Section 1 : Organigramme initial 
Section 2 : Répartition et description des taches 
2.1. Le gérant
2.2. Le responsable financier et administratif
2.3. Le responsable technique
2.4. Le responsable commercial
2.5. Le secrétaire-comptable
2.6. Le représentant commercial
2.7. Le mécanicien – chauffeur
2.8. Les gardiens
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS 
Section 1 : Immobilisations 
1.1. Terrains
1.2. Bâtiments
1.3. Equipements
1.4. Matériel de transport
1.5. Récapitulation de tous les capitaux investis
Section 2 : Tableau des amortissements 
Section 3 : LE FRI (Fonds de Roulement Initial) 
Section 4 : BILAN INITIAL 
Chapitre II : LES COMPTES DE GESTION 
Section 1 : Les charges
1.1. Achats
1.2. Les charges du personnel
1.3. Diverses charges
1.3.1. Eau et électricité
1.3.2. Carburants
1.3.3. Lubrifiants
1.3.4. Charges sociales patronales
1.3.5. Fourniture de bureau
1.3.6. Impôts et taxes
1.4. Charges externes
1.4.1. Entretiens et réparations
1.4.2. Primes d’assurances
1.4.3. Redevances téléphoniques
1.4.4. Vignette
1.5. Dotation aux amortissements
Section 2 : LES PRODUITS 
Chapitre III : ANALYSE DE RENTABILITE ET DE FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel 
Section 2 : Plan de trésorerie prévisionnelle 
Section 3 : LE TGCG (Tableau de Grandeurs Caractéristiques de Gestion) 
Section 4 : Bilan prévisionnel 
Chapitre IV : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique 
1.1. Valeur ajoutée
1.2. Importance du projet dans l’économie
Section 2 : Evaluation financière 
2.1. MBA
2.2. Cash-Flow actualisé
2.3. V.A.N
2.4. TRI
Section 3 : Autres critères d’évaluation
3.1. DRCI
3.2. Seuil de rentabilité
3.3. ROI
Section 4 : Evaluation sociale 
4.1. Création d’emplois
4.2. Impacts sur la population riveraine
CONCLUSION ET PERSPECTIVES D’AVENIR
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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